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Quelle est la différence entre le ROCE et le ROE ?

Par Guillaume Pommier

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5 min de lecture

L’objectif prioritaire d’une entreprise est généralement (si on exclue par exemple les entreprises à mission) de générer de la rentabilité. D’abord, rentabilité pour les actionnaires, ceux qui ont acheté ses actions et qui en sont les propriétaires. Ensuite, rentabilité pour les créanciers, ceux qui ont accepté de prêter de l’argent à l’entreprise pour financer son activité. Enfin, rentabilité pour tous les investisseurs, ceux qui ont cru en elle, qui ont investi en elle et qui espère évidemment en retirer un rendement (« return »). Cela tombe bien : le ROCE et le ROE sont deux notions comptables qui permettent justement de mesurer ce rendement des capitaux investis dans l’entreprise. Surtout, ces deux notions sont couramment évaluées lors des entretiens en M&A ou pour d’autres métiers en Corporate Finance (ex : Private Equity, Venture Capital, Leveraged Finance, etc.). Il est donc important de les connaitre.

Dans cet article, nous allons d’abord définir le ROCE et le ROE, puis rappeler leur formule de calcul et enfin analyser ces deux notions.

Comment définir le ROCE et du ROE ?

Le ROCE et le ROE sont deux notions comptables qui mesurent la rentabilité des capitaux investis dans l’entreprise. Précisément :

  • Le ROCE ou « Return On Capital Employed » représente la rentabilité économique de l’entreprise, autrement dit sa rentabilité opérationnelle
  • Le ROE ou « Return On Equity » représente la rentabilité financière de l’entreprise, autrement dit la rentabilité des capitaux propres

Comment calculer le ROCE et le ROE ?

Le ROCE et le ROE sont des ratios, c’est-à-dire qu’ils sont calculés comme un pourcentage.

Le calcul du ROCE

D’abord, le ROCE se calcule de la manière suivante :

ROCE = NOPAT / Capital Employed

D’une part, le NOPAT (« Net Operating Profit After Tax ») correspond au résultat opérationnel après impôts, autrement dit l’EBIT après impôts. D’autre part, le Capital Employed est la valeur comptable de l’actif économique. Il correspond à la somme de l’actif immobilisé (les immobilisations corporelles, incorporelles et financières) et du BFR (les créances clients et les stocks diminués des dettes fournisseurs). Attention, ce montant fait référence au bilan économique et financier qui se construit avec d’un côté les emplois (actif) et de l’autre côté les ressources (passif). A l’inverse, le bilan comptable (qui est celui le plus souvent utilisé pour répondre aux questions de comptabilité en entretien) est construit avec l’actif immobilisé et l’actif circulant (les stocks, les créances clients, la trésorerie et des éléments de trésorerie équivalente) et non le BFR à l’actif.

Le calcul du ROE

Ensuite, le ROE se calcule de la manière suivante :

ROE = Résultat Net / Capitaux Propres

D’une part, le Résultat Net est l’agrégat final du compte de résultat qui se calcule comme la différence entre l’ensemble des produits et des charges de l’entreprise. D’autre part, les Capitaux Propres (« Equity ») sont la valeur comptable des Capitaux Propres (« Book Value »). Cette valeur est affichée dans les comptes de l’entreprise, précisément au passif de son bilan. Elle s’obtient en faisant la somme du capital social (l’argent apporté par les fondateurs au moment de la création de l’entreprise) et des résultats nets accumulés par l’entreprise et mis en réserve (donc non distribués sous la forme de dividendes aux actionnaires).

On doit parfois ajouter certains éléments comme les intérêts minoritaires pour calculer les capitaux propres. Pour en savoir plus sur cette notion, vous pouvez retrouver notre cours sur le Bridge EqV-EV sur la plateforme.

Comment analyser le ROCE et le ROE ?

L’analyse du ROCE

D’abord, le ROCE mesure la rentabilité des capitaux investis par l’ensemble des pourvoyeurs de fonds de l’entreprise, c’est-à-dire tous ceux qui ont financé l’actif économique (« Capital Employed »). Concrètement, si un investisseur (qu’il soit actionnaire ou créancier) investit 1 euro dans l’entreprise et que cela lui rapporte 20 centimes, alors la rentabilité opérationnelle des capitaux engagés est de 20%. Le ROCE sera donc de 20% ! Par conséquent :

  • Un ROCE élevé signifie que les stratégies d’utilisation du capital de l’entreprise sont efficaces
  • Un ROCE faible signifie au contraire qu’il y a du « gaspillage » dans les fonds alloués. Le management ne les alloue pas efficacement. Et il faut revoir la stratégie de l’entreprise (ex : réallocation des capitaux vers d’autres projets, cessions de certaines activités non stratégiques, etc.)

Le ROCE varie évidemment selon le secteur d’activité. Les analystes doivent donc comparer le ROCE d’une entreprise avec celui de ses concurrents (qui évoluent sur le même marché) ou suivre l’évolution du ROCE sur une période pour évaluer la cohérence avec laquelle le capital est utilisé.

Que faire pour augmenter le ROCE ? C’est simple : il faut être plus efficace. Pour cela, l’entreprise a deux leviers principaux. Premièrement, elle peut augmenter le NOPAT. Cela revient généralement à augmenter les revenus (chiffre d’affaires) ou à diminuer les coûts (Opex). Deuxièmement, elle peut diminuer le capital utilisé pour générer le NOPAT. Cela peut se faire de plusieurs manières. Par exemple, l’entreprise peut céder des actifs non rentables (c’est-à-dire qui ne contribuent pas ou peu à la rentabilité) ou restructurer certaines dettes (c’est un refinancement avec des taux plus bas).

L’analyse du ROE

Ensuite, le ROE mesure seulement la rentabilité des capitaux propres investis par les actionnaires de l’entreprise, c’est-à-dire ceux ont financé les capitaux propres. Concrètement, si un actionnaire injecte 1 euro dans l’entreprise pour acheter des actions et que cela lui rapporte 10 centimes, alors la rentabilité financière des capitaux engagés est de 10%. Le ROE s’élève donc à 10% !

Tout cela est très bien, mais le ROCE comme le ROE sont des notions comptables. Que disent-elles sur la création de valeur pour les investisseurs ? Pour en savoir plus, vous pouvez visionner notre cours de Comptabilité sur la plateforme.

D’ailleurs, existe-t-il un lien entre ces deux ratios ? Oui, la rentabilité financière (ROE) est égale à la somme de la rentabilité économique (ROCE) et d’un effet de levier. Précisément, on a :

ROE = ROCE + (ROCE – Coût de la dette) x (DN/CP)

Avec :

DN : Dette financière nette
CP : Valeur comptable des capitaux propres

C’est l’effet de levier qui fait la liaison mathématique entre le ROE et le ROCE et qui permet sous certaines conditions de maximiser le ROE. Comment se manifeste ce lien ?

  • Si ROCE > Coût de la dette, alors l’entreprise bénéficie d’un effet de levier. Dans ce cas, l’endettement permet d’augmenter le ROE de l’entreprise. En fait, le résultat opérationnel après impôt (dont dépend le ROCE) couvre plus que nécessaire les intérêts financiers (qui dépendent du coût de la dette)
  • Si ROCE < Coût de la dette, alors l’entreprise subit un effet massue. Dans ce cas, l’endettement dégrade le ROE de l’entreprise. Ici, le résultat opérationnel après impôt ne permet pas de couvrir l’intégralité des intérêts financiers

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Qu’est-ce que l’EBITDA ?

L’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) est une notion clé en Corporate Finance. D’abord, il est régulièrement testé lors des entretiens en M&A ou pour d’autres métiers en Corporate Finance. Ensuite, il est fréquemment utilisé dans le travail quotidien du banquier d’affaires ou autre professionnel en Corporate Finance. Dans cet article, nous rappellerons d’abord la définition de l’EBITDA et ses méthodes de calcul. Ensuite, nous étudierons ses principaux cas d’applications en Corporate Finance. Définition de l’EBITDA L'EBITDA est un agrégat comptable et financier qui mesure la performance opérationnelle d'une entreprise, c’est-à-dire sa capacité à générer un résultat avec son activité opérationnelle (avant la prise en compte de la politique d’investissement, la politique financière ou les potentielles optimisations fiscales réalisées par l’entreprise). S'il est positif, cela signifie que l’entreprise génère un profit de son activité opérationnelle. C'est un bon signe pour la santé financière de l’entreprise S'il est négatif, cela signifie que l’entreprise génère une perte de son activité opérationnelle. C'est une alarme pour la santé financière de l’entreprise L’EBITDA tire son appellation d’un acronyme anglais composé de : « Earnings » (le résultat provenant de l’activité de l’entreprise) « Before » (on ne prend pas en compte dans ce résultat différents éléments) « Interest » (les intérêts financiers font partie de ces éléments car ils sont liés à la politique financière de l’entreprise) « Taxes » (les impôts font aussi partie de ces éléments, car ils sont liés à la politique fiscale de l’entreprise) « Depreciation and Amortization » (les dépréciations et amortissements font enfin partie de ces éléments car ils sont liés à la politique d’investissement de l’entreprise) Méthodes de calcul de l’EBITDA L’EBITDA s’obtient de deux manières principales : 1) La méthode de calcul courante à partir du chiffre d’affaires Il s’agit de la méthode la plus couramment utilisée : EBITDA = Chiffre d’affaires (Revenue) – Coûts d’exploitations (Opex) Parmi les coûts d’exploitations, on distingue les coûts directs ou COGS (Cost of Good Sold) qui varient en fonction du volume d’activité de l’entreprise (ex : les matières premières) et les coûts indirects ou SG&A (Selling, General & Administration) qui ne varient pas en fonction du volume d’activité de l’entreprise (ex : les salaires). 2) La méthode la moins courante à partir du résultat net Cette méthode de calcul (dite aussi la « méthode additive ») est moins utilisée mais demeure intéressante à connaître : EBITDA = Résultat net + Impôt sur les sociétés + Résultat financier + Résultat exceptionnel + D&A Cela revient à partir de l’agrégat final du compte de résultat (le résultat net) puis à ajouter l’ensemble des éléments entre l’EBITDA et le résultat net, c’est-à-dire : L’impôt sur les sociétés (IS) Le Résultat financier, calculé comme la différence entre les produits financiers et les charges financières Le Résultat exceptionnel, calculé comme la différence entre les produits non récurrents et les charges non récurrentes Les D&A, qui sont les dotations aux provisions et amortissements  Quelle est la différence entre l’EBITDA et l’EBE ? L’EBITDA ne fait pas partie des « Soldes Intermédiaires de Gestion » dans la comptabilité française. Pourquoi ? C'est une notion anglo-saxonne. En France, on parle plus généralement de l’EBE ou « Excédent Brut d’Exploitation », qui lui est très proche. Les deux notions sont proches mais on observe trois différences : La participation et l’intéressement sont inclus dans l’EBITDA mais exclus de l’EBE Les produits et charges exceptionnels sont inclus dans l’EBITDA mais exclus de l’EBE. C’est ici assez théorique (au sens littéral de EBITDA) car ces éléments sont en pratique quasi toujours retranchés après l’EBITDA par les entreprises Les provisions d’exploitation (dotations et reprises sur stocks et créances clients) sont exclus de l’EBITDA mais inclus dans l’EBE Pour obtenir tous les détails sur ces ajustements entre les deux notions, vous pouvez visionner notre cours dédié à la comptabilité sur la plateforme Training You Comment utiliser l’EBITDA ? L’EBITDA a plusieurs applications concrètes. 1) Les applications de l’EBITDA dans l’analyse financière L’EBITDA comme mesure de la performance opérationnelle D’abord, il permet de mesurer la rentabilité opérationnelle d'une entreprise. C’est le meilleur indicateur de la performance opérationnelle de l’entreprise. En effet, il mesure sa capacité à utiliser efficacement ses actifs pour générer un résultat opérationnel. Par conséquent, les parties prenantes de l’entreprise (auditeurs, analystes financiers, investisseurs, etc.) suivent de près la génération de l’EBITDA pour émettre un avis sur le cycle d’exploitation de l’entreprise. D’ailleurs, ils calculent généralement le ratio EBITDA/Chiffre d’affaires (appelé aussi la marge d’EBITDA) pour mesurer le niveau de cette performance opérationnelle. Evidemment, la marge d’EBITDA dépend aussi du secteur d’activité de l’entreprise. Mais ce ratio demeure un indicateur pertinent pour comparer la rentabilité de différentes entreprises appartenant à un même secteur. L’EBITDA comme indicateur clé de la solvabilité Ensuite, il permet de mesurer la solvabilité de l’entreprise. La solvabilité mesure sa capacité à rembourser sa dette financière sur le moyen et long terme. Dans ce cas, ce sont les créanciers de l’entreprise qui suivent de près l’EBITDA et qui le comparent généralement au niveau de dette financière nette (somme des dettes financières à court terme et long terme diminuée de la trésorerie de l’entreprise). D’ailleurs, ils calculent le ratio Dette Financière Nette/EBITDA (appelé aussi le levier financier) pour mesurer le niveau de solvabilité de l’entreprise. Au-delà de 3 fois, on considère souvent que l’entreprise est trop endettée par rapport à sa capacité à générer de la richesse. Bien-sûr, il existe là encore des exceptions et des différences en fonction des secteurs d’activité. L’EBITDA comme proxy du flux de trésorerie opérationnel Enfin, il peut être utilisé comme une approximation du niveau de flux de trésorerie opérationnel de entreprise (« Operating Cash Flow »). Ainsi, il mesure la capacité de l’entreprise à générer des flux de trésorerie à partir de son activité opérationnelle. Cependant, il est important de rappeler que l'EBITDA intègre certains éléments qui ne sont pas des flux de trésorerie réels pour l’entreprise tels que : Les créances clients ou les stocks (intégrés dans le chiffre d’affaires et donc dans l’EBITDA mais qui ne correspondent pas encore à des entrées de trésorerie pour l’entreprise) Les dettes fournisseurs (intégrées dans le chiffre d’affaires et donc dans l’EBITDA mais qui ne correspondent pas encore à des sorties de trésorerie pour l’entreprise) 2) Les applications de l’EBITDA dans la valorisation L’EBITDA comme agrégat de référence pour les multiples de l’Entreprise Value D’abord, dans le cadre d’une valorisation avec les méthodes analogiques (comparables boursiers et transactions précédentes), il est l’agrégat de base du multiple le plus souvent utilisé, à savoir Enterprise Value/EBITDA. Pourquoi ? Car les évaluateurs apprécient le rapport entre la valeur de l’entreprise et sa performance opérationnelle. Encore une fois, le niveau du multiple Enterprise Value/EBITDA dépend aussi de l’industrie. Dans certains cas, les sociétés sont aussi valorisées à l’aide du multiple Enterprise Value/EBITDA–Capex, qui permet de prendre en compte la politique d’investissement de l’entreprise. Ce multiple est surtout pertinent pour les entreprises qui évoluent dans des secteurs à fortes intensité capitalistique (ex : sidérurgie, chimie, bâtiment, etc.). L’EBITDA est considéré comme un agrégat de base fiable pour un multiple car il représente la performance opérationnelle de l’entreprise. Souvent, l’EBITDA est aussi analysé par les analystes en Transaction Services, dont le métier consiste à certifier les principaux agrégats de l’entreprise dans un cadre transactionnel, souvent une opération M&A. Les équipes Transaction Services (par exemple dans les principaux cabinets d’audit : EY, KPMG, Deloitte et PwC) font des retraitements (ou ajustements) pour arriver à ce qu’on appelle l’EBITDA « normatif » (qui représente l'agrégat que peut générer l’entreprise à long terme en suivant une activité « normale). Et c’est cet EBITDA « normatif » qui servira de base au multiple de valorisation. Ces principaux ajustements sont expliqués dans le cours de Transaction Services sur la plateforme Training You. L’EBITDA comme point de départ du calcul du FCFF dans le DCF Ensuite, dans le cadre d’une valorisation avec la méthode du DCF (« Discounted Cash Flow), il peut être utilisé comme le point de départ pour calculer le « Free Cash Flow to the Firm » (ou « FCFF »). De cette manière, cela n’est pas nécessaire de procéder à un ajustement sur les D&A qui ne sont pas encore déduites de l'EBITDA. Et cela peut simplifier le calcul du FCFF. On a : FCFF = EBITDA - Impôt - Capex - Variation du BFR avec : Impôt = EBIT x (1-t) car il faut le calculer sur l’EBIT (le dernier agrégat pré-intérêts financiers au compte de résultat, qui ne prend donc pas en compte la structure financière de l’entreprise) Capex = Dépenses d’investissement de l’année Variation du BFR = BFR cette année - BFR l’année dernière Cependant, certains évaluateurs préfèrent prendre l'EBIT (« Earnings Before Interest and Taxes ») plutôt que l'EBITDA comme point de départ et ajouter à cet agrégat les D&A. En fin de compte, le choix entre EBITDA ou EBIT dépend des préférences et besoins de l'analyste. Cependant, il est important de noter que chaque approche présente des avantages et inconvénients. En conclusion, l'EBITDA est l’une des notions les plus importantes en Corporate Finance. Elle est à la fois essentielle pour faire l’analyse financière d’une entreprise et pour la valoriser. Surtout, c’est une notion à bien connaitre pour vos entretiens dans le secteur ! Vous souhaitez travailler en M&A ou Corporate Finance ? Les entreprises sont sélectives et les recrutements sont évidemment très concurrentiels. C’est important d’être bien préparé ! Pour vous aider, Training You est la 1ère plateforme de préparation aux entretiens en M&A, Private Equity et autres métiers en Corporate Finance. La plateforme contient plus de 60 heures de formation pour tout réviser et être au prêt le jour J : des cours pour préparer le fit et réviser la technique financière (y compris un cours sur les LBO et un cours complet sur les entretiens en Private Equity), des exercices et cas pratiques pour pratiquer à votre rythme, des fiches sur les banques et fonds d’investissement pour vous acculturer au secteur et des podcasts avec des professionnels du secteur pour obtenir des retours d’expériences. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! 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Par Ziad Sebti

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5 thématiques pour réviser les questions techniques en entretien M&A

Les questions techniques sont essentielles dans un entretien M&A. Vous venez de recevoir une notification. Oui, c’est un mail qui provient d’une banque d'affaires à laquelle vous aviez soumis votre candidature. Petit moment de stress. Est-ce encore un refus ? Comme ceux reçus ces derniers jours. S'agit-il d'un autre « non » à ajouter dans votre fichier de suivi ? Vraiment décourageant. Mais cette fois, c’est différent. La banque vous invite à un entretien. Votre profil lui semble intéressant. Vous ressentez un sentiment de soulagement. Presque de contentement. Enfin une nouvelle positive ! Mais une inquiétude émerge. Elle est petite, mais elle grandit. Suis-je vraiment prêt pour cet entretien ? Comment répondre aux questions techniques dans un entretien M&A ? Devrais-je repousser la date de l’entretien pour gagner un peu de temps de préparation ? Notre conseil, c'est d’éviter cela. En effet, les banques recrutent souvent en « rolling basis ». Cela signifie qu’elles arrêtent le process de recrutement dès qu’elles ont trouvé les bons candidats. En faisant cela, vous risquez donc de passer à côté du process. Tout simplement. De plus, nous ajoutons un élément clé. Aujourd'hui, c'est possible de se préparer rapidement et efficacement aux entretiens M&A en suivant la formation Training You sur la plateforme. Par conséquent, aucune excuse ! On en reparle à la fin de l'article. Alors, comment aborder les questions techniques pendant l'entretien en M&A ? Dans cet article, nous parlons du rôle des questions techniques dans le process de recrutement en M&A ou Corporate finance. Ensuite, nous évoquons la méthodologie pour bien répondre aux questions techniques pendant l’entretien en M&A. Enfin, nous listons les thématiques qu’il faut absolument maîtriser pour réussir l'entretien en M&A. Les questions techniques en entretien M&A : qu'est-ce que c'est ? Les questions techniques testent votre maîtrise des concepts clés en finance d’entreprise. D'abord, les questions techniques sont présentes dans chaque entretien lors des premiers tours (avec les banquiers juniors). En moyenne, la partie technique représente deux tiers du temps pendant l'entretien. En général, l'entretien débute avec quelques questions de fit (pendant 5 à 10 minutes). Puis, l'intervieweur passe aux questions techniques. A la fin du process, quand vous rencontrez des banquiers plus seniors, le poids du fit augmente. Et celui de la technique diminue. Ensuite, les questions techniques sont plus importantes en France (et en Europe continentale) par rapport aux géographies anglophones. Pour les Summer Internships à Londres ou dans d'autres géographies anglophones, les questions techniques sont la plupart du temps plus basiques. Mais en France, la technique est beaucoup plus poussée. Et les attentes des recruteurs sont bien pus élevés. Enfin, une bonne préparation est primordiale. Contrairement à d'autres domaines, c'est impossible de réussir un entretien en M&A ou plus largement en Corporate Finance sans maîtriser les questions techniques. Par conséquent, la meilleure chose à faire, c'est se préparer efficacement ! Comment répondre aux questions techniques pendant un entretien M&A ? Avant d'aborder les questions techniques auxquelles vous devez vous préparer, examinons quelques conseils sur la manière d'y répondre pendant un entretien de M&A. Règle 1 : Être structuré Premièrement, le candidat doit répondre de manière structurée. En effet, des réponses imprécises sont presque toujours un facteur de veto lors d'un entretien. N'oubliez pas que l'entretien est une courte fenêtre pendant laquelle les recruteurs évaluent si vous êtes prêt à répondre à un client et évoluer de manière efficace en tant que membre de l'équipe. Ainsi, nous suggérons de répondre aux questions techniques en commençant par une phrase de synthèse : « Il existe 3 méthodes comptables de consolidation ». Ensuite, vous pouvez poursuivre votre réponse en passant en revue les éléments mentionnés dans la synthèse : « D'abord, la première est… . Ensuite, la deuxième est … . Enfin, la troisième est … .». La structure permet à l'intervieweur de suivre plus facilement la réponse. Et elle donne une excellente image de vous. Règle 2 : Répondre uniquement à la question posée Deuxièmement, le candidat doit répondre à la question posée. Pas moins, pas plus. Une erreur que font les candidats pendant les entretiens, c'est de mentionner plus que ce qui est demandé. Quel est le danger ? Vous vous exposez à des questions de relance sur le nouveau point abordé. Pourquoi pas ? Mais il faut alors être à l'aise ! Par exemple, la question posée est : « Quelles sont les étapes d'un DCF ? ». Et votre réponse commence par : « La première étape consiste à calculer le Free Cash Flow sur une période de prévision, qui est généralement de 5 ans. ». Une question sur la durée de l'horizon explicite risque de venir ! N'oubliez pas : L'entretien évalue l'étendue de vos connaissances techniques et test comment vous pourriez réagir en situation de stress. La réponse est légitime, mais le dernier morceau de la phrase (sur la durée générale de la période de prévision) n'était pas strictement nécessaire pour répondre à la question. Et donc l'intervieweur (en particulier s'il joue le « bad cop ») pourrait relancer. Une question de relance serait : « Dans quels cas la période de prévision DCF est-elle plus longue que 5 ans ? ». L'entretien se dirige alors vers un point plus spécifique, qui n'était pas  et compliqué que la question initiale. L'entretien est un jeu qui permet au recruteur de sonder les faiblesses du candidat. Cependant, en tant que personne interrogée, vous pouvez aussi façonner le déroulement de l'entretien en fonction de ce que vous dites Par conséquent, notre conseil pour traiter les questions techniques lors des entretiens en M&A, c'est de jouer en toute sécurité. Règle 3 : Ne pas donner une réponse dont vous n'êtes pas certain à 100% Troisièmement, le candidat doit inspirer confiance. Il faut non seulement connaître les notions, mais les comprendre. Cela fait suite à ce que nous avons dit à propos de la sécurité. Tout ce que vous dites lors d'un entretien peut être contesté. La tentation d'afficher l'étendue de vos connaissances peut se retourner contre vous si vous n'êtes pas en mesure de répondre aux questions de relance du recruteur. Par conséquent, ne donnez pas de munitions additionnelles à l'intervieweur en mentionnant quelque chose que vous ne seriez pas capable d'expliquer. Par exemple, on vous demande : « Comment calculer le coût du capital ? ». Vous commencez votre réponse en disant : « Il existe différentes façons d'estimer le coût du capital, mais la formule généralement utilisée est celle du WACC. ». Ici, l'intervieweur peut vous mettre au défi en demandant quelles autres méthodes vous connaissez. Pas facile ! C'est très bien si vous pouvez répondre à la question. Mais si ce n’est pas le cas, une question initialement simple devient difficile et joue en votre désavantage. Règle 4 : Ne pas avoir peur de dire que vous ne savez pas Quatrièmement, les intervieweurs préfèrent de loin les candidats qui ont l'humilité de reconnaître leurs limites dans leurs connaissances. De toute évidence, dire « Je ne sais pas, mais je vais proposer une réflexion » peut s'avérer efficace. Evidemment, face à une question basique comme « Quels sont les différents éléments du Bridge ? », cette réponse est mal venue et risque d'être éliminatoire. Cependant, pour des questions plus complexes, reconnaitre de ne pas savoir tout en proposant une ébauche de réflexion (c'est important de montrer qu'on peut réfléchir sur la base de ses connaissances), cela sera plutôt bien considéré. Quels sujets faut-il réviser pour les questions techniques en entretien M&A ? Les questions techniques en entretien M&A portent sur 5 thématiques Comptabilité, Bridge, Valorisation, Merger et LBO. Prenons quelques exemples. 1) Questions techniques en entretien M&A : Comptabilité Connaitre et comprendre les 3 états financiers (compte de résultat, bilan et tableau des flux de trésorerie) Liens entre les 3 états financiers Méthodes de consolidation comptable > Découvrir notre cours en ligne Comptabilité   2) Questions techniques en entretien M&A : Bridge Valeur des capitaux propres (Equity Value) vs Valeur d’entreprise (Enterprise Value) Différents éléments du « Bridge » > Découvrir notre cours en ligne Bridge   3) Questions techniques en entretien M&A : Valorisation Méthodes analogiques : comparables boursiers et transactions précédentes Méthode intrinsèque : DCF Autres méthodes : Share Price, Target Price, LBO, méthodes patrimoniales > Découvrir notre cours en ligne Valorisation   4) Questions techniques en entretien M&A : Merger Principes des fusions et acquisitions : motivation de l'acquéreur, méthodes de financement, synergies Analyse de relution / dilution Impact d’une acquisition sur la valeur d’entreprise Découvrir notre cours en ligne Merger      5) Questions techniques en entretien M&A : LBO Principes sur les LBO : définition, structure, leviers de création de valeurs Etapes d’un LBO Financement du LBO (avec les différents types de dette) LBO Paper > Découvrir notre cours en ligne LBO   Comment s'entraîner aux questions techniques pour un entretien M&A ? Nous espérons que le sujet des questions techniques dans un entretien en M&A est moins opaque maintenant. Pour avoir une préparation exhaustive à toutes les questions et concepts techniques testés lors des entretiens, vous pouvez retrouver notre formation complète. Elle regroupe tout ce que vous devez connaître pour réussir un process de recrutement : questions de fit, questions techniques, exercices et cas pratiques, tests d’entraînement, fiches sur les banques et les fonds d’investissement, podcasts avec des professionnels du secteur. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Guillaume Pommier

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3 conseils pour décrocher un entretien en M&A ou Conseil en stratégie

L’obtention d’un entretien en M&A ou Conseil en stratégie n’est jamais facile. Et c’est encore plus le cas si vous ciblez les plus grandes banques (Lazard, Rothschild, Morgan Stanley, Goldman Sachs) ou plus prestigieux cabinets (McKinsey, BCG, Bain, Roland Berger, etc.). Pour augmenter vos chances, nous conseillons de travailler 3 aspects importants de votre candidature : le CV, la lettre de motivation et le networking. Conseil #1 pour décrocher un entretien en M&A ou Conseil en stratégie : Avoir un CV irréprochable Le CV est un document fondamental dans votre dossier de candidature. Sur la forme, le CV représente la « carte de visite » du candidat C’est le premier document professionnel que l’entreprise vous demande de partager. Surtout, vous le transmettez au tout début du process de recrutement. Par conséquent, c’est souvent sur la base du CV que la banque ou le cabinet construit son premiers avis sur le candidat. Alors, quels sont les exigences dans la rédaction du CV en M&A ou Conseil en stratégie ? Premièrement, vous devez être synthétique et aller « straight to the point ». Le CV doit faire une page, pas plus Deuxièmement, vous devez être structuré. Le CV comprend généralement 4 parties distinctes : 1) la formation, 2) les expériences professionnelles, 3) les compétences informatiques et langues et 4) les intérêts ou autres expériences (par exemples vos expériences associatives) Troisièmement, vous devez être rigoureux, sur la forme et sur le fond. La police doit être la même dans tout le document, à la fois pour les titres et les bullets. Vous pouvez par exemple utiliser le Times New Roman qui se répand beaucoup dans les CV. Les petites formes qui débutent vos phrases ou « bullets » sont toujours les mêmes (points, ronds, tirets). Le texte est correctement aligné à gauche et à droite. La numérotation est cohérente et respecte les best practices de ces secteurs. Les fautes d'orthographe ou « coquilles » sont interdites car quasiment éliminatoires. En effet, elles envoient un signal très négatif sur vous et votre capacité à travailler dans une banque d'affaires ou un cabinet de Conseil en stratégie Sur le fond, le CV permet de mettre en avant le profil du candidat Quels sont les profils les plus recherchés par les banques ou cabinets de Conseil en stratégie ? Premièrement, les banques et cabinets recrutent généralement des candidats qui suivent une formation « cible », souvent une école de commerce ou une école d’ingénieurs. Parfois, certains profils universitaires sont aussi ciblés. De plus, si vous envisagez de rejoindre une une boutique d'élite (Lazard, Rothschild, Messier & Associés, Centerview), une des buldge brackets (Goldman Sachs, Citi, J.P. Morgan, Morgan Stanley, Bank of America, etc.) ou un cabinet du top 10 (un « MBB », Roland Berger, Oliver Wyman, Kearney, etc.), il est recommandé d’avoir sur son CV une école parmi les mieux classées. Pour les profils « écoles de commerce », les formations les plus valorisées sont HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC, emlyon et Sciences Po. Pour les profils « ingénieurs », ces entreprises recruteront souvent à Polytechnique, Centrale, Ponts et Chaussées, Les Mines, l’ENSAE ou l’ENSAI. Si vous n’étudiez pas dans ces écoles, cela n’annihile pas complètement vos chances, mais cela les réduit. Et il faudra compenser ce déficit par d’autres aspects de votre candidature Deuxièmement, les banques et cabinets valorisent certaines expériences sur un CV. Pour la banque d'affaires, c'est souvent une première expérience en audit, Transaction Services ou un autre métier en lien avec le secteur Corporate Finance. Pour le Conseil en stratégie, on retrouve souvent des expériences en Corporate Finance, comme le M&A ou le Private Equity. Mais pas seulement ! Si vous avez sur votre CV une expérience dans une grande entreprise internationale, une startup ou sur un poste où vous avez développé certaines compétences recherchées en Conseil (travail en mode projet ou avec des chiffres), votre profil sera aussi très attractif  Conseil #2 pour décrocher un entretien en M&A ou Conseil en stratégie : Rédiger une bonne lettre de motivation La lettre de motivation est une opportunité unique de se distinguer des autres candidats. Démontrer votre motivation D’abord, elle permet de prouver votre motivation pour la banques ou le cabinet. Comment faire ? Le candidat doit nécessairement montrer dans sa lettre qu’il connait bien l'entreprise dans laquelle il postule et ses particularités par rapport aux autres acteurs du secteur. Pour renforcer sa connaissance de l'entreprise, vous avez trois possibilités : Premièrement, et c’est le plus simple, vous pouvez rechercher des informations directement sur le site de la banque ou du cabinet. A noter que vous avez aussi beaucoup d'informations dans nos fiches entreprises (à la fois pour les banques, les fonds d'investissement et les cabinets de Conseil en stratégie) Deuxièmement, et cela nécessite un peu plus d’efforts, vous pouvez participer à des évènements où vous allez rencontrer des banquiers ou consultants qui travaillent dans l'entreprise Troisièmement, et c’est ce qui prend le plus de temps, vous pouvez contacter des professionnels. Et leur proposer un call pour discuter de leur expérience Ce qui est important, c’est d’adapter sa lettre à chaque banque ou cabinet afin de montrer que vous avez compris où vous postulez, et ainsi éviter le risque de passer pour un « passager clandestin » qui a simplement vu de la lumière sur la plateforme Jobteaser. Construire votre lettre de motivation Ensuite, pour être le plus pertinent possible, vous devez être structuré et rigoureux dans votre lettre. Précisément, la lettre de motivation se compose de 5 parties : Un en-tête en haut avec des informations sur vous et l’intitulé du poste Quatre paragraphes : introduction, pourquoi la banque ou le cabinet, pourquoi vous, conclusion  Sur le format, la lettre de motivation répond aux mêmes exigences que le CV. Pour plus de détails, vous pouvez lire notre article sur La lettre de motivation en Conseil en stratégie. Conseil #3 pour décrocher un entretien en M&A ou Conseil en stratégie : Networker pour booster votre candidature Le networking est souvent sous-évalué par les candidats. Et pourtant, il facilite grandement les chances de décrocher un entretien. Avec une même formation et des expériences professionnelles équivalentes, le candidat qui « networke » bien décrochera toujours plus d’entretiens et augmentera donc ses chances d’obtenir un meilleure stage. Alors comment faire ? D’abord, vous devez être proactif. Vous ne devez jamais vous limiter à une candidature en ligne. Qu’elle soit spontanée, sur le site de la banque ou du cabinet, ou via une plateforme de recrutement comme Welcome to the Jungle ou Jobteaser. En effet, votre candidature sera malheureusement noyée dans une masse énorme et risque de passer à la trappe. Vous devez évidemment postuler en ligne, mais accompagner ensuite ces candidatures par d’autres éléments. Premièrement, vous pouvez participer à des évènements de networking collectif. Par exemple des forums écoles où vous retrouvez généralement les principales entreprises des secteurs. Des « études de cas » organisées sur les campus des écoles ou dans les locaux des banques ou cabinets. Ou encore des webinaires comme ceux régulièrement organisés par Training You Deuxièmement, vous pouvez contacter des professionnels directement. C’est le networking individuel. Pour cela, deux canaux sont très efficaces : Linkedin et les mails. Nous vous conseillons de contacter en priorité des banquiers ou consultants qui partagent un point commun avec vous. Ici, le réseau des alumni de votre école est d’une grande aide ! Enfin, au-delà de l’aide dans l’obtention de l’entretien, la participation à ces évènements ou les discussions avec des professionnels vont vous aider à connaitre davantage l'entreprise. Par conséquent, vous aurez des éléments intéressants à inclure dans votre lettre de motivation. Et en plus, vous pourrez les réutiliser pendant la partie fit de l’entretien. Pour plus de détails, vous pouvez lire notre article sur Pourquoi le networking est important dans le Conseil en stratégie ?. Vous souhaitez décrocher un entretien en M&A ou Conseil en stratégie ? Une candidature réussie en M&A ou Conseil en stratégie se base sur 3 piliers. Le premier, c’est le CV qui démontre l’attractivité de votre profil pour le secteur. Le second, c’est la lettre de motivation qui prouve votre intérêt pour rejoindre une banque ou un cabinet en particulier. Le troisième, c’est le networking qui boostera votre dossier de candidature par une possible recommandation en interne. Avec tout cela, vous devriez décrocher un maximum d’entretiens ! Et ensuite ? Décrocher l'entretien c’est bien. Le réussir, c’est encore mieux ! Pour cela, il faut être particulièrement bien préparé. Pour le M&A, les recruteurs évaluent chaque candidat sur le fit et surtout la compréhension de certains concepts financiers (retrouver notre article sur les questions techniques). Et pour le Conseil en stratégie, c'est important d'être prêt à la fois pour la partie fit et sur l'étude de cas. Pour les plus ambitieux, vous pouvez retrouvez tous nos contenus exclusifs dans nos Packs en ligne. Ils incluent en Corporate Finance : 22 cours (M&A, autres métiers en Corporate Finance, outils pratiques), +300 questions d'entretiens corrigées, 3 tests d'entraînement, 65 fiches banques et fonds et des podcasts avec des banquiers. Pour le Conseil en stratégie, ils contiennent : 20 cours (fit, framework, market sizings, etc.), +170 études de cas résolues en live au format vidéo (avec les dialogues entre le candidat et l'interviewer), 14 fiches secteurs, 17 fiches cabinets et des podcasts exclusifs avec des consultants. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves !Découvrir les cours en Corporate Finance Découvrir les cours en Conseil en stratégie


Par Guillaume Pommier

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