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Décryptage

Tout savoir sur le Conseil en stratégie : rôles, missions et prérequis

Par Tiffany Escudero

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4 min de lecture

Le Conseil en stratégie regroupe l’ensemble des prestations qui visent à aider les dirigeants d’une organisation dans la définition et parfois la mise en place de ses grandes orientations stratégiques. Dans cet article, nous vous proposons une vue d’ensemble du Conseil en stratégie : d’abord son rôle, ensuite les missions d’un cabinet et enfin les prérequis pour y travailler.

Le rôle du Conseil en stratégie

D’abord, le rôle d’un cabinet de Conseil en stratégie est d’apporter un regard neuf, extérieur et expert à une organisation (entreprise, association, organisme public, etc.). Concrètement, le cabinet est engagé par les dirigeants pour les guider dans un ou plusieurs de leurs choix stratégiques.

Pendant longtemps, le Conseil en stratégie s’est limité à l’élaboration des grandes orientations stratégiques sur une problématique précise. Et en aval de cette intervention, la mise en place des recommandations était l’apanage des cabinets de Conseil en management. Leur rôle était d’accompagner les dirigeants dans l’exécution concrète des choix stratégiques. Cependant, depuis quelques années, de nombreux cabinets de Conseil en stratégie accompagnent aussi leurs clients dans cette partie plus opérationnelle. Objectif ? Diversifier leurs interventions et bénéficier de nouvelles sources de revenus.

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de projets sur lesquels peuvent intervenir les cabinets de Conseil en stratégie :

  • Entrée sur un nouveau marché. Ex : lancement d’un nouveau produit, développement de l’entreprise dans un nouveau pays
  • Croissance. Ex : augmentation des ventes d’une filiale
  • Profitabilité. Ex : réduction des coût opérationnels
  • Optimisation du Business Model. Ex : refonte du Business Model de l’entreprise
  • Opérations de l’entreprise. Ex : amélioration de certains processus opérationnels
  • Secteur Public. Ex : élaboration d’une politique publique de la santé ou de l’éducation, rédaction d’un rapport sur les impacts d’une infrastructures publique
  • M&A / Private Equity. Ex : réalisation de due diligences stratégiques (sécuriser la partie stratégique du Business Plan de la cible)

Ainsi, ces projets représentent le quotidien des grands cabinets généralistes comme McKinsey, BCG, Bain, Roland Berger, Kearney, Strategy&, etc.

Comment se déroulent les missions en Conseil en stratégie ?

Une mission classique de Conseil en stratégie intègre 2 dimensions : le diagnostic et les recommandations.

Le diagnostic

Premièrement, le cabinet établit un diagnostic. Il pose un regard neuf, indépendant et objectif sur la situation de l’entreprise. En effet, c’est parfois compliqué pour le management d’identifier des problèmes spécifiques dans les processus internes de l’entreprise. Non seulement il manque d’objectivité pour regarder la situation avec un œil critique, mais aussi, en tant que salarié de l’entreprise, c’est parfois difficile d’avoir le recul nécessaire pour déceler certains problèmes internes

Les recommandations

Deuxièmement, le cabinet propose un plan d’actions sur mesure pour répondre aux besoins de son client. Il va pour cela établir la meilleure stratégie par rapport à la situation actuelle : forces et faiblesses de l’entreprise, opportunités et menaces sur son marché, contraintes en termes de ressources, etc.

Et c’est en compilant de nombreuses informations (en discutant avec le client et ses employés mais également en allant directement sur le terrain) que le consultant pourra analyser la situation (dimension 1) et proposer un plan d’actions adéquat (dimension 2).

Parfois, le cabinet est là pour appuyer certaines décisions du management qui sont mal comprises par les collaborateurs. Par exemple, comment expliquer la nécessité de réduire certains effectifs pour améliorer les marges de l’entreprise ? Dans cette situation, le cabinet intervient comme un facteur de légitimation de la décision grâce à sa posture d’expert indépendant.

Les prérequis pour le Conseil en stratégie

Trois prérequis sont décisifs pour intégrer un cabinet de Conseil en stratégie : une formation ciblée, des skills techniques et une personnalité adaptée.

Une formation ciblée

Premièrement, vous devez suivre une formation ciblée par les recruteurs. Les cabinets de Conseil en stratégie recrutent généralement des jeunes diplômés qui ont suivi une formation de type Bac+5 dans une école de commerce, une école d’ingénieur ou à l’université. Il faut savoir que certains grands cabinets comme les « MBB » (McKinsey, BCG, Bain) privilégient les profils issus des grandes écoles les mieux classées

Les skills techniques pour le Conseil en stratégie

Deuxièmement, vous devez développer certaines skills techniques. Plusieurs compétences sont recherchées par les cabinets et évaluées pendant les entretiens. Quelques exemples ici :

  • Avoir des compétences analytiques (pour interpréter les données et établir des stratégies chiffrées)
  • Maîtriser l’anglais ou d’autres langues étrangères (cela dépend du bureau dans lequel vous voulez postuler) pour travailler avec des entreprises à l’international)
  • Avoir une bonne connaissance des méthodes de gestion de projets (être capable de gérer un projet du début à la fin)
  • Maîtriser l’utilisation des outils bureautiques (comme Word, Excel et PowerPoint)

Les qualités personnelles pour le Conseil en stratégie

Troisièmement, vous devez posséder certaines qualités personnelles. En plus des connaissances techniques, certaines qualités sont requises par les consultants. Encore une fois, quelques exemples ici :

  • Capacité d’écoute (pour comprendre la situation du client)
  • Sens de l’organisation et esprit synthétique (pour analyser la situation)
  • Curiosité, rigueur et réactivité (pour répondre aux attentes)
  • Capacité à s’adapter à toutes les situations
  • Aisance relationnelle avec les clients et parties prenantes
  • Esprit d’équipe
  • Capacité à être force de proposition
  • Faire preuve de diligence en mettant tout en œuvre pour mener à bien les projets
  • Être ponctuel : un consultant doit respecter les délais prévus

Alors, c’est votre cas ? Tant mieux. Mais attention : décrocher un stage ou un CDI dans un cabinet de Conseil en stratégie est difficile. Pour y arriver, c’est important d’être bien préparé. Au-delà de votre formation, de vos compétences et qualités personnelles, c’est bien votre préparation qui fera la différence !

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Entreprise
Conseil en stratégie : Décryptage de la stratégie de Decathlon pour devenir une marque mondiale

La stratégie de Decathlon est un exemple pour les consultants ! Les cabinets de Conseil en stratégie s’inspirent régulièrement des belles histoires entrepreneuriales pour accompagner leurs clients. Celle de Decathlon en est une ! Depuis sa création, la petite entreprise française née dans le Nord de la France s'est imposée comme un leader incontesté dans le domaine des articles de sport, offrant une gamme diversifiée de produits de qualité à des prix abordables. Cependant, avec l'évolution constante des attentes des consommateurs et l'émergence de nouveaux défis dans le secteur du commerce de détail, Decathlon a récemment entrepris une refonte stratégique sous la direction de Barbara Martin Coppola, sa nouvelle PDG. Dans cet article, nous revenons sur l’histoire hors du commun de Decathlon avec le prisme de la stratégie d’entreprise : innover à sa naissance, conquérir pendant ses années de forte croissance et se moderniser pour mieux de transformer aujourd’hui. La naissance de Decathlon : une stratégie d’entreprise innovante Decathlon est une aventure humaine dont les origines remontent à 1976. Son fondateur s’appelle Michel Leclercq, un jeune homme de 35 ans qui travaille à l’époque chez son oncle Gérard Mulliez (le président fondateur d'Auchan). A l’époque, Michel Leclercq fait un constat, construit un objectif et déploie une stratégie. D’abord, le constat est l’absence de grandes surfaces spécialisées dans la vente d’articles de sport. Dans la France des années 1970, on vend tout dans les grandes zones commerciales, sauf du sport. Ensuite, l’objectif est de rassembler tous les sports sous un même toit ! Par conséquent, l’entreprise se base sur un concept novateur : elle ne vend pas les articles d'un seul sport mais les équipements pour plusieurs sports. Comme cela, chaque sportif a le choix de sa discipline.   [caption id="attachment_6428" align="aligncenter" width="300"] Brochure publicitaire de Decathlon en 1980[/caption]   Enfin, la stratégie de Decathlon se distingue sur trois dimensions : La couverture d’une large gamme de sports et d'activités. Les magasins Decathlon vont du football au cyclisme, en passant par la randonnée et le ski. D’ailleurs, la marque « Decathlon » est retenue car le décathlon regroupe les 10 sports que les associés fondateurs souhaitent présenter dans les magasins Un modèle commercial unique. Decathlon conçoit et fabrique aussi ses propres marques de produits. C’est assez original dans les années 1970 pour les grandes surfaces La volonté de rendre le sport accessible à tous. Decathlon propose des produits de qualité à des prix abordables. Chez Decathlon, on met en avant à la fois la qualité du premier prix et le prix bas du produit top de gamme. A ce sujet, rappelons cette phrase de Michel Leclercq : « Le but de la journée n'est pas d'avoir fait le plus gros chiffre d'affaires, mais de voir les clients revenir dans six mois, dans un an ». Les historiques de Decathlon racontent souvent l’anecdote suivante. Peugeot ne voulait plus fournir de vélos en raison d’un désaccord sur les marges bénéficiaires. Decathlon a donc proposé à un fabricant régional (l’entreprise Leleu Cycles) de commercialiser leurs vélos en remplaçant leur nom de marque par des autocollants Decathlon. Objectifs : avoir une gamme de vélos accessibles pour les clients de Decathlon et préserver l’image de marque de Leleu La croissance de Decathlon : une stratégie d’entreprise conquérante Au départ, Decathlon se concentre principalement sur la vente de ses produits de sport dans un seul magasin. Mais rapidement, l’enseigne débute une stratégie d’expansion nationale et internationale. Expansion nationale (années 1980) : Au cours des années 1980, Decathlon connait une croissance rapide sur le marché français en ouvrant de nouveaux magasins dans différentes régions du pays. Aujourd’hui, le réseau regroupe plus de 300 magasins en France Expansion internationale (années 1990 et 2000) : Dans les années 1990, Decathlon débute son expansion à l'international en ouvrant des magasins dans plusieurs pays européens, notamment en Espagne, Italie et Allemagne. En effet, le premier magasin Decathlon à l’étranger ouvre à Dortmund en 1986 ! Cette période est aussi marquée par le lancement de nouvelles gammes de produits et par l'accent mis sur l'innovation. Depuis les années 2000, Decathlon a consolidé sa position en tant que leader mondial dans le secteur des articles de sport. L'entreprise a continué à ouvrir de nouveaux magasins dans le monde entier, élargissant ainsi sa présence internationale. Par exemple, Decathlon ouvre son premier magasin en Chine à Shanghai en 2003. Actuellement, l’entreprise a plus de 2 000 magasins répartis dans 57 pays dans le monde La transformation de Decathlon : une stratégie ambitieuse « Le monde change, il est temps pour Decathlon d'accélérer ». C'est par cette phrase que la nouvelle Directrice Générale Barbara Martin Coppola (une franco-espagnole, ancienne Chief Digital Officer chez Ikea) a présenté le nouveau plan stratégique de Decathlon lors d'un grand « show » organisé en mars 2024 à Paris, à l'Accor Arena de Bercy. Deux ans après son arrivée, elle fait prendre un virage stratégique à la marque. Decathlon est confronté à des évolutions A l’origine, quatre évolutions impactent l’activité de Decathlon : Evolution des attentes des consommateurs, en matière d'expérience d'achat et de personnalisation des produits. Ils recherchent désormais des solutions plus personnalisées et une expérience client immersive Concurrence accrue. Le secteur des articles de sport est de plus en plus concurrentiel. De nouvelles marques (Intersport, Go Sport, Sport 2000) émergent. De nouveaux modèles d'affaires (Cdiscount, Amazon) se développent. Par conséquent, Decathlon doit s'adapter pour rester compétitif dans ce paysage en évolution rapide Changement technologique. Les avancées technologiques offrent de nouvelles possibilités en matière de conception de produits, distribution et marketing. Decathlon doit intégrer ces technologies pour rester à la pointe de l'innovation Responsabilité Sociale et Environnementale. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales et sociales. Decathlon doit adopter une approche durable dans toutes ses activités pour répondre à ces préoccupations croissantes La nouvelle stratégie de Decathlon Face à ces évolutions, Decathlon imagine un nouveau plan stratégique qui repose sur 3 axes : expérience client, durabilité et digitalisation. Cela se décline en plusieurs points importants : Nouvelle identité visuelle Le logo a été revisité avec une nouvelle forme circulaire et le bleu emblématique de la marque devient légèrement plus foncé. Réduction du nombre de marques Le portefeuille passe de 80 à seulement 13 marques. Cette diversité était la volonté initiale des fondateurs, mais elle rendait aujourd’hui l’enseigne peu lisible. Selon un responsable, « jusqu'à il y a quelques mois, on avait une marque par sport et, comme on fait 80 sports, on avait 80 marques. On s'est un peu dispersé ». Par conséquent, certaines marques disparaissent (Artengo pour le tennis, Wedze pour le ski ou Olayan pour le surf). Decathlon mise désormais sur 9 marques spécialistes (ex : Quechua pour la montagne, Kipsta pour les sports collectifs ou Tribord pour les sports d'eau) et 4 marques « expertes » (ex : Kiprun pour les chaussures running ou Simond pour l’escalade et l’alpinisme). Internationalisation La DG a même évoqué la « nouvelle frontière » en référence à Kennedy pour faire de Decathlon une marque mondiale. Elle le résume comme cela : « Decathlon est connu depuis des décennies pour ses grands magasins bleus. Maintenant, nous ouvrons cette boîte bleue au reste du monde ». Pour renforcer sa notoriété, Decathlon pourra aussi compter sur les Jeux Olympiques de Paris en 2024, dont la marque est l’un des partenaires officiels. Services associés aux produits Par exemple, Decathlon sera en mesure d’indiquer les routes les plus adaptées au client qui achète un vélo selon son niveau. Optimisation et digitalisation des organisations et des systèmes C'est le cas depuis le processus créatif et la production, jusqu'à l'utilisation et la réutilisation des produits. Durabilité Decathlon prend cet enjeu très au sérieux, avec par exemple le développement de l'offre de seconde main ou des ateliers réparation. Concrètement, le groupe prévoit de réduire ses émissions carbone de 20% en 2026, 42% en 2030 et atteindre le « net zéro » en 2050. En conclusion, la nouvelle stratégie de Decathlon sous la direction de Barbara Martin Coppola traduit l’évolution nécessaire d’une entreprise qui doit répondre aux besoins changeants des consommateurs, tout en renforçant sa position sur un marché mondial. En adoptant une approche plus digitale, innovante, durable et internationale, Decathlon est bien positionné pour relever les défis à venir et rester un leader du secteur des articles de sport ! Cependant, cette modernisation n’est pas un renoncement à son ADN. Decathlon ne veut pas copier Nike et Adidas ! L’enseigne veut garder ses points forts, par exemple l’accessibilité au sport avec des produits techniques à prix bas ou sa capacité à répondre à des experts d’un sport niche comme la randonnée ou la course à pied. Cela vous motive pour travailler en Conseil en stratégie ? C’est normal ! Travailler sur les problématiques stratégiques de grandes entreprises comme Decathlon est très valorisant ! Mais c’est difficile d’intégrer un prestigieux cabinet. Pour réussir, il faut être très bien préparé. Training You est la 1ère plateforme de préparation en ligne aux entretiens en Conseil en stratégie. Avec : des cours pour optimiser votre candidature et bien performer pendant les entretiens, une bibliothèque de 172 cas réels corrigés qui sont tombées en entretien, 14 fiches secteurs pour améliorer votre business sense, 17 fiches cabinets pour comprendre les particularités entre les différents acteurs et des podcasts exclusifs avec des consultants pour obtenir des retours d’expérience concrets. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Guillaume Pommier

6 min de lecture

Décryptage
Les salaires en Conseil en stratégie

A quel niveau s'établissent les salaires en Conseil en stratégie ? En 2023, Glassdoor affichait un salaire moyen de 56 171€ pour un consultant en stratégie en France, Mais il convient de soumettre le « sacro-saint » sujet de la rémunération à l’impartialité des chiffres et aux lois du marché. Le consultant en stratégie jouit d’un privilège exorbitant : son niveau de vie est sans commune mesure avec les réalités salariales des autres professions. En véritable « cheval de Troie », la rémunération du métier ne doit néanmoins pas occulter le difficile « trade-off » en présence. En effet, en échange d’un haut salaire, le Conseil en stratégie vous plonge dans un environnement difficile : responsabilités élevées, charge de travail considérable, équilibre « vie pro/vie perso » délicat, etc. Ainsi, au-delà de présenter une simple grille salariale actualisée, cet article vous propose de découvrir ce qui se cache véritablement derrière le salaire d’un consultant en stratégie. Nous aborderons d’abord les spécificités du salaire d’un consultant en stratégie à Paris, puis la stratégie de pricing des cabinets et enfin l’importance de la « willingness to pay ». Les spécificités des salaires en Conseil en stratégie à Paris L’industrie du conseil est confrontée à des ressources humaines rares. Elles proposent donc des salaires attractifs pour inverser la tendance. Pourtant, force est de constater que ces salaires restent « mérités » et cohérents. Puisque les entretiens permettent de trier sur le volet les meilleures recrues. Surtout, le contexte macroéconomique constitue un véritable catalyseur quant aux rétributions des consultants. La rareté Les candidats qui décrochent un CDI en Conseil en stratégie partagent souvent deux points communs sur leur CV. D’une part, ils ont un profil académique complet. Avec une panoplie de compétences larges (ingénieur, commercial, chercheur, etc). D’autre part, ils accusent des expériences (en stage ou alternance) souvent prestigieuses et enrichissantes (banques d’affaires, startups, grands groupes, bénévolat dans une organisation humanitaire, etc.). Mixez tout cela. Ajoutez un excellent niveau en étude de cas et en fit. Et vous obtenez un consultant en stratégie prometteur ! La rareté des profils est donc associée à des rémunérations élevées Les entretiens Véritables « juges de paix », les entretiens permettent d’assurer l’équité du recrutement et de garantir le succès futur du cabinet. Leur mérite réside à la fois dans leur nombre (le candidat rencontre au moins 3 ou 4 consultants pendant le process de recrutement) et dans leurs standards d’excellence. A l’issu de ces entretiens, les cabinets sont en mesure de jauger les compétences et la sympathie des candidats. La réussite en entretien indique au cabinet la valeur d’une jeune recrue, d’où les salaires élevés à l’embauche Pour obtenir plus d’informations sur les entretiens : Vous pouvez lire nos articles sur Le fit pour les entretiens en Conseil en stratégie (partie fit de l’entretien) ou Comment réussir systématiquement une étude de cas ? (partie technique de l’entretien avec l’étude de cas). Le contexte macroéconomique Enfin, deux facteurs agissent comme des vecteurs de l’évolution salariale (à l’œuvre en ce moment même). Premièrement, l’inflation invite irrémédiablement les cabinets à indexer les salaires sur le coût de la vie Deuxièmement, la croissance du secteur (estimée à 11% par Syntec Conseil en 2021) profite aussi aux employés des cabinets parisiens 2) La stratégie de pricing des cabinets Derrière ces caractéristiques à ne pas sous-estimer, des stratégies de recrutement propres à l’industrie du conseil et spécifiques à chaque cabinet se dessinent. Quelques invariants demeurent toutefois. Le cabinet rétribue les consultants juniors par rapport aux gains générés. Et les consultants seniors compte tenu du marché. Mais in fine, les managers et les Partners sont rémunérés en vertu de la « willingness to pay » du cabinet, qui est prêt à tout pour maintenir son avantage concurrentiel. « Cost-based pricing » Le coût d’un consultant junior, s’il ne suffit pas à expliquer à lui seul son niveau de salaire, permet déjà de comprendre les enjeux d’un cabinet de Conseil en stratégie. Hiérarchie pyramidale. La hiérarchie d’un cabinet est pyramidale parce que chaque échelon supérieur se compose de moins d’employés que l’échelon inférieur. Ce principe est l’épicentre du business model d’un cabinet de conseil Staffing. De ce fait, sur une mission donnée, la configuration idéale est de « staffer » un maximum de juniors et un minimum de seniors. A niveau de facturation équivalent, le profit est ainsi dopé par le faible coût relatif du consultant junior Profitabilité. Vous comprenez désormais pourquoi un consultant junior coûtant 50k€ annuel est souvent amorti en une seule mission ! Or, chaque année, un junior réalise entre 3 et 6 missions…  La boucle est bouclée pour le cabinet ! En première conclusion, il apparaît que le salaire du consultant junior est décisif dans la profitabilité du cabinet. Par ailleurs, le salaire du consultant junior, en apparence élevé de l’extérieur, représente en réalité une excellente « affaire » pour le cabinet. « Competitive analysis » Les cabinets de conseil souffrent d’une concurrence âpre et grandissante. Les alternatives sont nombreuses pour les candidats et consultants Géographie La place parisienne livre chaque année une bataille contre les bureaux de Londres, Dubaï ou Zurich, qui offrent des salaires parfois supérieurs (voire bien plus élevés). Le facteur géographique s’ajoute donc à la concurrence entre les cabinets, naturellement très présente au sein d’une même ville. Note bene : ces salaires doivent être nuancés par le coût de la vie locale des villes concurrentes (même si cela ne suffit pas à refaire passer les bureaux parisiens en tête) Inter-cabinet Les « MBB » surveillent méticuleusement les rémunérations offertes par les autres cabinets, à la fois le « tier 2 » (Roland Berger, Oliver Wyman, Kearney) et les cabinets des « Big Four » (Monitor Deloitte, EY-Parthénon, Strategy& et GSG). La concurrence est forte. Et c’est tant mieux pour vous puisque les salaires sont plus que jamais perçus comme un enjeu RH central par les cabinets ! Substituts Pour le candidat homo economicus, le benchmark salarial ne s’arrête pas où les frontières du conseil finissent. En face, les métiers de la finance offrent des salaires agressifs ! Les « pure players » (Lazard, Rothschild & Co, Centerview) ou les « bulge brackets » (Citi, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Bofa ou J.P. Morgan) proposent des salaires d’entrée significativement supérieurs aux cabinets de conseil ! Nouveaux entrants Au-delà de la finance et du conseil, la French Tech et ses licornes s’ajoutent aussi au cercle fermé des entreprises pouvant s’offrir les meilleurs talents. Les levées de fonds colossales rebattent les cartes ! En effet, un manager d’un « MBB » sait que son salaire ne sera pas revu à la baisse s’il rejoint l’aventure d’une scale-up! Enfin, pour revenir au spectre des cabinets de conseil à proprement parler, Publicis Sapient (nouvel entrant unique en son genre, mené par d’anciens Partners de Roland Berger et du BCG) a aussi son mot à dire. L’enseigne offre des salaires très compétitifs, notamment au grade de consultant senior… En seconde conclusion, les cabinets de Conseil en stratégie, à l’instar de leurs clients évoluent au sein d’un environnement ultra-concurrentiel ! A ces paramètres, on peut ajouter la culture du cabinet, la charge de travail qui varie selon les cabinets et évidemment le prestige de la maison ! 3) L’importance de la « willingness to pay » pour les salaires en Conseil en stratégie La volonté de payer généreusement les consultants seniors n’est pas une lubie de la part des cabinets de conseil, mais au contraire une nécessité. Ci-dessous, quelques indications pour mieux comprendre les salaires de l’industrie proposés au sommet de la pyramide. Le rapport de force pour justifier les salaires en Conseil en stratégie Premièrement, les « consultants stars » sont difficiles à retenir lorsqu’ils atteignent des grades seniors. Par conséquent, ils sont en position de force et négocient facilement des salaires élevés. A une moindre mesure, c’est la même chose pour un candidat brillant qui a décroché des offres dans plusieurs cabinets et peut habilement « faire jouer les enchères » pour choisir in fine le cabinet de ses rêves ! Le manque de substituts pour comprendre les salaires en Conseil en stratégie Deuxièmement, plus le consultant est senior, moins il est substituable. Ainsi, le coût de remplacement d’un manager démissionnaire est très dissuasif. Une nouvelle recrue mettra en moyenne 4 à 6 ans pour acquérir le bagage de compétences nécessaire au poste de manager junior. L’ancienneté pour expliquer les salaires en Conseil en stratégie Troisièmement, la loi de l’offre et de la demande joue en faveur des consultants chevronnés. A mesure que l’ancienneté augmente, il devient de plus en plus difficile (voire impossible) de recruter des candidats externes à l’industrie. Pourquoi ? D’abord, il y a un « effet d’incompressibilité du temps ». On ne peut pas accélérer la séniorité d’un consultant de façon exponentielle. Plusieurs années sont nécessaires pour développer les compétences suffisantes, quand bien même un employé aurait passé 10 ans en « corporate » Ensuite, un employé senior a tissé des liens profonds avec son cabinet. Et un grand « capital sympathie » joue en sa faveur ! Aussi la culture joue-t-elle un rôle prépondérant. Car un employé de longue date adhère vraisemblablement à l’ADN de la maison. Et cela reste extrêmement important dans l’unité du cabinet Enfin, le départ d’un Partner expose le cabinet à une perte de clients. En effet, les Partners ont constitué leur « portefeuille » au fil des années. Et certains des clients qu’ils suivent régulièrement pourraient tout simplement suivre le consultant (s’il rejoint un autre cabinet) ou travailler avec un concurrent. On comprend mieux pourquoi un Partner est souvent millionnaire ! Il est tout simplement en position de force de négociation… En troisième conclusion, et comme pour les études de cas visant à pricer une ressource rare et responsable d’un avantage concurrentiel durable, le pricing du consultant senior s’effectue in fine par la « willingness to pay ». Les salaires en Conseil en stratégie vous motivent à travailler dans ce secteur ? C’est normal ! Mais c’est difficile d’intégrer un prestigieux cabinet. Pour réussir, il faut bien se préparer. Training You est la 1ère plateforme de préparation en ligne aux entretiens en Conseil en stratégie, avec : des cours pour optimiser votre candidature et bien performer pendant les entretiens, une bibliothèque de 172 cas réels corrigés qui sont tombées en entretien, 14 fiches secteurs pour améliorer votre business sense, 17 fiches cabinets pour comprendre les particularités entre les différents acteurs et des podcasts exclusifs avec des consultants pour obtenir des retours d’expérience concrets. 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Par Elyas Hamadache

7 min de lecture

Décryptage
Portrait-robot du candidat type chez McKinsey, BCG et Bain

McKinsey, BCG et Bain : ce sont les trois cabinets les plus prestigieux. A l'intérieur du Conseil en stratégie qui est lui-même souvent assimilé à une voie royale. Son environnement étant très codifié, certains profils semblent plus susceptibles de correspondre aux attentes élevées du secteur. Pourtant, des candidats au parcours atypique intègrent chaque année les plus prestigieux cabinets comme McKinsey, BCG ou Bain. Surtout, ces cabinets vantent les mérites d’une équipe composée de profils hétérogènes. Aujourd’hui, le Conseil en stratégie est d’ailleurs l’une des rares professions où des profils littéraires, commerciaux et ingénieurs combinent leurs forces pour affronter les problèmes business les plus complexes. Mais selon votre parcours d’origine, les difficultés n’apparaîtront pas au même moment en postulant aux « MBB ». Au-delà des différences, le poste de consultant junior renvoie en général à un parcours académique précis. La majorité des candidats a étudié au sein de l’une des écoles cibles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC, emlyon), d’ingénieur (Polytechnique, Mines, Centrale Supélec, Ponts et Chaussés, Télécom Paris) ou dans d’autres établissements phares (ENA, Sciences Po, ENS, ENSAE, etc.). Pourtant, Bain occulte aujourd’hui l’école du candidat jusqu’à l’entretien RH du dernier tour... Est-ce à dire que l’école n’a plus autant de poids qu’auparavant ? Quel poids a le parcours professionnel du candidat ? Comment valoriser des expériences originales pour intégrer un cabinet ? La frontière entre les candidats typiques et atypiques est plus que jamais poreuse. Cela dit, à quoi ressemble le candidat typique ? Nous aborderons d’abord les expériences académiques et professionnelles, puis les caractéristiques intrinsèques ou « soft skills ». Les expériences académiques et professionnelles Qui est le candidat type en Conseil en stratégie ? Le parcours académique typique pour intégrer McKinsey, le BCG ou Bain Avant toute chose, un parcours académique n’est « typique » qu’aux yeux des RH d’un bureau bien précis. Aux États-Unis par exemple, un étudiant suivant un cursus au sein d’une institution « Ivy League » (Brown, Columbia, Cornell, Dartmouth, Harvard, Princeton et Wharton) sera considéré comme « classique ». Mais d’autres institutions s’ajoutent naturellement à ce premier cercle, comme le MIT ou Stanford ! Ici, nous allons passer en revue les bureaux qui considèrent les étudiants français. D’abord et sans surprise, les bureaux parisiens recrutent majoritairement des étudiants français. Souvent, ils priorisent des un parcours en classes préparatoires (CPGE) puis au sein d’une Grande Ecole de commerce ou d’ingénieur. Néanmoins, les recruteurs parisiens s’ouvrent de plus en plus à des étudiants francophones issus d’universités européennes reconnues (ex : LBS, LSE, Bocconi, etc.) Ensuite, les bureaux européens recrutent aussi les étudiants français, en particulier ceux de Londres au Royaume-Uni, Bruxelles en Belgique, Genève en Suisse ou du Luxembourg Enfin, la zone EMEA visent très régulièrement les étudiants français, par exemple les bureaux de Dubaï et Casablanca Pour résumer, plus le bureau visé par l’étudiant français est proche culturellement ou géographiquement de la France, plus le tissu éducatif du pays concerné est modestement réputé, plus les chances d’être « screené » augmentent. Le parcours professionnel typique pour intégrer McKinsey, le BCG ou Bain Les stages ou expériences professionnelles de référence sont très variables. Pour l’exercice, on va considérer les 3 expériences les plus « courantes » chez les consultants ayant intégré les plus grands cabinets de Conseil en stratégie. Une expérience en Corporate Finance En particulier, une expérience en « Investment Banking » au sein d’une boutique d’élite (Lazard, Rothschild & Co, Messier & Associés, Centerview) ou d’une « bulge brackets » (Goldman Sachs, J.P. Morgan, Morgan Stanley, Citi, BofA) constitue un puissant avantage pour intégrer un « MBB ». En particulier, le M&A, réputé comme très formateur et prestigieux, se dispute chaque année certains des meilleurs étudiants avec les célèbres maisons de la stratégie Une expérience au sein du Comité Exécutif ou dans la Direction Stratégique d’un corporate Pourquoi ? Parce que ce sont les interlocuteurs privilégies des cabinets de Conseil en stratégie sur les missions ! Cocher cette « case » aide non seulement à mieux cerner les attentes du client une fois en poste (logique opérationnelle), mais aussi à franchir plus facilement l’étape du « screening » (logique de recrutement) Une expérience internationale au sein d’une entreprise « high tech » Cela montre une curiosité et un positionnement au cœur des grands enjeux business de notre temps. Un GAFAM, une licorne ou une société tech telle que Rocket Internet présente en général des méthodes de travail qui méritent d’être acquises et exploitées à dessein une fois consultant Enfin, une astuce simple mais efficace, consiste à faire un stage au sein d’une grande marque dans les secteurs du luxe (LVMH, Chaumet, Kering, etc.), de l’automobile (Porsche, Daimler, Stellantis) ou de l’agro-alimentaire (Danone, Carrefour, Nestlé). Ici, vous bénéficierai de l’importance du branding power Vous avez du mal à passer les « screenings » ? Lisez notre article sur Comment décrocher un entretien en Conseil en stratégie ?. Il explique l’importance du dossier de candidature (CV et lettre de motivation) et vous propose une méthodologie pour améliorer votre networking. Le cabinet de Conseil en stratégie cherche toujours à s’entourer de consultants ayant au préalable travailler au sein d’un secteur prestigieux, d’une entreprise cliente ou dans une moindre mesure d’une entreprise en forte croissance « à la mode ». Attention, cela ne ferme pas la porte aux autres candidats. Ce sont simplement les expériences les plus courantes chez les consultants ! Les caractéristiques intrinsèques et « soft skills » Quelles sont les qualités du candidat type en Conseil en stratégie ? Le relationnel est important pour intégrer un cabinet comme McKinsey, BCG et Bain Un consultant ne peut se passer d’un excellent sens du relationnel. Ceci est vrai à l’écrit comme à l’oral. À l’écrit, une plume concise, claire et précise sera appréciée. L’anglais est obligatoire. Tous vos courriels et comptes-rendus se relisent rigoureusement. Enfin, aucune faute d’orthographe lors des tests écrits (et en poste) n’est tolérée (mauvaise impression assurée) À l’oral, le propos est structuré, cohérent et convaincant. D’une part, les esprits séquentiels auront des facilités à effectuer des démonstrations en étude de cas. D’autre part, un minimum de confiance en soi est essentiel au regard des enjeux auxquels vous serez confronté. Être convaincant est plus que nécessaire Enfin, la dimension humaine est tout simplement un facteur sine qua non. Un consultant communique avec naturel et franchise. Il expose sans détours ses « trouvailles » au client. Ainsi, l’intelligence émotionnelle forme une dimension à part entière du skillset recherché par les « MBB ». Au grade de Partner, la dimension commerciale devient carrément dominante. C’est vous dire l’importance de développer un relationnel d’acier ! Les autres qualités du consultant chez McKinsey, au BCG ou chez Bain Un consultant exerce une profession polyvalente. Le candidat cohérent doit donc montrer plusieurs qualités en entretien. Les facultés cognitives sont cruciales. Les capacités analytiques s'aiguisent. D’ailleurs, l’étude de cas permet facilement de les tester. Une certaine vivacité d’esprit est aussi un plus car tout va très vite, à la fois en entretien et en mission Vous souhaitez en apprendre plus sur l’étude de cas proposée en entretien ? Lisez notre article sur Qu’est-ce qu’une étude de cas ?. Et pour aller plus loin et préparer le plus efficacement possible cette épreuve, entraînez-vous avec notre bibliothèque de 172 cas réels qui sont tombés en entretien et corrigés par des consultants professionnels. 2. Le sens de l’organisation est décisif pour conduire en simultané un ensemble de tâches (classer, trier, prioriser et déléguer certaines tâches). Cela renvoie aussi à la posture du consultant qui se doit d’être empreint de ponctualité, de sérieux et d’un fort esprit collaboratif 3. Enfin, le consultant en stratégie est curieux ! Si vous avez une forte envie d’apprendre, de vous documenter quand vous vous intéresser à un sujet donné, vous devriez vous plaire une fois en poste au sein d’un cabinet de conseil En conclusion, le « profil typique » ne jure que par sa polyvalence. Sur le fond ou sur la forme, peu de lacunes sont possibles. Par conséquent, en préparant vos candidatures, essayez de vous mettre dans la peau d’un « MBB ». Quelles sont vos forces et faiblesses ? Une fois que vous avez une vision panoramique, vous pouvez focaliser vos efforts sur vos faiblesses et défendre bec et ongles vos meilleures qualités. À vous de jouer ! Vous voulez faire du Conseil en stratégie chez McKinsey, au BCG ou chez Bain ? Comme nous venons de le voir, les cabinets de Conseil en stratégie recherchent des profils type. Mais au-delà de cela, les process de recrutement sont très exigeants. Et la concurrence est rude. Pour réussir, il faut être bien préparé. Training You est la 1ère plateforme de préparation en ligne aux entretiens en Conseil en stratégie, avec : 8 cours fondamentaux pour optimiser le dossier de candidature, préparer les entretiens et comprendre le métier de consultant 172 études de cas réels corrigées qui sont tombées en entretien pour apprendre à résoudre tous les types de cas 14 fiches sur les principaux secteurs pour améliorer votre business sense et mieux appréhender les cas 17 fiches sur les cabinets les plus prestigieux comprendre les particularités de chaque acteur Podcasts exclusifs avec des consultants pour obtenir des retours d’expérience concrets Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Tiffany Escudero

6 min de lecture