AccueilBlogDéfinition M&A
Décryptage

Définition M&A

Par Ziad Sebti

|

6 min de lecture

Le M&A est l’un des métiers les plus prestigieux en Corporate Finance. Et de nombreux étudiants souhaitent débuter leur carrière en tant que banquier d’affaires.

Dans cet article, nous allons définir ce qu’est le M&A, décrire le rôle et les missions du banquier d’affaires, expliquer l’attractivité actuelle du M&A chez les jeunes et enfin donner des conseils sur comment candidater en M&A.

Le M&A est un métier de conseil sur des transactions financières 

Les M&A ou « Mergers and Acquisitions » (en français les Fusions et Acquisitions) désignent l’ensemble des transactions qui modifient le capital d’une entreprise. On parle généralement d’opérations de « haut de bilan » pour les qualifier. Les motivations pour réaliser ces opérations M&A sont diverses : accéder à de nouveaux marchés, diversifier ses activités, acquérir des compétences, réaliser des économies d’échelle, renforcer sa position concurrentielle, etc.

On distingue généralement 3 types d’opérations :

  • Les fusions (deux sociétés fusionnent pour donner naissance à une nouvelle entité). Dans ce cas, les actionnaires des deux sociétés reçoivent chacun des actions de la nouvelle entité. Et les actifs et passifs des sociétés fusionnées sont combinées pour créer une seule entité
  • Les acquisitions et cessions (un acquéreur rachète une partie ou l’intégralité du capital d’une société auprès d’un vendeur). Si l’acquéreur est un fonds d’investissement, l’opération est souvent qualifiée de « LBO » ou « Leveraged Buy-Out)
  • Les levée de fonds ou augmentations de capital (des nouveaux investisseurs entrent au capital de la société)

Le M&A est un métier réalisé par une banque d’affaires 

Pour ces opérations, les différentes parties prenantes (acquéreurs, vendeurs, investisseurs, etc.) mandatent souvent une société pour les conseiller. Ce conseil est réalisé par des banques d’affaires (ex : BNP Paribas, Lazard, Rothschild & Co, etc.). Leur travail consiste à accompagner le client à chaque étape de l’opération.

  • Si la banque d’affaires conseille l’acquéreur ou des investisseurs qui souhaitent prendre une participation au capital de l’entreprise, on dit qu’elle exerce un mandat « buy-side »
  • Si la banque d’affaires conseille le vendeur, on dit qu’elle exerce un mandat « sell-side »

Ces deux rôles sont évidemment très différents. Mais l’objectif reste le même : conseiller le client de manière à ce que l’opération réponde à ses besoins et maximise sa valeur.

Si vous souhaitez travailler en M&A, vous devez rejoindre l’une de ces banques d’affaires. Il existe deux grands types de banques d’affaires.

Les banques d’affaires au sein des banques universelles

C’est la partie « Banque de Financement et d’Investissement » des grandes banques, présentes sur toute la chaîne de valeur de la banque. C’est le cas par exemple au sein des « bulge brackets » à Paris (ex : Goldman Sachs, J.P. Morgan, Morgan Stanley, etc.) et des grandes banques françaises (ex : BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE). Ces banques ont des équipes dédiées au conseil sur les opérations M&A.

Les boutiques M&A

Les boutiques sont des spécialistes (ou « pure players ») du conseil financier. Ces acteurs ne font que du conseil financier. Elles ne proposent pas d’autres prestations (financement, ouverture d’un compte, couvertures contre les risques). Les boutiques d’élite conseillent des clients sur des opérations de toute taille (ex : Lazard, Rothschild & Co, Messier & Associés, etc.) tandis que les boutiques Small/Mid Cap interviennent davantage auprès des petites et moyennes entreprises (ex : Financière de Courcelles, Oddo BHF, Natixis Partners, DC Advisory, etc.). Ces dernières ont parfois développé une forte expertise sur un secteur particulier (ex : la tech pour Cambon Partners, Clipperton ou encore GP Bullhound, l’éducation pour Eurvad ou le luxe pour Michel Dyens) ou un type d’opérations (ex : les opérations cross-border pour Pramex International).

Le M&A est un métier avec des missions diverses

Les missions d’une banque d’affaires dans le cadre d’une opération M&A sont diverses.

Exemples de missions d’un conseil « sell-side » (conseil du vendeur) :

    • Valorisation de la société cible
    • Recherche des acquéreurs potentiels (le plus souvent des entreprises qui évoluent dans le même secteur ou des fonds de Private Equity qui investissent dans le secteur)
    • Réalisation de la documentation marketing pour présenter la société cible aux acquéreurs potentiels (ex : teaser, information memorandum, management presentations)
    • Organisation des interactions entre la cible et les différents acquéreurs potentiels

Exemples de missions d’un conseil « buy-side » (conseil de l’acheteur) :

    • Analyse de la documentation marketing reçue de la part du vendeur
    • Valorisation de la cible
    • Conduite de la due diligence sur la société cible (opérationnelle, financière, juridique, etc.)
    • Recherche du financement pour réaliser l’acquisition de la société cible
    • Organisation des interactions entre l’acheteur potentiel (qui est ici le client) et la cible

Pourquoi travailler en tant que banquier d’affaires ?

Les raisons de débuter sa carrière en M&A sont multiples.

Un métier formateur

D’abord, le M&A est un métier très formateur, avec une exposition rapide dès la prise de poste et une courbe d’apprentissage raide, que ce soit sur le développement des soft skills (telles que la rigueur ou la résistance à la pression) et les hard skills (telles que la capacité de synthèse d’informations ou la modélisation financière sur Excel, etc.).

Un métier qui offre de la diversité

Ensuite, le M&A est un métier qui offre de la diversité à tous les niveaux. Le banquier d’affaires travaille en « mode projet » pendant quelques mois sur une ou plusieurs opérations. Puis il sera confronté à d’autres dossiers. Ainsi, le M&A expose le banquier à une diversité de clients (taille de l’entreprise, secteur dans lequel elle évolue, cotée ou non cotée), de problématiques (vente d’une filiale à l’étranger, acquisition d’un petit acteur pour consolider un marché, levée de fonds pour accélérer la croissance, etc.) et de contreparties (fonds d’investissement, entreprises, etc.).

Un métier dynamique qui permet une évolution rapide

Enfin, le M&A est un métier dynamique qui permet une évolution rapide.

  • Premièrement, cette évolution rapide concerne le rôle du banquier d’affaires au sein de la banque et les missions qui lui sont attribuées. En effet, au fur et à mesure de l’avancée de sa carrière, le métier de banquier M&A évolue. Et le périmètre des responsabilités s’élargit. Au départ, il est surtout axé sur l’exécution des transactions, avec par exemple la production de la documentation marketing ou le suivi des interactions entre chaque partie prenante sur le deal. Mais après quelques années, le banquier M&A devra davantage gérer la relation avec les clients et originer des deals pour la banque
  • Deuxièmement, cette évolution rapide concerne le niveau de rémunération. Si la rémunération du banquier d’affaires junior ou « analyste M&A » oscille généralement entre 60k€ et 120k€, elle augmente considérablement après chaque année passée au sein de la banque. Surtout avec la hausse du bonus qui représente régulièrement une large part de la rémunération globale du banquier plus senior
  • Troisièmement, cette évolution rapide concerne les transitions professionnelles. Une expérience de quelques années réussie en M&A ouvre de nombreuses portes : fonds de Private Equity, cabinets de Conseil en stratégie, postes à responsabilités au sein de startups, etc.

Le M&A est un métier sélectif avec un process de recrutement concurrentiel

Cela vous attire d’être un analyste en M&A ? Attention, le process de recrutement est aussi très sélectif. Vous devrez franchir trois grandes étapes :

Etape 1 : Les screenings des banques

Moins de 5% des candidatures reçues par une banque d’affaires sont retenues pour débuter le process de recrutement. Pour maximiser vos chances, vous devez soigner rigoureusement votre CV, rédiger une lettre de motivation percutante et personnalisée à chaque banque et ne pas hésiter à utiliser le networking !

Etape 2 : Les tests

De plus en plus de banques d’affaires proposent des tests en ligne ou sur place pour écrémer les candidats. Certains tests en ligne évaluent la capacité de raisonnement du candidat dans différents domaines (analyse de chiffres, interprétation d’informations écrites, etc.). D’autres tests mettent le candidat en situation réelle : rechercher des informations sur une société, synthétiser ces informations de manière claire, structurée et jolie sur PowerPoint (l’outil utilisé en poste en M&A) ou encore construire un petit modèle financier sur Excel (ex : un DCF pour valoriser une entreprise).

Etape 3 : Les entretiens

Si le candidat réussit les tests, il passera un ou plusieurs tours d’entretiens. A chaque tour, il rencontrera un ou plusieurs banquiers qui évalueront à la fois son fit (motivation pour le M&A et la banque en question, personnalité, cohérence du parcours avec son projet, adéquation entre le candidat et la banque, etc.) et sa technique (compréhension des concepts financiers de base en Corporate Finance, sur des thématiques telles que la comptabilité, les méthodes de valorisation ou les LBO)

Vous voulez travailler en M&A ?

Training You est la 1ère plateforme de préparation aux entretiens en M&A avec des +60 heures de formation : cours en ligne sur le fit et toutes les thématiques en technique (comptabilité, Bridge EqV-EV, Valorisation, Merger, LBO, Process M&A), questions d’entretiens corrigées, tests en ligne sur la technique, fiches sur les entreprises du secteur (dont les principales banques d’affaires de la place parisienne), podcasts avec des professionnels du secteur.

Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves !

Découvrir les cours de la plateforme

Pack premium Populaire

Découvrez la plateforme de formation la plus complète en Corporate Finance

  1. 25 cours
  2. 50h de formation
  3. +300 exercices et questions d’entretien corrigées
  4. +10 tests techniques et psychométriques
  5. 40 fiches banques et 30 fiches fonds de PE
  6. Webinaires / Podcasts exclusifs
M&A, Private Equity, Corporate Finance (hors M&A et Private Equity), Fiches sur les banques et fonds, Summer Internships, Outils pratiques , Tests d'entraînement, Webinaires
Je démarre
Suivez-nous :

D'autres contenus à découvrir

Décryptage
5 raisons de travailler en M&A

Le M&A attire chaque année de nombreux étudiants et jeunes diplômés. Concrètement, le banquier M&A (« Mergers & Acquisitions ») conseille une entreprise dans le cadre d'une acquisition, fusion ou cession. Pour en savoir plus sur ce métier, n'hésitez pas à lire notre article Définition M&A qui lui est consacré. Mais pourquoi travailler en M&A ? Comment expliquer l’attractivité des grandes banques d'affaires comme Lazard, Goldman Sachs ou JP Morgan chez les étudiants et jeunes diplômés ? Dans cet article, on vous donne 5 raisons de débuter votre carrière en M&A. Raison 1 : Le M&A a une forte dimension stratégique En M&A, on intervient sur des sujets à forte valeur ajoutée. D'abord, le banquier M&A est au cœur des décisions stratégiques des entreprises. Il peut influencer sa direction future, en identifiant des opportunités de croissance, évaluant des acquisitions potentielles et recommandant des stratégies de création de valeur. Ensuite, le banquier M&A travaille à des moments clés de la vie de l'entreprise. Son quotidien est d'accompagner des dirigeants d'entreprise sur des sujets qui sont par nature en dehors de leur quotidien. En effet, ce sont des moments exceptionnels dans la vie de l'entreprise et du dirigeant. Réaliser une acquisition reste peu fréquent pour la majorité des entreprises. Céder son entreprise est presque unique. On le fait une fois (peut-être deux fois) dans sa vie. Et c'est parfois le fruit d'une vie de travail pour un entrepreneur ! Par conséquent, on saisit bien l'importance et le poids des conseils apportés par le banquier M&A dans ces moments précis. Cette capacité à façonner l'avenir des entreprises est très gratifiante sur le plan professionnel et personnel. David Salabi (fondateur de Cambon Partners) le précise bien dans le podcast Career Insights que nous avons réalisé avec lui, quand il compare ses débuts en audit et le M&A : « En terme de valeur ajoutée apportée, on est loin du conseil. Je me sentais trop loin de construire quelque chose, d'apporter quelques chose au client. On est dans le contrôle. On n'est pas dans l'apport de conseil ». Raison 2 : Le M&A expose sur des transactions complexes et variées En M&A, on a de la diversité dans son quotidien. Et la journée type n'existe pas ! D'abord, le banquier M&A intervient sur des transactions de nature très différente. Cela peut être des : Acquisitions. Il conseille un acquéreur qui veut acheter une entreprise (buy-side) Cessions. Il conseille le vendeur qui souhaite céder son entreprise (sell-side) Levées de fonds. Il conseille une entreprise qui cherche des financements Restructurations. Il conseille une entreprise qui souhaite assainir son bilan (ex : refinancement de la dette) Ensuite, le banquier M&A travaille sur des secteurs variés. En M&A, on conseille des entreprises qui évoluent dans des secteurs très différents (santé, éducation, biens de consommation, luxe, etc.). Même dans des équipes sectorisées comme TMT, cette diversité est possible : télécoms, médias, infrastructures, etc. Enfin, le banquier M&A se confronte à des problématiques diverses. Chaque client vient avec son histoire, ses objectifs et ses problèmes. En M&A, on peut travailler simultanément (car on a souvent plusieurs projets en même temps) pour un grand groupe de l'agroalimentaire qui veut acquérir l'un de ses concurrents dans un autre pays européens et la transmission capitalistique d'une PME industrielle dont le dirigeant fondateur souhaite prendre sa retraire. Ces deux projets sont très différents. Pourtant, le banquier d'affaires jonglera entre les deux pendant plusieurs semaines, peut-être plusieurs mois ! Raison 3 : Le M&A est très formateur à la sortie de l'école En M&A, on apprend beaucoup ! Dans peu d'autres métiers, la courbe d'apprentissage sera aussi forte et rapide. Pourquoi ? D'abord, le banquier M&A travaille beaucoup. Les journées sont longues et intenses. Par conséquent, la progression est plus rapide. Ensuite, le banquier M&A développe des connaissances et compétences riches. Premièrement, il développe de solides connaissances financières (ex : comptabilité, analyse financière, valorisation) et non financières (stratégie d'entreprise, droit, fiscalité, économie). Deuxièmement, il acquiert une forte maîtrise de certains outils (hard skills) couramment utilisés en poste. Les deux principaux sont PowerPoint et Excel. Quelques autres sont par exemple Factset, Bloomberg ou encore Eikon Refinitiv. Troisièmement, il développe des compétences comportementales (soft skills). Quelques exemples : La rigueur dans le travail. Il faut sans cesse rechercher l'excellence La résilience. C'est utile face aux longues journées de travail ou la pression des clients La communication (en français et anglais d'ailleurs). Par exemple, sur un sell-side, le banquier d'affaires est au centre d'un écosystème. Il parle à la fois à son client, aux acquéreurs potentiels et aux autres conseils (avocats, consultants, auditeurs, etc.). Raison 4 : Le M&A offre de nombreuses perspectives d'évolution Le M&A est une excellente porte d’entrée vers d’autres secteurs. La majorité des banquiers M&A exercent le métier sur une période relativement courte. Certains resteront et graviront les différents grades : Analyste, Associate, VP, Director et Managing Director. Beaucoup partiront après quelques années. Et parmi les évolutions classiques après une première expérience dans une banque d'affaires, on recense : Les fonds de Private Equity. C'est un exit très répandu du banquier M&A. On passe en buy-side, en rejoignant un fonds d'investissement Les Corporates. C'est un exit assez courant aussi. Le banquier M&A va travailler dans une entreprise après avoir acquis une expertise sectorielle pendant ses années en banques d'affaires ou travaillé avec cette entreprise sur un mandat Les start-ups. C'est de plus en plus fréquent. Les banquiers peuvent fonder leur propre entreprise (c'est d'ailleurs l'histoire de Training You) ou rejoindre une start-up (sur des postes de Chief of Staff ou CFO) Les banques d'affaires. Le banquier peut travailler dans d'autres métiers que le M&A De manière générale, la banque d’affaires reste un excellent moyen d’augmenter rapidement son réseau professionnel. Le carnet d’adresses constitué est utile. Et puis, le M&A peut ouvrir toutes les portes ! Le président Macron n'est-il pas un ancien banquier de Rothschild & Co ? Raison 5 : Le M&A garantit un bon salaire En M&A, on est bien payé ! Attention, cet argument n'est pas celui à mettre en avant pendant l'entretien. Le banquier M&A travaille beaucoup, mais il est bien payé. D'ailleurs, depuis quelques années, les banques d'affaires ont même augmenté les salaires d'entrée de leurs juniors. Cette tendance inflationniste a pour objectifs de continuer à attirer les meilleurs talents et fidéliser les juniors. Concrètement, combien gagne un banquier M&A ? La rémunération dépend évidemment de la banque. En moyenne : Grandes banques internationales et boutiques d'élite : Entre 70k€ et 100k€ pour le fixe (environ 50% de plus en bonus) Grandes banques françaises : Entre 70k€ et 90k€ pour le fixe (environ 30% de plus en bonus) Boutiques Small et Mid Cap :  Entre 50k€ et 70k€ pour le fixe (environ 20% de plus en bonus) Les primes de performance (bonus) sont évidemment basées sur la performance globale de la banque et parfois le succès des transactions sur lesquelles les juniors ont travaillé. Vous voulez travailler en M&A ? Le M&A vous attire ? Les banques d'affaires recrutent chaque année de nombreux stagiaires et CDI. Mais attention, les process de recrutement sont très sélectifs. Ils exigent à la fois une vraie compréhension du métier et de solides connaissances financières. Pour vous aider, Training You est la 1ère plateforme de préparation aux entretiens en M&A. Fondée par deux anciens banquiers de Lazard, elle contient tout ce qu'il faut savoir pour décrocher une offre ! Avec +60 heures de formation : cours sur le fit et la technique (comptabilité, Bridge EqV-EV, Valorisation, Merger, LBO, Process M&A), questions d’entretiens corrigées, exercices et cas pratiques, fiches sur les entreprises du secteur (banques d’affaires et fonds d'investissement), podcasts avec des professionnels du secteur. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Guillaume Pommier

5 min de lecture

Préparation
5 thématiques pour réviser les questions techniques en entretien M&A

Les questions techniques sont essentielles dans un entretien M&A. Vous venez de recevoir une notification. Oui, c’est un mail qui provient d’une banque d'affaires à laquelle vous aviez soumis votre candidature. Petit moment de stress. Est-ce encore un refus ? Comme ceux reçus ces derniers jours. S'agit-il d'un autre « non » à ajouter dans votre fichier de suivi ? Vraiment décourageant. Mais cette fois, c’est différent. La banque vous invite à un entretien. Votre profil lui semble intéressant. Vous ressentez un sentiment de soulagement. Presque de contentement. Enfin une nouvelle positive ! Mais une inquiétude émerge. Elle est petite, mais elle grandit. Suis-je vraiment prêt pour cet entretien ? Comment répondre aux questions techniques dans un entretien M&A ? Devrais-je repousser la date de l’entretien pour gagner un peu de temps de préparation ? Notre conseil, c'est d’éviter cela. En effet, les banques recrutent souvent en « rolling basis ». Cela signifie qu’elles arrêtent le process de recrutement dès qu’elles ont trouvé les bons candidats. En faisant cela, vous risquez donc de passer à côté du process. Tout simplement. De plus, nous ajoutons un élément clé. Aujourd'hui, c'est possible de se préparer rapidement et efficacement aux entretiens M&A en suivant la formation Training You sur la plateforme. Par conséquent, aucune excuse ! On en reparle à la fin de l'article. Alors, comment aborder les questions techniques pendant l'entretien en M&A ? Dans cet article, nous parlons du rôle des questions techniques dans le process de recrutement en M&A ou Corporate finance. Ensuite, nous évoquons la méthodologie pour bien répondre aux questions techniques pendant l’entretien en M&A. Enfin, nous listons les thématiques qu’il faut absolument maîtriser pour réussir l'entretien en M&A. Les questions techniques en entretien M&A : qu'est-ce que c'est ? Les questions techniques testent votre maîtrise des concepts clés en finance d’entreprise. D'abord, les questions techniques sont présentes dans chaque entretien lors des premiers tours (avec les banquiers juniors). En moyenne, la partie technique représente deux tiers du temps pendant l'entretien. En général, l'entretien débute avec quelques questions de fit (pendant 5 à 10 minutes). Puis, l'intervieweur passe aux questions techniques. A la fin du process, quand vous rencontrez des banquiers plus seniors, le poids du fit augmente. Et celui de la technique diminue. Ensuite, les questions techniques sont plus importantes en France (et en Europe continentale) par rapport aux géographies anglophones. Pour les Summer Internships à Londres ou dans d'autres géographies anglophones, les questions techniques sont la plupart du temps plus basiques. Mais en France, la technique est beaucoup plus poussée. Et les attentes des recruteurs sont bien pus élevés. Enfin, une bonne préparation est primordiale. Contrairement à d'autres domaines, c'est impossible de réussir un entretien en M&A ou plus largement en Corporate Finance sans maîtriser les questions techniques. Par conséquent, la meilleure chose à faire, c'est se préparer efficacement ! Comment répondre aux questions techniques pendant un entretien M&A ? Avant d'aborder les questions techniques auxquelles vous devez vous préparer, examinons quelques conseils sur la manière d'y répondre pendant un entretien de M&A. Règle 1 : Être structuré Premièrement, le candidat doit répondre de manière structurée. En effet, des réponses imprécises sont presque toujours un facteur de veto lors d'un entretien. N'oubliez pas que l'entretien est une courte fenêtre pendant laquelle les recruteurs évaluent si vous êtes prêt à répondre à un client et évoluer de manière efficace en tant que membre de l'équipe. Ainsi, nous suggérons de répondre aux questions techniques en commençant par une phrase de synthèse : « Il existe 3 méthodes comptables de consolidation ». Ensuite, vous pouvez poursuivre votre réponse en passant en revue les éléments mentionnés dans la synthèse : « D'abord, la première est… . Ensuite, la deuxième est … . Enfin, la troisième est … .». La structure permet à l'intervieweur de suivre plus facilement la réponse. Et elle donne une excellente image de vous. Règle 2 : Répondre uniquement à la question posée Deuxièmement, le candidat doit répondre à la question posée. Pas moins, pas plus. Une erreur que font les candidats pendant les entretiens, c'est de mentionner plus que ce qui est demandé. Quel est le danger ? Vous vous exposez à des questions de relance sur le nouveau point abordé. Pourquoi pas ? Mais il faut alors être à l'aise ! Par exemple, la question posée est : « Quelles sont les étapes d'un DCF ? ». Et votre réponse commence par : « La première étape consiste à calculer le Free Cash Flow sur une période de prévision, qui est généralement de 5 ans. ». Une question sur la durée de l'horizon explicite risque de venir ! N'oubliez pas : L'entretien évalue l'étendue de vos connaissances techniques et test comment vous pourriez réagir en situation de stress. La réponse est légitime, mais le dernier morceau de la phrase (sur la durée générale de la période de prévision) n'était pas strictement nécessaire pour répondre à la question. Et donc l'intervieweur (en particulier s'il joue le « bad cop ») pourrait relancer. Une question de relance serait : « Dans quels cas la période de prévision DCF est-elle plus longue que 5 ans ? ». L'entretien se dirige alors vers un point plus spécifique, qui n'était pas  et compliqué que la question initiale. L'entretien est un jeu qui permet au recruteur de sonder les faiblesses du candidat. Cependant, en tant que personne interrogée, vous pouvez aussi façonner le déroulement de l'entretien en fonction de ce que vous dites Par conséquent, notre conseil pour traiter les questions techniques lors des entretiens en M&A, c'est de jouer en toute sécurité. Règle 3 : Ne pas donner une réponse dont vous n'êtes pas certain à 100% Troisièmement, le candidat doit inspirer confiance. Il faut non seulement connaître les notions, mais les comprendre. Cela fait suite à ce que nous avons dit à propos de la sécurité. Tout ce que vous dites lors d'un entretien peut être contesté. La tentation d'afficher l'étendue de vos connaissances peut se retourner contre vous si vous n'êtes pas en mesure de répondre aux questions de relance du recruteur. Par conséquent, ne donnez pas de munitions additionnelles à l'intervieweur en mentionnant quelque chose que vous ne seriez pas capable d'expliquer. Par exemple, on vous demande : « Comment calculer le coût du capital ? ». Vous commencez votre réponse en disant : « Il existe différentes façons d'estimer le coût du capital, mais la formule généralement utilisée est celle du WACC. ». Ici, l'intervieweur peut vous mettre au défi en demandant quelles autres méthodes vous connaissez. Pas facile ! C'est très bien si vous pouvez répondre à la question. Mais si ce n’est pas le cas, une question initialement simple devient difficile et joue en votre désavantage. Règle 4 : Ne pas avoir peur de dire que vous ne savez pas Quatrièmement, les intervieweurs préfèrent de loin les candidats qui ont l'humilité de reconnaître leurs limites dans leurs connaissances. De toute évidence, dire « Je ne sais pas, mais je vais proposer une réflexion » peut s'avérer efficace. Evidemment, face à une question basique comme « Quels sont les différents éléments du Bridge ? », cette réponse est mal venue et risque d'être éliminatoire. Cependant, pour des questions plus complexes, reconnaitre de ne pas savoir tout en proposant une ébauche de réflexion (c'est important de montrer qu'on peut réfléchir sur la base de ses connaissances), cela sera plutôt bien considéré. Quels sujets faut-il réviser pour les questions techniques en entretien M&A ? Les questions techniques en entretien M&A portent sur 5 thématiques Comptabilité, Bridge, Valorisation, Merger et LBO. Prenons quelques exemples. 1) Questions techniques en entretien M&A : Comptabilité Connaitre et comprendre les 3 états financiers (compte de résultat, bilan et tableau des flux de trésorerie) Liens entre les 3 états financiers Méthodes de consolidation comptable > Découvrir notre cours en ligne Comptabilité   2) Questions techniques en entretien M&A : Bridge Valeur des capitaux propres (Equity Value) vs Valeur d’entreprise (Enterprise Value) Différents éléments du « Bridge » > Découvrir notre cours en ligne Bridge   3) Questions techniques en entretien M&A : Valorisation Méthodes analogiques : comparables boursiers et transactions précédentes Méthode intrinsèque : DCF Autres méthodes : Share Price, Target Price, LBO, méthodes patrimoniales > Découvrir notre cours en ligne Valorisation   4) Questions techniques en entretien M&A : Merger Principes des fusions et acquisitions : motivation de l'acquéreur, méthodes de financement, synergies Analyse de relution / dilution Impact d’une acquisition sur la valeur d’entreprise Découvrir notre cours en ligne Merger      5) Questions techniques en entretien M&A : LBO Principes sur les LBO : définition, structure, leviers de création de valeurs Etapes d’un LBO Financement du LBO (avec les différents types de dette) LBO Paper > Découvrir notre cours en ligne LBO   Comment s'entraîner aux questions techniques pour un entretien M&A ? Nous espérons que le sujet des questions techniques dans un entretien en M&A est moins opaque maintenant. Pour avoir une préparation exhaustive à toutes les questions et concepts techniques testés lors des entretiens, vous pouvez retrouver notre formation complète. Elle regroupe tout ce que vous devez connaître pour réussir un process de recrutement : questions de fit, questions techniques, exercices et cas pratiques, tests d’entraînement, fiches sur les banques et les fonds d’investissement, podcasts avec des professionnels du secteur. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Guillaume Pommier

6 min de lecture

Retour d'expérience
Comment travailler en M&A chez BNP Paribas ?

« Diversifier ses sources d’apprentissage n’est pas forcément utile et cela peut vous embrouiller un peu. Il est préférable de prendre quelque chose de fiable et qui traite toutes les thématiques. C’est le cas de Training You. ». Diplômé de l’EDHEC, Timothé Oum a réalisé deux stages en M&A chez PwC puis à la Société Générale avant de rejoindre BNP Paribas en tant qu’analyste M&A. Dans cet article, il évoque son parcours, les process de recrutement et les missions des juniors en poste. Comment as-tu découvert l’univers du M&A et pourquoi celui-ci t’a intéressé ? Dès mon arrivée à l’EDHEC, j’ai voulu faire de la finance. Et c’est en échangeant avec des professionnels de différents domaines sur LinkedIn et des forums que j’ai découvert le métier du M&A. Ce qui m’a attiré, et d’ailleurs cela s’est confirmé pendant mes expériences, c’est 3 choses. D’abord, le M&A est un métier très « central » avec des problématiques passionnantes. Ensuite, c’est un métier dans lequel il faut être polyvalent car on travaille sur des missions très différentes. Enfin, l’intensité du métier permet une forte courbe d’apprentissage, à la fois sur les hard skills et les soft skills. Après ta première année à l’EDHEC, tu as réalisé un stage de 4 mois chez Accenture en Analyse Financière. Est-ce que tu voulais déjà faire du M&A et comment as-tu décroché ce premier stage ? Un premier stage est toujours très difficile à obtenir en M&A sans expérience professionnelle. D’ailleurs, j’ai perdu pas mal de temps chercher exclusivement en M&A... Aujourd’hui, je pense qu’il faut diversifier ses recherches et postuler aussi dans d’autres structures ou métiers en finance, comme le Contrôle de gestion, la Comptabilité ou l’Audit interne. Ensuite, cela sera à vous de savoir bien valoriser ce premier stage sur votre CV et dans votre lettre de motivation. Tu as aussi fait un Spring chez Bank of America à Londres. Peux-tu nous dire comment tu as réussi à décrocher ce stage et en quoi il consiste ? Le Spring est une semaine d’observation en avril pendant laquelle l’étudiant fait ce qu’on appelle du « shadowing ». Concrètement, nous observons des banquiers qui évoluent dans une division de la banque. Pour moi, c’était en Investment Banking. Plusieurs sessions de networking et de résolution de Case Studies sont aussi organisées. Enfin, le Spring se termine avec un Assessment Center où nous passons des entretiens pour décrocher un Summer Internship. Ce type de stage est considéré comme la voie royale pour décrocher à la fois un Summer et ensuite un Full-time à Londres ou Paris dans une grande banque anglo-saxonne. A l’époque, j’ai postulé à toutes les banques de manière très rigoureuse pour le décrocher. En effet, les banques recrutent souvent en rolling-basis, c’est-à-dire que les premières personnes qui postulent sont celles qui pourront être sélectionnées en priorité. Entre août et octobre, il faut rester à jour sur la sortie des offres. Pour faire la différence dans ce process de recrutement, les activités extra-scolaires peuvent être misent intelligemment en valeur dans la lettre de motivation. Car elles comptent bien plus que vos connaissances techniques ! Tu as ensuite réalisé deux stages en M&A chez PwC et à la Société Générale lors de ta césure. Peux-tu nous parler de ces expériences et quelle est la différence entre faire du M&A dans un Big Four et dans une grande banque française ? La différence, c’est déjà la taille des entreprises avec lesquelles on travaillait. Chez PwC c’était plutôt du small/mid cap. Chez Société Générale, c’était davantage du large cap. J’étais content de commencer en mid cap. Et je le recommande. Car nous sommes plus exposés et avons une vision plus globale d’un process M&A. Cela permet d’avoir du recul sur le métier et de se rendre compte de notre marge de progression. Pendant mon stage chez PwC, j’ai vraiment bénéficié de cette exposition. Par exemple, j’ai travaillé seul sur un infomemo directement avec un Managing Director. J’étais proche du client. Chez Société Générale, nous travaillions plus sur des entreprises cotées. L’information était facile à obtenir. Et le travail consistait à la traiter et faire des analyses. Les deals et les problématiques étaient plus complexes. En conclusion, les deux ont leurs avantages. Mais encore une fois, je recommande de commencer en mid cap et de découvrir ensuite le large cap. Après cette année de césure, comment as-tu rejoint directement BNP Paribas en tant qu’analyste M&A sans passer par un stage de fin d’études ? J’ai beaucoup networké à la fin de ma césure pour décrocher cette offre ! J’ai contacté environ 300 personnes. Je tenais un Excel pour tracker mes interactions et gagner du temps. De plus, j’avais une offre de CDI à la Société Générale suite à mon stage. Cela m’a permis d’accélérer le process avec BNP Paribas… Je conseille de parler de vos process en cours à la fin des entretiens car cela montre que votre profil est attractif. Justement, quels sont tes conseils pour décrocher un entretien ? Votre candidature doit être excellente. Le plus important, c’est le CV. Il faut faire attention aux erreurs de grammaire, typos et mauvais formats. En effet, c’est la première image qu’on renvoie. Pour les expériences professionnelles, n’hésitez pas à mentionnez des exemples concrets et des chiffres. Cela sera apprécié. Aussi, il ne faut pas négliger la partie extra-scolaire. Parlez de vos sports, associations, etc. Cela peut créer un lien avec le recruteur. Ensuite, le networking est essentiel ! J’ai passé 60% de mon temps à networker dans mes candidatures. Et j’ai trouvé tous mes stages par LinkedIn. Pour contacter des professionnels, je conseille d’accompagner votre invitation par un petit message, en étant précis et pas trop direct. Mentionnez plutôt votre volonté de discuter sur le métier et partager l’expérience du professionnel. J’avais contacté des professionnels entre 2 et 4 ans d’expérience pour un stage et des associates/VP pour le CDI. Surtout, n’hésitez pas à relancer si on ne vous répond pas et à entretenir la relation après un call, par exemple en les informant sur les étapes successives de votre parcours. La lettre de motivation vient dans un 3ème temps. Elle ne doit pas être trop longue, être vraiment personnalisée et bien argumentée. Quand on fait tout cela, on décroche des entretiens. Peux-tu nous donner des exemples de questions qui reviennent régulièrement ? Pour le fit, la première question sera toujours « Pouvez-vous vous présenter ? ». Ici, il faut être précis, structuré et efficace. Ensuite, le recruteur posera des questions sur votre motivation. Par exemple « Pourquoi le M&A ? », « Pourquoi la banque ? » ou « Pourquoi le mid ou le large cap ? ». C’est important d’avoir fait des recherches avant, de bien connaître les métiers et les entreprises dans lesquels vous postuler. Par exemple, vous pouvez justifier votre intérêt pour une banque par les échanges que vous avez eus avec des opérationnels. Si vous postulez dans une boutique qui a une expertise sectorielle, vous pouvez faire la différence en parlant de la dynamique du secteur, les multiples de valorisation ou quelques deals récents. Enfin, vous pouvez motiver un stage en mid cap par le degré d’exposition offert et en large cap avec la complexité des deals et leurs enjeux stratégiques. Et pour la technique ? Pour les questions techniques, j’ai beaucoup travaillé avec Training You et cela m’a beaucoup aidé ! Diversifier ses sources d’apprentissage n’est pas forcément utile et cela peut vous embrouiller un peu. Il est préférable de prendre quelque chose de fiable et qui traite toutes les thématiques. C’est le cas de Training You. Pour les thèmes principaux à connaître, il y a la Comptabilité (j’ai travaillé tous les cas que Training You propose sur la plateforme), le Bridge, la Valorisation, le LBO et les cas de Merger. Quelles sont les différences entre une candidature pour un stage et un CDI comme ce que tu as fait en M&A chez BNP Paribas ? Pour un CDI, les process sont plus longs et plus techniques. D’abord, plus longs. Pour BNP Paribas en M&A, j’ai passé 6 entretiens au total : 2 entretiens techniques avec un associate et un VP, 2 entretiens plus orientés sur le fit avec des MD, 1 entretien RH et enfin 1 entretien de groupe où on a travaillé sur un cas avec d’autres candidats. Ensuite, plus techniques. Ce sont les mêmes thématiques qui sont abordées. Mais la différence se fait sur le niveau l’approfondissement des sujets. Par exemple, dans un cas de LBO, vous aurez plus facilement une dette PIK à traiter plutôt qu’une dette classique. Dans le Bridge, on ira très loin sur votre compréhension des ajustements. Peux-tu nous parler d’une journée type d’un junior en M&A et quelles sont les différences entre le rôle du stagiaire et celui d’analyste ? L’avantage de ce métier, c’est qu’il n’y a pas de journée type, pas de routine ! Par exemple, je travaille en ce moment sur 4 exécutions... Non seulement les projets ne sont pas au même stade d’avancée, mais ils sont aussi sur des secteurs différents, traitent de sujets variés, avec des problématiques chez le client différentes. Prenons ma journée d’hier. Dans la matinée, j’ai répondu à mes mails puis j’ai travaillé sur la modification d’un information memorandum car nous avions reçu de nouvelles informations du client. Dans l’après-midi, j’ai participé à un meeting chez le client. C’était une expert session dans la phase de due diligence. Et en fin de journée, j’ai travaillé sur un modèle LBO sur Excel. Par rapport au stagiaire, l’analyste a plus de responsabilités. Il faut être encore plus rigoureux car le travail est envoyé directement à un banquier Senior ou au client. Il faut aussi savoir déléguer. Nous avons l’appui des stagiaires mais il faut bien le faire pour que le travail soit réalisé de manière efficace. Enfin, quel conseil donnerais-tu à un étudiant pour décrocher un stage ou CDI en M&A, par exemple chez BNP Paribas ? Il ne faut pas baisser les bras et jamais se décourager ! J’ai raté 14 entretiens avant d’avoir ma première offre en M&A chez PwC, je n’ai pas converti mon Spring en Summer, j’ai contacté plus de 300 personnes pour décrocher des entretiens… Et au final, je travaille comme analyste en M&A chez BNP Paribas. Pour retrouver notre webinaire avec Timothé, c'est ici : Tu veux débuter ta carrière en M&A et postuler chez BNP Paribas ? Comme Timothé l’a rappelé, cela n’est jamais facile de dérocher une offre ! Se préparer aux entretiens est primordial et il faut le faire de la bonne manière. Pour cela, ne vous dispersez pas avec des ressources multiples, retrouvez tout ce dont vous avez besoin sur Training You, la 1ère plateforme de préparation en ligne aux entretiens en Corporate Finance avec : +60 heures de formation, 22 cous en M&A et Corporate Finance, +300 exercices et cas pratiques pour s’entraîner, des fiches sur les entreprises et des podcasts exclusifs avec des professionnels. Faites comme Timothé et +6 000 étudiants : décrocher le stage de vos rêves avec Training You ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Tiffany Escudero

7 min de lecture