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Summer et Spring internship tracker

Le Career Tracker est une page dédiée aux étudiants qui souhaitent explorer les opportunités dans le domaine des banques d’affaires et fonds d’investissement à l’étranger Accédez facilement aux informations clés sur les dates de recrutement pour les summer et spring internships à Londres Préparez vos candidatures avec notre pack Summer pour ne laisser aucune place au hasard.

  • Agentis Capital

    Agentis Capital

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    Summer internship programme

    Opening date: Open - 5 September 2024 Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis

    Spring internship programme

    Opening date: Not yet Open (opening date last year: 1 November) Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis
  • Alantra

    Alantra

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    Summer internship programme

    Opening date: Open - FIG (19 August 2024) Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis

    Spring internship programme

    Opening date: Not yet Open Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis
  • Baird

    Baird

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    Summer internship programme

    Opening date: Open - 5 September 2024 Application deadline: Not yet Announced (deadline last year: 7 October 2022) Note: application on a rolling basis

    2024 Global Investment Banking - M&A Pitch competition

    Opening date: Open Application deadline: 2 September 2024 Note: fluency in English and German required
  • Bank of America

    Bank of America

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    Summer internship programme

    Opening date: OpenInvestment Banking, Global Capital Markets, Global Markets Sales & Trading (19 August 2024) Application deadline: 25 October 2024 Note: application on a rolling basis

    Spring internship programme

    Opening date: Applications Not yet Open Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis
  • Barclays

    Barclays

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    Summer internship programme

    Opening date: Open - 3 September 2024 Application deadline: Not Announced Note: application on a rolling basis

    Spring internship programme

    Opening date: Not yet Open (opening date last year: 20 January 2023) Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis
  • Berenberg

    Berenberg

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    Summer internship programme

    Opening date: Open - 5 September 2024 Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis
  • Blackrock

    Blackrock

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    Summer internship programme

    Opening date: Open (1 July 2024) Application deadline: - Investment business areas: 27 September 2024 - All other business areas: 25 October 2024 Note: application on a rolling basis

    Spring internship programme

    Opening date: Not yet Open Application deadline: - Investment business areas: Not yet Announced - All other business areas: Not yet Announced Note: application on a rolling basis
  • Blackstone

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    Summer internship programme

    Opening date: Applications across the different teams in the UK (e.g. Private Equity, PE Infrastructure, Private Wealth, Real Estate Acquisition etc.) now Open Application deadline: 27 October 2024 Note: application on a rolling basis

    Spring internship programme

    Opening date: Not yet Open Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis  
  • BNP Paribas

    BNP Paribas

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    Summer internship programme

    Opening date: Applications for the Global Markets, Global Banking & Technology teams in the UK are Open (6 August 2024) Application deadline:  22 September 2024 Note: application on a rolling basis

    Spring internship programme

    Opening date: Applications for the Global Banking and Global Markets programmes Not yet Open Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis

    Graduate programme

    Opening date: Applications for the Graduate programme Global Banking is Open (6 August 2024) Application deadline: 22 September 2024 Note: application on a rolling basis
  • BNY Mellon

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    Summer internship programme

    Opening date: Open - 5 August 2024 Application deadline: Not yet Announced (opening date last year: 31 December) Note: application on a rolling basis
  • Brevan Howard

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    Summer internship programme

    Opening date: Open - 12 July 2024 Application deadline: Not yet Announced Note: application on a rolling basis
  • Campbell Lutyens

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    Summer internship programme

    Opening date: Open Application deadline: 30 September Note: application on a rolling basis
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Préparation
Opérations M&A : Décryptage des principaux termes

Le domaine des fusions-acquisitions (M&A) regorge de termes techniques et d’anglicismes qui peuvent sembler opaques aux non-initiés. A cet égard, la partie juridique de ces opérations peut contenir beaucoup de termes qu’il faut maîtriser pour comprendre ce dont il retourne. Pour les étudiants qui s’orientent vers cette spécialité exigeante, maîtriser ce vocabulaire est essentiel afin de mieux comprendre les enjeux des transactions. C’est dans ce contexte qu’Hadrien Bourrellis, avocat associé du cabinet Reinhart Marville Torre a élaboré ce lexique. Il rassemble les notions clés et leur définition afin de vous offrir une compréhension claire et synthétique des termes les plus utilisés dans les opérations de cession, d’acquisition et de levée de fonds. Que vous soyez étudiant en droit, en finance ou en école de commerce, ce guide pratique vous accompagnera dans votre apprentissage et vous permettra d’appréhender plus sereinement les mécanismes du M&A.   Due diligence : Processus d’audit mené par un acheteur potentiel pour évaluer la situation financière, juridique et opérationnelle d’une entreprise avant une acquisition. Cela inclut l’examen des comptes, des contrats, des litiges et des risques potentiels, au regard d’une base documentaire (« data room ») mise à disposition par le vendeur et/ou la société-cible ainsi que des échanges de questions et des rencontres avec les équipes de ces derniers et leurs conseils. Dans le cadre d’une « Vendor Due Diligence » (ou « VDD »), le vendeur mène lui-même un audit préalable et en communique une synthèse aux acheteurs potentiels, généralement pour accélérer la remise d’offres.   Lettre d’intention (« letter of intent » ou « LOI ») : Document préliminaire et non contraignant qui résume les principaux termes d’une opération envisagée, tels que le périmètre, le prix, les conditions et les délais. Elle sert de base de discussion avec les acheteurs potentiels avec qui le vendeur souhaite poursuivre des négociations approfondies en vue de conclure des contrats définitifs.   Pacte d’actionnaires : Contrat entre les actionnaires d’une société définissant leurs droits et obligations mutuels en complément des statuts et de la loi. Il peut couvrir des aspects tels que la gouvernance, la désignation des dirigeants, les droits de préemption et autres conditions de transfert des actions ainsi que des engagements accessoires tels que des clauses de non-concurrence.   Garantie d’actif et de passif (ou « declarations & warranties ») : Engagement contractuel, souvent négociées dans le cadre du contrat de cession, par lequel le vendeur d’une entreprise garantit à l’acheteur que certains actifs et passifs sont conformes à la situation telles que présentée. En cas de différence, le vendeur doit indemniser l’acheteur du dommage ou de la perte de valeur qui en résulte, selon certaines conditions.   SPA (« Share Purchase Agreement » ou contrat de cession d’actions) : Contrat par lequel une partie acquiert les actions d’une société auprès d’une autre partie. Il détaille les termes de la vente, y compris le prix, les éventuelles conditions suspensives, les modalités de paiement, les garanties et les obligations accessoires des parties.   APA (« Asset Purchase Agreement » ou contrat de cession d’actifs) : Contrat par lequel une partie acquiert des actifs spécifiques d’une entreprise, plutôt que ses actions, en détaillant les termes de la vente.   Valorisation : Processus d’évaluation de la valeur d’une entreprise ou d’un actif en utilisant diverses méthodes financières, au regard notamment des perspectives établies dans un plan d’affaires. Elle est cruciale pour déterminer le prix proposé dans les opérations financières et les fusions-acquisitions.   Equity Bridge : Financement temporaire utilisé pour combler un besoin de fonds propres jusqu’à l’obtention d’un financement à long terme, souvent dans un contexte de LBO. Il permet de couvrir les dépenses immédiates en attendant une levée de fonds par augmentation de capital, l’octroi d’un prêt ou une opération M&A.   Earn-out (ou complément de prix) : Mécanisme de paiement différé dans une acquisition où une partie du prix est conditionnée à la réalisation de certains objectifs futurs. Il aligne les intérêts de l’acheteur et du vendeur sur la performance post-acquisition.   Closing : Étape finale d’une opération où toutes les conditions suspensives sont levées et les transferts d’actions ou d’actifs vendus sont constatés. C’est le moment où l’opération devient effective et les fonds sont transférés.   Signing : Acte de signature des documents contractuels entre les parties, marquant leur engagement à réaliser l’opération. Le signing précède généralement le closing, où l’opération est finalisée.   Clause de non-concurrence : Clause parfois prévue dans le contrat de cession interdisant à une partie de concurrencer l’autre partie pendant une certaine période après l’opération. Elle protège les intérêts de l’acheteur en empêchant le vendeur de créer une entreprise concurrente.   Drag-along (ou droit de sortie forcée) : Clause d’un pacte d’actionnaires permettant aux actionnaires majoritaires d’obliger les actionnaires minoritaires à vendre leurs actions dans les mêmes conditions qu’eux en cas de vente de la société. Elle facilite la cession de l’ensemble du capital.   Tag-along (ou droit de sortie conjointe) : Clause d’un pacte d’actionnaires protégeant les actionnaires minoritaires en leur permettant de vendre leurs actions aux mêmes conditions que les actionnaires majoritaires en cas de vente d’actions par ces derniers. Elle garantit un même accès à la liquidité de leurs actions pour tous les actionnaires.   Séquestre (escrow) : Compte tiers où des fonds ou des documents sont déposés jusqu’à ce que certaines conditions soient remplies. Il assure la sécurité des parties en garantissant que les fonds ou documents ne seront libérés qu’une fois les obligations respectées.   Covenant : Engagement contractuel pris par une partie envers une autre, souvent prévu dans les contrats de prêt pour imposer des obligations financières. Il peut inclure des restrictions sur le niveau d’endettement, les distributions de dividendes ou les investissements.   LBO (Leveraged Buyout) : Opération d’acquisition d’une entreprise financée principalement par de la dette, avec l’espoir de rembourser celle-ci grâce aux flux de trésorerie futurs générés par l’entreprise en question. Elle permet aux investisseurs d’acquérir des entreprises avec un apport en fonds propres limité, créant un effet de « levier » au moment de la revente.   OPA/OPE (Offre Publique d’Achat et/ou d’Échange) : Offre d’achat ou d’échange d’actions visant une société cotée en bourse dans le cadre d’une procédure, volontaire ou – dans certains cas – obligatoire, organisée par la règlementation sous le contrôle de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Elle vise à prendre le contrôle de la société cible en acquérant une majorité de ses actions, selon un prix ou une parité d’échange déterminés.   Management package : Ensemble d’instruments visant à offrir aux dirigeants d’une entreprise une incitation financière à atteindre certains objectifs, souvent dans le cadre d’une acquisition. Il peut inclure des primes, des bons de souscription d’actions, des actions gratuites ou d’autres formes d’intéressement au capital.   Break-up fee : Indemnité forfaitaire payé par une partie en cas de rupture d’un accord de fusion ou d’acquisition, pour compenser les coûts encourus par l’autre partie pendant les négociations. Elle décourage les ruptures unilatérales et incite à obtenir les autorisations préalables et autres conditions suspensives d’opération.   Reinhart Marville Torre est un cabinet de plus de 60 avocats d’affaires doté de 12 départements spécialisés, reconnu pour sa pratique du conseil et des juridictions. Nos avocats, emmenés par les 21 associés, interviennent en conseil comme en contentieux auprès des entreprises et de leurs dirigeants afin de les accompagner et de les conseiller dans leurs stratégies de développement. L’équipe Corporate – M&A (voir notre pratique) accompagne un large éventail de clients, dont des entreprises cotées et non cotées à toutes les étapes de leur développement, des dirigeants et administrateurs, des entrepreneurs et des fonds d’investissement et autres investisseurs.


Par Hadrien Bourrellis

5 min de lecture

Retour d'expérience
Le métier de banquier M&A - ITW avec Julien Rousselle (Associate chez Fenchurch Advisory Partners)

Training You a eu le plaisir de recevoir Julien Rouselle, Analyste M&A chez Fenchurch Advisory Partners. Diplômé de l’ESSEC, Julien s’oriente en finance d’entreprise et réalise un premier stage de 6 mois en Leveraged Finance chez Natixis, puis un second stage de 6 mois en M&A à la Société Générale. Parallèlement il obtient un Summer Internship chez Barclays en ECM (Equity Capital Market). En 2018, Julien reçoit une offre pour un Summer chez Goldman Sachs qui débouche sur une offre en tant qu’Analyste M&A FIG (programme Graduate). Depuis plus d’un an, Julien a rejoint Fenchurch Advisory Partners, une boutique M&A FIG à Londres. En quoi consiste le M&A ? Le M&A (fusions-acquisitons) est un service de conseil financier pour de grandes entreprises. Le but est d’aider un client à réaliser une opération de fusion, d’acquisition ou de cession d’une partie de ses actifs. Pour ce faire, les banquiers d’affaires en M&A sont amenés à travailler avec des personnes qui ont un niveau de décision élevé, en général l’équipe de direction et les actionnaires. Ils doivent donc apporter un conseil à des personnes qui connaissent extrêmement bien leur métier et leur apporter un conseil à forte valeur ajoutée. En général, le dirigeant connaît parfaitement son entreprise mais a besoin de connaître l’état et l’évolution de son marché (et donc de ses concurrents). Tout le travail du banquier d’affaires en M&A est d’avoir des yeux et des oreilles partout. Le rôle du banquier est aussi de préserver un anonymat strict pour préserver les informations confiées par son client. Il y a deux parties très importantes dans le travail d’un banquier en M&A : le conseil et l’exécution d’une transaction. Le M&A, ce n’est pas seulement du conseil financier, c’est aussi la mise en exécution de ce conseil. Il faut donc une certaine capacité à gérer un projet, à exécuter une transaction et à accompagner son client jusqu’à la signature du contrat. Le but est de nouer une relation durable avec le client pour l’accompagner lors de ses prochaines transactions. Quels sont les différents secteurs ? Certains sont-ils plus aimés que d’autres ? L’activité n’est pas toujours scindée en secteurs, cela est propre à chaque ville (équipes sectorielles plus fréquentes à Londres étant donné la possibilité de créer des « pôles » sectoriels multilingues). Les secteurs principaux sont TMT (Télécommunications, Média et Technologies), Energies et ressources naturelles (Energy, Mining & Utilities), industries (Industrials & Chemicals), produits de grande consommation (Consumer & Retail), santé (Helathcare), institution financières (Financial Institutions Group ou FIG) et immobilier (Real Estate). Certains secteurs sont plus à la mode que d’autres. Par exemple, FIG a la réputation d’être un secteur où il y a beaucoup de travail et qui est très technique donc, en général, il n’attire pas les étudiants en sortie d’école. A l’inverse, des secteurs comme TMT, qui vont couvrir des entreprises technologiques comme Facebook, Instagram, WhatsApp, etc. attirent beaucoup plus. Ce sont de grosses capitalisations qui font des acquisitions assez régulièrement afin de se doter de nouvelles technologies, de bases de clients ou afin de s’implanter dans de nouveaux pays. Enfin, le M&A, c’est structurel. Depuis 2007, les taux d’intérêt sont très bas ce qui fait que les banques gagnent assez peu d’argent sur leurs activités de prêteurs et ont donc besoin de se diversifier. La seule façon pour ces dernières de continuer à indiquer des chiffres en hausse, c’est de développer leurs activités de conseil et leurs capacités à générer des deals. Peux-tu nous parler de la vie d’un mandat buy-side ?  Deux manières de voir les choses. Soit le client vient directement voir le banquier (souvent parce qu’il le connaît). Cependant, pour la plupart des deals, c’est au banquier d’aller voir le client et de le convaincre de travailler avec lui en lui présentant par exemple un dossier avec toutes les analyses déjà faites. Une fois l’idée pitchée, et que le client semble réceptif, le process débute alors. Il faut commencer par faire signer un accord de confidentialité à tout le monde : un NDA (Non Disclosure Agreement). Le montant des flux futurs de cette acquisition est alors à estimer ainsi que les synergies qui pourront être faites afin de valoriser l’actif sur la base des informations présentes dans l’information mémorandum. L’information mémorandum est un document préliminaire de 50-100 pages environ qui reprend toutes les analyses sur l’entreprise et qui va être diffusé auprès de tous les acheteurs potentiels. Sur la base de la valeur préliminaire donnée par tous les acheteurs potentiels, le vendeur va en sélectionner quelques-uns (entre 2 et 5 en général) avec lesquels il va rentrer en discussions plus avancées. On pourrait penser que le vendeur va sélectionner les deux personnes qui ont donné la valeur la plus importante, mais ce n’est pas toujours le cas. Le vendeur garde bien souvent les acheteurs qui donnent la valeur la plus justifiée. Pour passer au second tour, l’acheteur doit donc faire une offre haute mais crédible, en s’appuyant sur l’expérience de son conseil financier. Lorsque le vendeur a choisi les quelques acheteurs potentiels avec lesquels il souhaite poursuivre le processus, il va leur donner davantage de détails afin de leur permettre d’ajuster leur valorisation. A la fin du processus, lorsqu’il ne reste plus qu’un seul acheteur et que les deux parties sont d’accord sur le prix, elles vérifient la véracité de toutes les informations reçues. Si tout est conforme alors tout est signé par des avocats et la propriété de l’actif est transférée à l’acheteur. Comment se passe ta journée-type ?  En M&A, ce sont de grosses opérations qui demandent beaucoup de travail, de vérifications et d’analyses. Par conséquent, une journée type n’existe pas. Tout dépend où l’analyste se situe dans le process. Il est possible de passer toute la journée à pitcher autrement dit à faire un document d’analyse sur la base d’informations publiques. En début de process vient surtout l’analyse de documents qui se fait sur PowerPoint et sur Excel. Le PowerPoint correspond au support de présentation d’une idée à un client. Les chiffres ne sont là que pour appuyer le rationnel stratégique. Il ne faut pas avoir peur d’Excel, ce n’est rien d’autre que des additions, soustractions, divisions et multiplications. Ce qui est compliqué, c’est de déterminer quel pourcentage de prime il faut appliquer sur telle ou telle transaction et de savoir traiter le passage des bonus de telle banque à telle banque. En fin de process, il s’agit plus de négociations avec les documents juridiques qui se fait en relation avec les avocats, mais aussi d’aider son client à organiser des réunions avec le management pour poser des questions relatives à des problématiques fiscales, opérationnelles et de bilan. Bien qu’une journée type ne puisse être définie, la charge de travail reste conséquente. Il est commun de commencer vers 9h et, en fonction des banques, de finir entre 23h et 4h du matin. Le week-end est rarement complètement disponible et il est parfois compliqué de prendre des vacances. Il est aussi possible de se retrouver dans plusieurs process en même temps, ce qui oblige à prioriser toute la journée les objectifs de gestion de projet et de faire les analyses tôt le matin ou tard le soir Peux-tu nous parler de ton expérience avec les Summers Internships ?  Un Summer correspond à un stage de pré-embauche d’une durée de 2 mois. Les recrutements sont très compétitifs et nécessitent une préparation spécifique. Les anglo-saxons ont un avantage non négligeable par rapport aux français puisqu’ils sont entraînés aux processus de recrutement dès leur première année de Bachelor. Ils suivent des cours spécifiquement dédiés à l’élaboration d’un CV et d’une LM qui correspondent parfaitement aux attentes des recruteurs. Ils participent également à des événements de networking avec des alumni etc. Les banques recrutent des personnes de tous les horizons, sans expérience préalable en finance, en particulier pour les anglais. De plus, les anglais n’ont généralement pas d’expérience professionnelle lorsqu’ils postulent. Ainsi, les ressources humaines se focalisent davantage sur le fit que sur la technique pure, ce qui peut être déstabilisant pour un français habitué aux entretiens purement techniques. Les entretiens comportent également des brainteasers qui permettent d’évaluer si un candidat est capable de construire un raisonnement qui fait sens. Ces entretiens ont vocation à recruter des personnes qui sont en adéquation avec les valeurs et la culture de la banque. Un Summer est comme un entretien de 2 mois, il faut tout le temps se montrer sous son meilleur jour et montrer une motivation sans faille, tout en étant en compétition avec d’autres profils tous aussi bons les uns que les autres. C’est aussi l’occasion d’apprendre de nouvelles choses sur le « networking » ou le travail en équipe. As-tu des conseils pour bien préparer les entretiens ?  Faire du networking, du networking et du networking ! C’est sûrement l’une des choses à laquelle on n’est pas préparé en France mais qui est d’une importance capitale. Il ne faut absolument pas hésiter à contacter des gens. Il n’y a jamais rien à perdre à essayer d’établir un contact avec quelqu’un que vous ne connaissez pas. Il ne faut pas voir le networking comme une sorte de népotique passe-droits, mais plutôt comme un moyen de glaner des informations sur un secteur sur lequel l’information n’est pas publique. Le networking peut également permettre d’avoir accès à des offres de stages ou d’emploi avant leur publication officielle sur LinkedIn et autres sites carrière, et ainsi maximiser les chances d’être retenu. Ça donne donc un avantage stratégique et cela permet de créer son réseau. Vous voulez faire du M&A ? Les process de recrutement sont difficiles. Pour vous aider, Training You est la 1ère plateforme de préparation en ligne aux entretiens en Corporate Finance. Fondée par deux anciens banquiers de Lazard, elle regroupe tout ce que vous devez connaitre pour réussir les process de recrutement en M&A, Private Equity et autres métiers en Corporate Finance : questions de fit, questions techniques, exercices et cas pratiques, tests d’entraînement, fiches sur les banques et les fonds d’investissement, podcasts avec des professionnels du secteur. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Training You

7 min de lecture

Décryptage
Le métier de broker

Imaginez un métier où chaque jour est une nouvelle aventure, où vous jonglez avec des millions d'euros, influencez les marchés financiers et avez le pouvoir de faire la différence dans les décisions d'investissement des grandes entreprises. Bienvenue dans le monde exaltant des brokers ! Si vous êtes étudiant ou jeune diplômé, passionné par la finance, et que vous cherchez une carrière dynamique et bien rémunérée, ce métier pourrait bien être votre voie royale vers le succès. Dans cet article, nous allons explorer les multiples facettes du métier de broker, des responsabilités aux opportunités, en passant par les compétences nécessaires pour exceller dans ce domaine. Qu'est-ce qu'un broker ? Le terme « broker » (ou « courtier » en français) désigne un intermédiaire qui exécute des ordres d'achat ou de vente sur les marchés financiers pour le compte de ses clients. Le rôle du broker ne se limite pas à la simple exécution des ordres. C'est un expert qui analyse les marchés, conseille ses clients et négocie les meilleures conditions possibles. Il agit dans de multiples domaines comme l’assurance, l’immobilier ou les énergies. Missions quotidiennes du broker Les missions principales du broker sont : Analyse des marchés : Un broker passe une grande partie de sa journée à scruter les fluctuations des marchés financiers. Il doit être capable d'interpréter les données économiques, les nouvelles politiques et les tendances du marché pour conseiller ses clients de manière éclairée Négociation : Une autre mission clé est la négociation des prix d'achat et de vente. Par exemple, un broker en actions peut devoir négocier le meilleur prix pour acheter des actions d'une entreprise prometteuse pour le compte d'un fonds d'investissement Gestion des relations clients : Le broker doit aussi entretenir une relation de confiance avec ses clients, qu'il s'agisse de grandes entreprises, d'institutions financières ou de clients individuels fortunés Responsabilités du broker En tant que broker, vous êtes responsable de l'exécution des transactions, mais aussi de leur conformité aux régulations en vigueur. Vous devez également veiller à minimiser les risques financiers pour vos clients. Broker vs trader : quelles différences ? La distinction entre un broker et un trader est importante, bien qu'ils travaillent tous deux dans le domaine des marchés financiers et peuvent parfois sembler avoir des rôles similaires. D’abord, le broker est un intermédiaire entre les acheteurs et les vendeurs sur les marchés financiers. Son travail consiste principalement à exécuter des ordres pour le compte de ses clients, qu'il s'agisse d'acheter ou de vendre des actifs financiers tels que des actions, des obligations ou des devises. Et il gagne une commission sur les transactions qu'il exécute. Exemple : Un client souhaite acheter des actions d'une entreprise technologique. Le broker va alors exécuter l'ordre d'achat en cherchant les meilleures conditions possibles sur le marché. Il peut aussi conseiller le client sur le moment opportun pour acheter ou vendre ces actions. Ensuite, le trader est directement impliqué dans l'achat et la vente d'actifs financiers, mais pour son propre compte ou pour le compte de l'entreprise qui l'emploie (ex : banque d'investissement, hedge fund). Le trader prend des positions sur les marchés dans le but de générer des profits, en capitalisant sur les variations de prix à court terme. Contrairement au broker, le trader n'agit pas en tant qu'intermédiaire, mais plutôt comme un acteur direct sur les marchés. Exemple : Un trader peut décider d'acheter une grande quantité de pétrole brut en pariant que son prix va augmenter suite à des tensions géopolitiques. Si le prix du pétrole augmente comme prévu, le trader vend alors les contrats qu'il a achetés pour réaliser un profit. Quelles sont les principales entreprises où travailler en tant que broker ? Les brokers peuvent travailler dans diverses structures, chacune ayant ses spécificités : Banques d'investissement Des géants comme Goldman Sachs, J.P. Morgan et Morgan Stanley sont des employeurs de choix pour les brokers. Travailler dans ces entreprises offre des perspectives de carrière exceptionnelles et l'opportunité de traiter des transactions à grande échelle. Sociétés de courtage Des entreprises spécialisées comme Interactive Brokers, Charles Schwab ou E*TRADE offrent également des carrières intéressantes pour les brokers, notamment dans les transactions en ligne et les services aux particuliers. Hedge fund et fonds d'investissement Ces structures, telles que BlackRock ou Bridgewater Associates, recrutent des brokers pour gérer les transactions de portefeuilles de grande envergure. Comment devenir broker ? D’abord, il est souvent nécessaire de suivre une formation en finance, économie ou dans une discipline proche. Un diplôme d'une grande école de commerce ou d’ingénieur est généralement requis. Cependant, ce n'est pas seulement le diplôme qui compte, mais aussi les compétences pratiques que vous pouvez acquérir. Analyse financière : Maîtriser l'analyse des états financiers, les ratios financiers, et les modèles de valorisation est essentiel Connaissance des marchés : Une compréhension approfondie des différents marchés (actions, obligations, devises, matières premières) est primordiale Compétences informatiques : Les brokers utilisent des logiciels sophistiqués pour trader, analyser et gérer les risques. Une familiarité avec ces outils est cruciale Enfin, certaines qualités personnelles sont essentielles : Résistance au stress : Le métier de broker est intense, avec des prises de décisions rapides sous pression Compétitivité et ambition : Pour réussir, il faut avoir une envie constante de surpasser les objectifs Capacité d'adaptation : Les marchés évoluent rapidement. Et le broker doit être capable de s'adapter à des situations changeantes Combien on gagne en tant que broker ? Le salaire d’un broker varie considérablement en fonction de l’expérience, du lieu de travail, et du type d’employeur. Stagiaire : Les stages en finance sont souvent bien rémunérés, avec des indemnités qui peuvent aller de 1 500€ à 3 000€ par mois, selon l'entreprise Junior : Un broker débutant peut espérer un salaire annuel entre 40 000€ et 60 000€, avec des bonus pouvant atteindre jusqu'à 50% de ce montant Intermédiaire : Avec quelques années d'expérience, le salaire peut monter entre 70 000€ et 100 000€, les bonus devenant une part significative de la rémunération Sénior : Un broker senior dans une grande institution financière peut gagner plus de 150 000€ par an, avec des bonus qui peuvent doubler ou tripler ce montant Vous souhaitez démarrer votre carrière dans un broker ? En conclusion, le métier de broker est certes exigeant, mais il offre une carrière pleine de défis et de récompenses. Pour maximiser vos chances de succès, il est crucial de vous armer non seulement de connaissances académiques, mais aussi de compétences pratiques et de qualités personnelles adaptées. Notre formation en ligne en finance de marché est spécialement conçue pour vous préparer aux entretiens les plus difficiles et vous donner les outils nécessaires pour exceller dans ce domaine passionnant. Alors, êtes-vous prêt à faire le grand saut et à vous lancer dans une carrière où chaque jour est une nouvelle opportunité de faire la différence ? Inscrivez-vous dès maintenant pour maximiser vos chances de réussite et rejoindre l'élite des brokers ! Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Training You

5 min de lecture

Décryptage
Les commodities, une porte d'entrée vers une carrière en finance de marché

Imaginez une matière première capable de déclencher des guerres, de renverser des économies entières ou de bouleverser votre quotidien ? Comme la flambée des prix du pétrole qui fait grimper le coût de l'essence ou la hausse du prix du blé qui impacte le prix du pain. Les commodities (ou « matières premières ») sont bien plus que de simples actifs financiers. Elles sont au cœur des enjeux géopolitiques mondiaux et de notre vie de tous les jours. Par exemple, la transition énergétique actuelle, qui pousse les gouvernements à rechercher des alternatives au pétrole, crée des opportunités incroyables pour ceux qui savent investir dans des matières premières comme le lithium ou le cuivre, indispensables à la fabrication de batteries pour voitures électriques. Pour les étudiants et jeunes diplômés, comprendre les rouages du marché des commodities peut ouvrir la porte à une carrière passionnante en finance de marché. Dans cet article, nous allons plonger dans l'univers fascinant des commodities et explorer pourquoi maîtriser cette classe d'actifs peut être un véritable levier de réussite professionnelle. C'est quoi les commodities ? Les commodities désignent les matières premières qui sont échangées sur les marchés financiers. Contrairement aux actions ou aux obligations, ce sont des actifs physiques tels que l'or, le pétrole, le blé ou le cuivre. Ces matières premières sont essentielles pour l'économie mondiale. Car elles servent de base à la production de biens et de services. Leurs prix sont influencés par l'offre et la demande mondiales, les conditions géopolitiques, ainsi que les événements climatiques. Les commodities peuvent être classées en plusieurs catégories principales : Les métaux précieux : or, argent, platine, etc. Les métaux de base : cuivre, aluminium, zinc, etc. Les énergies : pétrole, gaz naturel, charbon Les matières premières agricoles : blé, maïs, soja, café, cacao Les produits d'élevage : bétail, porcs, produits laitiers Chacune de ces catégories a ses propres dynamiques de marché et ses facteurs influençant les prix, ce qui rend l'analyse des commodities complexe mais passionnante. Quelles sont les caractéristiques de l'investissement dans les commodities ? Investir dans les commodities présente plusieurs caractéristiques distinctes : Volatilité : Les prix peuvent fluctuer de manière significative en raison de facteurs géopolitiques, climatiques et économiques Effet de levier : Les contrats à terme permettent d'utiliser un effet de levier, amplifiant ainsi les gains ou les pertes potentiels Diversification : Elles offrent une diversification par rapport aux actions et obligations traditionnelles, car elles réagissent souvent différemment aux événements économiques Hedge contre l'inflation : Elles sont souvent considérées comme une protection contre l'inflation. En effet, les prix des matières premières tendent à augmenter lorsque l'inflation progresse Avantages et risques des commodities Investir dans les commodities peut offrir plusieurs avantages, mais comporte aussi certains risques. Les avantages Les avantages de l’investissement dans les commodities sont : Diversification de portefeuille : Elles permettent de diversifier un portefeuille d'investissement, réduisant ainsi le risque global Protection contre l'inflation : En période d'inflation élevée, elles peuvent protéger le pouvoir d'achat des investisseurs Opportunités de profit : Les fluctuations des prix offrent des opportunités de trading et de profits importants, notamment pour les investisseurs avertis Investissement tangible : Contrairement aux actions et obligations, elles sont des actifs physiques, ce qui peut rassurer certains investisseurs Les risques Cependant, l'investissement dans les commodities comporte également des risques : Volatilité élevée : La nature imprévisible des marchés peut entraîner des pertes importantes Facteurs externes : Les prix peuvent être affectés par des événements hors du contrôle des investisseurs, tels que les catastrophes naturelles, les tensions géopolitiques ou les changements réglementaires Risque de liquidité : Certains marchés peuvent manquer de liquidité, rendant difficile l'entrée ou la sortie rapide de positions Complexité : La compréhension des dynamiques du marché nécessite une expertise spécifique, notamment en ce qui concerne l'offre, la demande et les stocks mondiaux Quels sont les métiers dans le domaine des commodities ? Le domaine des commodities offre une diversité de métiers, tant au niveau de l'analyse que du trading ou de la gestion de risques. Voici un aperçu de ces principaux métiers : Trader de commodities : Acheteurs et vendeurs de contrats à terme ou d'options sur commodities Analyste de marché : Spécialistes des dynamiques de marché, prédisant les mouvements de prix Gestionnaire de portefeuille : Responsable de la gestion des fonds investis dans les commodities Risk manager : Chargé de la gestion des risques associés aux positions sur les commodities Consultant en stratégie : Conseille les entreprises sur leur approche en matière de commodities Certaines entreprises sont spécialisées dans cette classe d'actifs. On peut par exemple citer les géants du trading (Glencore, Trafigura, Vitol, etc.) ou des banques d'investissement qui ont des desks spécialisés (Goldman Sachs, Morgan Stanley, etc.). Quelles sont les tendances dans les commodities aujourd'hui ? Aujourd'hui, plusieurs tendances influencent le marché des commodities. Premièrement, le changement climatique et la transition énergétique sont cruciaux. D’une part, les impacts du changement climatique sur l'agriculture et l'accès aux ressources naturelles sont de plus en plus pris en compte par les investisseurs. D’autre part, la transition vers les énergies renouvelables modifie la demande pour certaines commodities, en particulier les métaux utilisés dans les technologies vertes. Deuxièmement, la digitalisation impacte le secteur. En effet, l'essor des plateformes de trading numériques et l'utilisation des big data révolutionnent le commerce des commodities. Enfin, les tensions géopolitiques et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale exacerbent la volatilité sur les marchés des commodities. Vous souhaitez démarrer votre carrière en hedge fund ? Pour conclure, les commodities représentent une classe d'actifs fascinante, pleine d'opportunités mais aussi de défis. Pour les jeunes professionnels aspirant à une carrière en finance de marché, comprendre les subtilités de ces actifs peut être un véritable atout. Si cet article vous a donné un aperçu des potentialités offertes par les commodities, je vous encourage vivement à explorer la formation en ligne de Training You dédiée à la finance de marché. Cette formation a été construite par des professionnels du secteur et inclut des cours et questions corrigées pour préparer de manière optimale les entretiens et exceller dans ce domaine compétitif. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


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Hedge Fund : Comprendre l’univers des fonds d’investissement les plus exclusifs

Imaginez un monde où chaque décision que vous prenez peut générer des millions, où l'adrénaline coule à chaque instant et où vous êtes constamment en train de deviner les prochains mouvements des marchés mondiaux. Bienvenue dans l'univers des hedge funds, un secteur où seuls les esprits les plus brillants et les plus audacieux parviennent à exceller. Travailler dans un hedge fund, c'est bien plus qu'un simple emploi, c'est une aventure palpitante, un jeu stratégique à grande échelle où l'enjeu est de taille et les récompenses sont immenses. Les hedge funds sont les gladiateurs modernes de la finance, opérant dans l'ombre des marchés, prêts à saisir la moindre opportunité pour transformer une intuition en un profit colossal. C'est un environnement où la passion pour les chiffres rencontre la créativité, où chaque jour apporte un nouveau défi à relever. Si vous avez soif de défi, que vous êtes prêt à repousser les limites et que vous rêvez de faire partie d'une élite financière mondiale, alors une carrière dans un hedge fund est faite pour vous. Dans cet article, nous vous emmenons dans les coulisses de ces fonds d'investissement légendaires, vous dévoilant ce qu'ils sont, comment y entrer, et pourquoi ce pourrait être le choix de carrière le plus excitant que vous puissiez faire. Préparez-vous à être inspiré et, peut-être, à découvrir la voie qui pourrait changer votre vie. Qu'est-ce qu'un hedge fund ? Un hedge fund (ou « fonds alternatif ») est un fonds d'investissement privé qui regroupe les capitaux de différents investisseurs pour les investir dans un large éventail de produits financiers. Leur objectif principal est de générer un rendement absolu, c'est-à-dire un profit, quelles que soient les conditions du marché. Pour ce faire, les hedge funds utilisent des stratégies d'investissement sophistiquées, souvent inaccessibles aux fonds traditionnels. Considérons les différences avec d'autres types de fonds : Hedge fund vs fonds de Private Equity (PE) : Alors que les hedge funds se concentrent sur des investissements à court ou moyen terme et utilisent des stratégies risquées (telles que la vente à découvert, l'effet de levier ou encore les dérivés), les fonds de Private Equity investissent généralement dans des entreprises privées avec une vision à long terme. En effet, les fonds de PE cherchent à prendre des participations majoritaires ou minoritaires dans des sociétés non cotées, puis à en améliorer la croissance ou la rentabilité et enfin à les revendre avec un profit Hedge fund vs fonds mutuel : Contrairement aux fonds mutuels, qui sont régulés et ont des restrictions strictes sur les types d'investissements qu'ils peuvent réaliser, les hedge funds sont moins réglementés et peuvent ainsi adopter des stratégies beaucoup plus agressives. Pour cette raison, les hedge funds sont souvent réservés aux investisseurs qualifiés, devant répondre de critères minimaux, concernant la valeur de leur patrimoine ou leurs revenus annuels. Au contraire, les fonds mutuels sont ouverts à tout type d’investisseur Panorama des hedge funds les plus célèbres Il existe des milliers de hedge funds à travers le monde. Mais certains ont su se distinguer par leur performance, leur taille ou encore les personnalités charismatiques à leur tête. Voici quelques-uns des hedge funds les plus emblématiques : Bridgewater Associates : Fondé par Ray Dalio, Bridgewater est le plus grand hedge fund au monde avec plus de 150Mds$ sous gestion. Connu pour sa culture d'entreprise unique où l'honnêteté radicale est prônée, Bridgewater a souvent défié les prédictions du marché pour générer des rendements impressionnants Renaissance Technologies : Ce hedge fund est célèbre pour son fonds Medallion, dirigé par l'ancien mathématicien Jim Simons. Renaissance Technologies est particulièrement reconnu pour son utilisation de modèles quantitatifs complexes et l'emploi massif de mathématiciens et scientifiques plutôt que des financiers traditionnels. Medallion a généré des rendements spectaculaires. Cependant, il est désormais fermé aux investisseurs externes Soros Fund Management : George Soros, son fondateur, est surtout connu pour son fameux « coup » contre la Banque d'Angleterre en 1992. En effet, il paria sur la dévaluation de la livre sterling, générant un profit d'environ un milliard de dollars en une journée. Aujourd'hui, Soros Fund Management est principalement un bureau familial. Mais il reste l'un des noms les plus respectés de l'industrie Comment travailler dans un hedge fund ? Travailler dans un hedge fund est le rêve de nombreux jeunes financiers. Toutefois, y entrer n’est pas une mince affaire. Et cela nécessite un mélange de compétences, d’études et de qualités personnelles. Etudes et formation D’abord, une solide formation académique est souvent requise. Les candidats possèdent généralement des diplômes en finance, économie, ingénierie ou mathématiques. Les écoles de commerce et d’ingénieur les plus prestigieuses sont fortement représentées dans le secteur. Une spécialisation en finance quantitative ou en analyse financière est également un atout. Compétences techniques Ensuite, les hedge funds recherchent des profils avec des compétences techniques solides. De plus, la maîtrise de logiciels de modélisation financière, ainsi que des langages de programmation comme Python ou R, est souvent exigée, notamment pour les rôles liés aux stratégies quantitatives. Une bonne connaissance des marchés financiers et des produits dérivés est aussi essentielle. Qualités personnelles L’industrie des hedge funds est très exigeante. La capacité à travailler sous pression, un esprit analytique aiguisé, une grande curiosité intellectuelle et une aptitude à prendre des décisions rapides sont des qualités recherchées. La capacité à innover et à penser différemment est aussi cruciale car les hedge funds cherchent souvent à se démarquer par des stratégies uniques. Les salaires dans un hedge fund Les salaires en hedge fund sont notoirement élevés, reflétant la nature exigeante et la performance attendue dans ce secteur. Voici une estimation des rémunérations, sachant qu'elles peuvent varier en fonction de la taille du fonds, de sa localisation et de sa performance. Stagiaire : Les stages sont souvent bien rémunérés dans les hedge funds, avec des salaires pouvant aller de 3 000€ à 10 000€ par mois selon le fonds et la localisation Junior (Analyste, moins de 3 ans d'expérience) : Un analyste débutant peut s'attendre à un salaire de base autour de 70 000€ à 120 000€ par an, avec des bonus qui peuvent doubler ce montant en fonction des performances Intermédiaire (Associate, 3 à 6 ans d'expérience) : Un associate peut gagner entre 150 000€ et 250 000€ euros par an, bonus compris. Les bonus constituent souvent une grande partie de la rémunération totale Senior (Portfolio Manager, plus de 6 ans d'expérience) : À ce niveau, les rémunérations peuvent atteindre des sommes considérables, souvent plusieurs millions d'euros par an pour les gestionnaires de portefeuille performants, principalement grâce aux bonus basés sur la performance des investissements Par conséquent, les hedge funds représentent une facette fascinante et complexe du monde de la finance, offrant des opportunités extraordinaires pour ceux qui parviennent à y entrer. Cependant, ils exigent des compétences pointues, une grande résilience et un goût prononcé pour la prise de risque. Si vous êtes motivé, prêt à apprendre et à innover, une carrière dans un hedge fund pourrait être extrêmement enrichissante, tant sur le plan intellectuel que financier. Vous souhaitez démarrer votre carrière en hedge fund ? Si cet univers vous attire et que vous souhaitez maximiser vos chances d’y réussir, nous avons conçu une formation en ligne spécialement pour vous. Cette formation en finance de marché complète les cours que vous suivez à l’école et vous donne les outils pour décrocher un stage dans ce secteur compétitif. Rejoignez-nous pour transformer votre ambition en succès ! Que vous souhaitiez perfectionner vos compétences techniques, affiner vos connaissances des marchés financiers, ou tout simplement comprendre les attentes des recruteurs dans les hedge funds et autres entreprises en finance de marché, notre programme est conçu pour vous guider à chaque étape. Ne laissez pas passer cette opportunité de faire le premier pas vers une carrière passionnante. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


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Qu’est-ce que l’Asset Management ?

Imaginez-vous aux commandes de milliards d'euros, naviguant sur les marchés financiers mondiaux, prenant des décisions qui impactent directement la croissance économique et la vie de millions de personnes. Bienvenue dans l'univers fascinant de l'Asset Management, un secteur où chaque jour offre un nouveau défi et où vos compétences analytiques et stratégiques sont mises à l'épreuve pour générer de la valeur. Pour les étudiants et jeunes diplômés ambitieux, l'Asset Management représente bien plus qu'une simple carrière : c'est une opportunité de façonner l'avenir financier tout en développant une expertise recherchée à l'échelle mondiale. Prêt à découvrir ce qui fait de ce domaine l'un des plus excitants et gratifiants de la finance moderne ? Dans cet article, nous définissons d’abord l’Asset Management. Ensuite, nous expliquons comment travailler en Asset Management. Puis, nous parcourons les principales entreprises dans lesquelles vous pouvez travailler. Enfin, nous abordons les salaires dans ce domaine. L'Asset Management, c’est quoi ? L'Asset Management (ou gestion d'actifs en français) désigne la gestion professionnelle de divers types d'actifs financiers pour le compte de clients. Ces clients sont des investisseurs individuels, des entreprises ou des institutions. Le rôle principal d'une société d'Asset Management est de maximiser la valeur de ces actifs en prenant des décisions d'investissement stratégiques. Les actifs gérés peuvent inclure des actions, des obligations, des biens immobiliers, des matières premières et d'autres types d'investissements. Pour cela, les sociétés d'Asset Management utilisent des équipes de gestionnaires de portefeuille, d'analystes financiers et d'autres professionnels spécialisés. Ces équipes analysent les marchés, identifient les opportunités d'investissement et gèrent les risques pour générer des rendements pour leurs clients. Les principaux métiers de l’Asset Management sont : Gestionnaire de portefeuille : Il est responsable de la stratégie d'investissement et de la sélection des actifs, en fonction des objectifs financiers des clients Analyste financier : Il effectue des recherches et des analyses sur les entreprises, les marchés et les secteurs pour informer les décisions d'investissement Trader : Il exécute les ordres d'achat et de vente des actifs financiers sur les marchés Risk manager : Il évalue et gère les risques associés aux investissements, en s'assurant que les portefeuilles restent conformes aux tolérances de risque des clients Compliance officer : Il assure la conformité des activités de gestion avec les réglementations financières en vigueur Comment travailler en Asset Management ? Travailler en Asset Management nécessite une combinaison de compétences techniques et de qualités personnelles. D’abord, les compétences techniques à développer sont : Analyse financière : Attendez-vous à des questions techniques ! Par exemple, c’est important de bien comprendre les états financiers (compte de résultat, tableau des flux de trésorerie, bilan), les ratios financiers et les évaluations d'entreprises. En effet, vous pourriez être invité à analyser une entreprise ou à discuter des impacts économiques d'une décision politique sur les marchés financiers Modélisation financière : Il faut savoir construire des modèles pour prévoir les performances financières et évaluer les actifs Connaissance des marchés financiers : Les recruteurs apprécient les candidats qui montrent un intérêt et une compréhension des marchés financiers. Soyez prêt à discuter des événements économiques récents, des tendances du marché ou d'un investissement personnel que vous avez réalisé et les leçons que vous en avez tirées Ensuite, les qualités personnelles sont : Communication : Capacité à expliquer des concepts complexes de manière claire, à la fois en interne (à l'équipe) et en externe (aux clients) Gestion du stress et prise de décision : Capacité de travailler sous pression et de prendre des décisions rapides et informées Dans quelles entreprises postuler en Asset Management ? Le secteur de l'Asset Management offre une variété d'opportunités de carrière dans des entreprises de tailles et de natures différentes : Sociétés de gestion d'actifs : Il en existe beaucoup. Parmi les plus connues, on peut citer BlackRock, Vanguard, Amundi ou encore AXA IM. Dans ces entreprises, les gestionnaires de portefeuille et les analystes financiers jouent un rôle clé dans la gestion des fonds d'investissement Banques d'investissement : Les grandes banques universelles comme Goldman Sachs, J.P. Morgan ou Morgan Stanley offrent des services de gestion d'actifs. Et vous pourriez travailler en tant qu'analyste ou gestionnaire de portefeuille Fonds de pension et compagnies d'assurance : Ces institutions, telles qu'Allianz ou Prudential, gèrent d'importants portefeuilles d'actifs pour financer les retraites et les assurances-vie de leurs clients Fonds de Private Equity : Ces fonds investissent dans des entreprises non cotées. On peut citer Ardian, KKR ou Carlyle Sociétés de conseil en gestion de patrimoine : Elles offrent des services personnalisés de gestion d'actifs pour les individus fortunés. On peut citer par exemple UBS Dans tous les cas, informez-vous sur l'entreprise, ses principaux produits, ses clients cibles et sa philosophie d'investissement. Connaître les fonds qu'elle gère, ses performances historiques et ses principaux concurrents vous aidera à vous démarquer. Les salaires en Asset Management : à quoi s'attendre ? Le secteur de l'Asset Management est non seulement passionnant, mais il offre également des rémunérations très attractives, ce qui en fait une destination prisée par les jeunes talents. Voici un aperçu des salaires auxquels vous pouvez vous attendre en début de carrière et au fil de votre progression dans ce domaine. Salaires en début de carrière (junior) Pour les jeunes diplômés ou ceux qui débutent dans l'Asset Management, les postes d'analystes ou de gestionnaires de portefeuille junior offrent des salaires de base attractifs, souvent complétés par des primes de performance. Analyste financier : Les salaires de base pour un analyste en début de carrière varient généralement entre 40 000€ et 60 000€ par an en Europe. Aux Etats-Unis, ces salaires peuvent être légèrement plus élevés, atteignant entre 70 000$ et 90 000$ par an. À cela s'ajoutent des bonus, souvent liés aux performances des fonds gérés, qui peuvent représenter une part importante de la rémunération totale Gestionnaire de portefeuille : Les salaires de base pour un gestionnaire de portefeuille débutant peuvent se situer entre 50 000€ et 80 000€ par an. Encore une fois, les bonus peuvent augmenter considérablement le revenu total, en fonction des résultats de gestion Salaires en milieu de carrière (intermédiaire) Après quelques années d'expérience, les professionnels de l'Asset Management peuvent s'attendre à une progression significative de leur rémunération. Analyste Senior : Un analyste sénior peut gagner entre 70 000€ et 100 000€ par an en salaire de base, avec des bonus pouvant aller jusqu'à 50% ou plus de leur salaire annuel, en fonction des performances individuelles et de l'entreprise Gestionnaire de portefeuille : Pour un gestionnaire de portefeuille confirmé, le salaire de base se situe souvent entre 90 000€ et 150 000€ par an, avec des bonus pouvant doubler leur salaire total Salaires en fin de carrière (senior) À des postes de haute responsabilité, les salaires peuvent atteindre des sommets. Directeur de gestion d'actifs : Les directeurs ou les responsables de la gestion d'actifs peuvent espérer des salaires de base allant de 150 000€ à 300 000€ par an. Les primes peuvent parfois être égales, voire supérieures à leur salaire de base, notamment dans les grandes institutions internationales Partner ou Managing Director : Dans certaines sociétés de gestion ou fonds d'investissement, les associés (Partners) ou Managing Directors peuvent toucher des salaires dépassant le million d'euros annuels, avec des bonus basés sur la performance des fonds sous gestion et les revenus générés par l'entreprise Vous souhaitez démarrer votre carrière en Asset Management ? Pour conclure, l'Asset Management est un domaine dynamique et exigeant, offrant des opportunités inégalées pour ceux qui sont prêts à relever le défi. Que vous soyez passionné par les marchés financiers, motivé par l'idée de gérer des portefeuilles d'envergure ou attiré par les perspectives de rémunération, une carrière en gestion d'actifs peut être extrêmement gratifiante. Cependant, pour percer dans cet univers compétitif, il est essentiel de se doter des compétences et des connaissances adéquates. La bonne nouvelle ? Vous pouvez commencer à vous préparer dès aujourd'hui. Nous vous proposons une formation en ligne spécialement conçue pour vous doter des compétences techniques, des connaissances de marché et des astuces pratiques qui vous permettront de vous démarquer lors de vos entretiens et dans votre future carrière. La formation de Training You en finance de marché a été construite par des professionnels du secteur. Dans nos Packs, vous pourrez retrouver 14 cours (actions, obligations, devises, grecques, etc.) et près de 400 questions d’entretiens et cas pratiques corrigés pour tout réviser avant vos entretiens. Ne laissez pas cette opportunité passer. Investissez en vous-même, développez votre expertise et faites vos premiers pas vers une carrière passionnante et lucrative en Asset Management ! 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Comment devenir trader ?

Le métier de trader en finance de marché fascine et intrigue par son caractère à la fois complexe et captivant. Chargé d'acheter et de vendre des actifs financiers, le trader joue un rôle clé dans les marchés financiers. Cet article explore les aspects essentiels du métier de trader. D’abord, nous présentons le métier de trader en finance de marché. Ensuite, nous parlons des formations pertinentes pour débuter sa carrière en tant que trader. Ensuite, nous aborderons les rémunérations des traders. Qu'est-ce qu'un trader en finance de marché ? Un trader en finance de marché est un professionnel spécialisé dans l'achat et la vente d'actifs financiers. Ces actifs financiers sont de différentes nature : actions, obligations, matières premières, devises, etc. Ainsi, il existe différents types de traders, chacun spécialisé dans un produit spécifique. Quelques exemples : Trader en actions : Achat et vente d’actions de sociétés cotées en bourse Trader en obligations : Achat et vente de titres de dette comme les obligations émises par les Etats ou les entreprises Trader en devises : Achat et vente de devises sur le marché des changes (Forex) Trader en matières premières : Achat et vente de produits physiques comme le pétrole, l'or ou les produits agricoles Au-delà des différents domaines d’expertise du trader, on distingue principalement deux grandes catégories : Les traders du buy-side qui travaillent pour des fonds d'investissement (ex : fonds de pension, hedge funds) Les traders du sell-side qui travaillent pour des institutions financières (ex : les banques) A chaque fois, les missions quotidiennes d'un trader comprennent la prise de décisions d'achat et de vente. Concrètement, l’objectif principal d’un trader est de générer des profits, en exploitant les fluctuations des marchés financiers. Il faut acheter moins cher et vendre plus cher ! En amont, ces décisions sont basées sur des analyses approfondies des marchés financiers. En aval, le trader gère les risques associés à ses positions. Quelles formations pour devenir un trader ? Compétences et qualités requises Pour réussir dans ce métier, un trader doit posséder certaines compétences et qualités. D’abord, le trader doit avoir des compétences techniques en mathématiques (car le calcul est la base du métier), économie (car l’évolution du prix des actifs financiers est corrélée à la conjoncture économique) et informatique (car la maîtrise des outils de trading et logiciels est cruciale, comme Python, R ou C++). Ensuite, certaines qualités personnelles sont importantes. Par exemple, le trader est capable de résister au stress ou prendre des décisions rapides. Etudes à suivre Devenir trader nécessite une formation solide et spécialisée. Cette formation doit combiner à la fois des connaissances théoriques et des compétences pratiques. Voici les principales étapes et formations recommandées pour accéder à ce métier : Etudes universitaires : D’abord, une licence en finance, économie, mathématiques ou gestion est souvent le point de départ. Les licences en ingénierie ou informatique sont aussi pertinentes, surtout pour ceux intéressés par le trading algorithmique ou quantitatif. Ensuite, un master dans l’un de ces domaines offre une spécialisation plus poussée. Vous retrouvez ces parcours dans les principales écoles de commerce ou d’ingénieur, mais aussi à l’université Certifications professionnelles : En plus des écoles, plusieurs certifications sont pertinentes pour compléter ses compétences. Le CFA (Chartered Financial Analyst) est la plus reconnue au niveau mondial pour renforcer son expertise en gestion des investissements et analyse financière. Le FRM (Financial Risk Manager) est aussi intéressante pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans la gestion des risques financiers Cours de trading : Plusieurs institutions proposent des cours spécifiques en trading. C’est le cas de la formation Training You en finance de marché qui comprend des cours sur les principales notions et différents produits à maîtriser pour réussir un entretien en trading ! Quels salaires gagne t-on quand on est trader ? Le travail d'un trader est souvent rythmé par les horaires des marchés financiers. Cela implique des journées de travail longues et parfois imprévisibles. Cependant, la satisfaction professionnelle et les opportunités de gains financiers sont considérables. Le salaire des traders varie considérablement en fonction de plusieurs facteurs : type de trading, employeur (banque, hedge funds, etc.), expérience (débutants, intermédiaires et seniors) et localisation géographique. Par exemple, les rémunérations sont souvent supérieures à New York et Londres par rapport à Paris. Cette différence s’explique par la culture des places financières, mais aussi par des régulations plus souples. Voici un aperçu des rémunérations typiques d’un trader en fonction du niveau de séniorité : Salaire de base D’abord, les traders débutants peuvent s'attendre à un salaire de base annuel compris entre 50 000€ et 100 000€. Les diplômés des grandes écoles ou de programmes de MBA se situent dans la fourchette supérieure de cette plage. Ensuite, les traders avec quelques années d'expérience (3 à 5 ans par exemple) voient souvent leur salaire de base augmenter, généralement entre 100 000€ et 200 000€ par an. Enfin, les traders seniors (plus de 5 ans d'expérience) peuvent gagner entre 200 000€ et 500 000€ par an en salaire de base. Ces salaires sont encore plus accessibles pour ceux qui ont une spécialisation ou expertise reconnue, Bonus Les bonus constituent une partie importante de la rémunération des traders. Et ils peuvent souvent dépasser le salaire de base. Néanmoins, ils dépendent largement des performances individuelles et de celles de l'équipe. Les bonus pour les traders débutants peuvent varier de 10 000€ à 50 000€. Les traders intermédiaires peuvent recevoir des bonus de 50 000€ à 150 000€, selon leurs performances. Les traders seniors peuvent recevoir des bonus significatifs, souvent de 200 000€ à plusieurs millions d'euros. Ces bonus élevés sont surtout distribués dans les grandes banques d'investissement et les hedge funds. Vous souhaitez démarrer votre carrière comme trader ? Le métier de trader en finance de marché est exigeant mais extrêmement gratifiant pour ceux qui possèdent les compétences et la passion nécessaires. Avec les bonnes qualifications et une préparation rigoureuse, une carrière de trader est riche en opportunités et succès. Pour ceux qui souhaitent se lancer, une compréhension approfondie des marchés et une solide formation sont essentielles. Training You est disponible pour vous aider ! Dans nos Packs en finance de marché, vous pourrez retrouver 14 cours (actions, obligations, devises, grecques, etc.) et près de 400 questions d’entretiens et cas pratiques corrigés pour tout réviser avant vos entretiens. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


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L’investissement en dette

L'investissement en dette est une composante essentielle des portefeuilles de nombreux investisseurs. Il offre des revenus fixes et une diversification précieuse. Contrairement aux actions, qui représentent une part de propriété dans une entreprise, les investissements en dette représentent un prêt fait à un émetteur qui s'engage à rembourser le principal avec des intérêts. Cet article explore en profondeur les différents aspects des investissements en dette, leurs avantages, les risques associés et les stratégies pour les intégrer efficacement dans un portefeuille d'investissement. Qu'est-ce que l'investissement en dette ? Les investissements en dette impliquent l'achat de titres de créance. Concrètement, l'investisseur prête de l'argent à l'émetteur en échange de paiements d'intérêts réguliers et du remboursement du principal à l'échéance. Ces instruments sont généralement émis par des gouvernements, des entreprises et d'autres entités pour lever des fonds. Il existe différents types d'instruments de dette : Les obligations d'Etat Elles sont émises par les gouvernements et généralement considérées comme des investissements sûrs. En effet, le risque de faillite d’un Etat est relativement faible, surtout ceux en bonne santé financière. On peut citer les bons du Trésor américains, les OAT françaises ou les Bunds allemands. Pour ces titres, la notation par les agences financières est souvent AAA ou AA. Par contre, les obligations souveraines émises par des pays émergents ou des économies moins stables ont des notations inférieures. Donc elles présentent un risque de défaut plus élevé. De plus, certaines obligations municipales sont émises par des gouvernements locaux ou des municipalités pour financer des projets publics tels que les infrastructures. Les obligations d'entreprises Elles sont émises par des entreprises pour financer leurs opérations. Ces obligations offrent généralement des rendements plus élevés que les obligations d'Etat, mais avec un risque accru. Parmi celles-ci, on en distingue deux catégories. D’un côté, les obligations d'entreprises Investment Grade sont émises par des entreprises solides financièrement (avec des notations de BBB- ou plus) et présentent un risque de défaut relativement faible. De l’autre, les obligations à haut rendement (High Yield, parfois appelées aussi Junk Bonds) sont émises par des entreprises avec des notations inférieures à BBB-. Elles offrent des rendements plus élevés pour compenser le risque accru de défaut. Pour en savoir plus sur ce type d'entreprises, vous pouvez lire notre article sur le capital retournement. Les obligations convertibles Elles sont émises par des entreprises et peuvent être converties en actions de l'entreprise émettrice à une date ultérieure. Les titres de créance structurés Ces instruments complexes sont créés à partir de pools de dettes et offrent des rendements variables en fonction de la performance des actifs sous-jacents. Par exemple, on peur citer les titre adossés à des créances hypothécaires (MBS), les titres adossés à des actifs (ABS) tels que des prêts étudiants ou des cartes de crédit et des obligations sécurisées (CDO) qui comportent des tranches de différents niveaux de risque. Les Prêts directs Ces prêts sont des instruments de financement où des prêteurs non bancaires fournissent des capitaux directement aux emprunteurs, contournant les institutions bancaires traditionnelles. Ils se destinent à des particuliers, des petites et moyennes entreprises (PME) ou des grandes entreprises. Ils peuvent offrir des rendements élevés, mais avec un risque de crédit plus élevé. Les avantages des investissements en dette Les investissements en dette offrent plusieurs avantages : Revenus fixes et réguliers : Les revenus s'assurent par le paiement des intérêts réguliers. C’est particulièrement attractif pour les investisseurs à la recherche de flux de trésorerie stables Sécurité : Les obligations garantissent une sécurité relative par rapport aux actions. En effet, elles sont généralement moins volatiles que les actions. Cela offre une certaine sécurité en période de turbulences économiques Diversification : L'ajout de titres de dette à un portefeuille peut aider à diversifier les risques et à améliorer le profil de rendement global Les risques associés aux investissements en dette A côté de ces avantages, l’investissement en dette présente certains risques : Risque de crédit : C’est le risque que l'émetteur ne puisse pas honorer ses obligations de paiement des intérêts ou du principal. En gros, il ne peut pas rembourser ! Risque de taux d'intérêt : Le prix des obligations est inversement corrélé au niveau des taux d'intérêt. Par conséquent, une hausse des taux peut entraîner une baisse de la valeur des obligations existantes Risque de liquidité : Certains instruments de dette peuvent être difficiles à vendre rapidement sans une réduction significative de leur prix Risque de marché : Les conditions économiques générales peuvent affecter la performance des obligations Comment évaluer les investissements en dette ? Pour évaluer les investissements en dette, les investisseurs doivent considérer plusieurs facteurs : Notations de crédit : Les agences de notation comme Moody's, S&P et Fitch évaluent la solvabilité des émetteurs, fournissant des indications sur le risque de crédit Durée et échéance : La durée de vie d'une obligation affecte sa sensibilité aux variations des taux d'intérêt Coupon et rendement : Les taux d'intérêt payés par l'obligation (coupon) et le rendement global dépendent du prix d'achat et du paiements des intérêts Conditions du marché : L'environnement économique général et les perspectives des taux d'intérêt ont une influence sur la valeur du titre Les stratégies d'investissement en dette Les investisseurs en dette peuvent mettre en place différentes stratégies : Achat et conservation : Acheter des titres de dette et les conserver jusqu'à leur échéance pour garantir des flux de trésorerie prévisibles Trading : Acheter et vendre des titres de dette pour profiter des fluctuations de prix Fonds communs de placement en dette : Investir dans des fonds gérés professionnellement qui diversifient les investissements en dette ETF : Les fonds négociés en bourse offrent une diversification similaire aux fonds communs, mais avec plus de liquidité et des frais généralement plus bas Pour conclure, les investissements en dette jouent un rôle crucial dans la diversification et la stabilisation des portefeuilles d'investissement. Ils offrent des revenus réguliers et une relative sécurité, bien que comportant des risques spécifiques. En comprenant les différents types d'instruments de dette, leurs avantages et leurs risques, ainsi que les stratégies d'investissement, les investisseurs peuvent prendre des décisions éclairées pour optimiser leur portefeuille. Vous souhaitez faire un stage en dette  ? C'est possible ! Pour vous aider, Training You a été fondé par deux anciens banquiers de Lazard qui connaissent les process de recrutement, les questions de fit et techniques régulièrement posées et comment y répondre. La plateforme Training You contient +60 heures de formation pour tout réviser et être au point le jour J : cours, exercices et cas pratiques, tests d’entraînement, fiches sur les banques et le fonds de Private Equity, podcasts avec des professionnels du secteur. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Guillaume Pommier

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Décryptage
Qu’est-ce que le Owner Buy-Out (OBO) ?

L’Owner Buy-Out (OBO) est une opération à effet de levier (comme le LBO) sans changement de contrôle. En effet, le dirigeant-actionnaire reste majoritaire de la holding de reprise. Par conséquent, on parle souvent d’une « vente à soi-même » pour qualifier un OBO. Dans cet article, nous abordons le fonctionnement d’un OBO, les motivations pour réaliser un OBO et quelques exemples récents. Comment fonctionne un Owner Buy-Out ? Dans un OBO, un dirigeant-actionnaire crée une holding qui rachète sa propre entreprise. D’où la « vente à -soi même » ! Ainsi, le dirigeant-actionnaire perçoit sous la forme de prix de cession une part de la valeur de son entreprise. Ce prix est financé par la dette (LBO) et parfois par les apports de nouveaux investisseurs. Par ailleurs, on parle d’un OBO sponsorless lorsque l’opération est réalisée sans entrée au capital d’un fonds d’investissement. Un Owner Buy-Out (OBO) fonctionne en plusieurs étapes clés : Valorisation de l'entreprise. Cette première étape est cruciale car elle influence la somme que le dirigeant-actionnaire devra financer pour racheter les parts désirées Si d'autres actionnaires sont impliqués, le propriétaire négocie avec eux pour convenir des termes du rachat Le propriétaire examine les options de financement disponibles pour réaliser l'achat. Parmi ces options, on peut citer les prêts bancaires ou des emprunts auprès d'autres institutions financières (ex : les fonds de dette avec le Private Debt). Le propriétaire peut aussi utiliser des fonds propres comme une partie du financement Exécution. Avec le financement en place, l'achat des actions peut être réalisé. Les fonds sont utilisés pour acheter les parts des autres actionnaires. Cela donne donc au propriétaire le contrôle désiré ou la propriété exclusive de l'entreprise Après l’OBO, l'entreprise fonctionne avec une structure de capital modifiée. En effet, elle inclut désormais la dette utilisée pour financer la transaction. Par conséquent, le propriétaire devra utiliser les flux de trésorerie générés par l'entreprise pour rembourser cette dette au fil du temps.  Pourquoi faire un Owner Buy-Out ? Plusieurs raisons stratégiques et personnelles motivent la réalisation d’un OBO. Voici les plus courantes : Valoriser un patrimoine. L’OBO permet au dirigeant-actionnaire de valoriser son patrimoine tout en préservant l’activité de sa société. En effet, il peut céder une partie de ses actions pour cash-out tout en continuant son activité. L’OBO respecte le lien entre le dirigeant et son entreprise. Le dirigeant reste aux commandes mais réduit son intuitu personae, en investissant dans un middle management ou faisant entrer au capital des hommes clés Consolidation du contrôle. L’OBO permet au propriétaire actuel de consolider son contrôle sur l'entreprise. C’est utile quand les actionnaires minoritaires ont des visions différentes sur la direction de l'entreprise ou si le propriétaire majoritaire souhaite une plus grande liberté opérationnelle Planification successorale. L’OBO simplifie la structure capitalistique de l'entreprise avant de la transmettre à la génération suivante. Ainsi, il aide à éviter les conflits potentiels entre les héritiers et facilite la transition du leadership Sortie d'investisseurs. L’OBO facilite la sortie d'investisseurs qui souhaitent se retirer de l'entreprise. Le propriétaire restant reprend les parts sans avoir à chercher un nouvel investisseur extérieur Réalignement stratégique. Les propriétaires peuvent réaliser un OBO pour réaligner les objectifs de l'entreprise avec leurs visions personnelles ou commerciales. Par exemple, c’est pertinent après des changements dans l'environnement commercial ou industriel qui demandent une nouvelle stratégie Opportunités de refinancement. L’OBO peut aussi s’expliquer par des opportunités de refinancement avantageuses. Par exemple, des taux d'intérêt bas permettent au propriétaire de racheter les parts à un coût réduit Optimisation fiscale. Dans certains cas, un OBO peut offrir des avantages fiscaux, comme la déduction des intérêts sur la dette utilisée pour financer l'achat. Cela réduit l'impôt sur le revenu de l'entreprise Protection contre les prises de contrôle hostiles. En consolidant la propriété, un OBO peut servir de mesure défensive contre les tentatives de prise de contrôle hostiles Exemples d’Owner Buy-Out récents L'OBO sur King Jouet (janvier 2024) Dans le cadre d’un OBO réalisé avec trois fonds, King Jouet (distributeur de jouets) repasse sous le contrôle de la famille Gueydon, qui a fondé la société en 1952. Concrètement, la famille a augmenté sa participation de 49% à 70% du capital. Les trois fonds (BNP Paribas Développement, Garibaldi Participations et Crédit Agricole Alpes Développement) ont investi de façon paritaire pour acquérir 20% du capital. Et le groupe italien PRG Retail Group (qui était majoritaire avant l’opération) garde une participation très minoritaire. Le financement se complète par un pool bancaire. L’OBO valorise la société 100m€. Pour les repreneurs, l’objectif est double. D’abord, relancer l’enseigne qui a connu des difficultés ces dernières années. Ensuite, organiser la succession de la société. En effet, l’actuel CEO Philippe Gueydon (qui dirige la société depuis 1995) veut transmettre la direction à la 6ème génération familiale. EY a accompagné King Jouet dans cette opération. L’OBO sur My Pie (février 2024) Fondée en 2015 et jusqu’ici détenue par ses trois fondateurs, My Pie (qui propose des snacks chauds aux acteurs des Grandes et Moyennes Surfaces) a monté un OBO avec Ardian (via son équipe Growth). Précisément, le GP a acquis une participation minoritaire entre 25% et 30% des parts. Le solde reste détenu par les co-fondateurs. Par conséquent, il reste bien majoritaire à l’issue de l’opération. L’opération permet à My Pie d’être soutenu par un investisseur financier (Ardian) capable de l’accompagner dans sa croissance (développement de sa présence dans la restauration hors foyer, expansion à l’international). Oaklins a piloté le process de vente pour My Pie tandis que Oddo BHF a accompagné Ardian. L'OBO sur BEG (mai 2024) BEG (bureau d’études pour l’immobilier) a recomposé son capital à l’occasion d’un nouvel OBO. Le management conserve 70% du capital. Cependant, deux managers, qui ne sont plus opérationnels, réalisent une partie de cash-out tout en restant au capital. A l’inverse, le management opérationnel se relue. Trois fonds se partagent le solde : deux historiques (Bpifrance et BNP Paribas Développement) et un nouvel entrant (Carvest). L’opération valorise BEG entre 50m€ et 100m€. Le financement repose aussi sur une dette senior apportée par un pool bancaire et arrangée par BNP Paribas. Adviso Partners a conseillé BEG dans cette transaction. Pour conclure, l’OBO est une opération flexible qui répond à de nombreux objectifs. Les motivations premières restent évidemment la transformation d’une partie du capital professionnel en patrimoine personnel (cash-out), la préparation de la transmission (succession) et la levée de fonds avec l’entrée de nouveaux actionnaires (financement). Surtout, l’OBO est très adapté aux PME car le lien entre la fonction de dirigeant et l’actionnariat est souvent étroit. Vous souhaitez faire un stage en Private Equity ? Les fonds d’investissement continuent à recruter des stagiaires et des juniors. Cependant, les offres sont moins nombreuses. Et il faut être très bien préparé pour en décrocher une. 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Par Quentin Demaret

5 min de lecture

Retour d'expérience
Le Private Equity chez Mirova : ITW avec Anne-Laurence Roucher

« Mirova est une société de gestion dédiée à l'investissement responsable et l'impact. Notre mission est de combiner un retour sur investissement élevé et un impact environnemental et social robuste. C’est donc une finance respectueuse de la planète ! » Anne-Laurence Roucher est Deputy CEO et Responsable des activités Private Equity et Capital Naturel* chez Mirova, une société de gestion spécialisée dans l’investissement à impact et plus globalement l’ESG. Dans cet entretien, elle évoque son parcours, raconte la création et le développement de Mirova et parle des profils ciblés par Mirova pour des stages. Pouvez-vous nous présenter en quelques-mots votre parcours ? J'ai étudié dans une école de commerce, l’ESCP à Paris. A la fin de mes études, en toute logique, je voulais me diriger vers le monde du business et du consulting. Mais je souhaitais avant tout un travail où je pouvais avoir un impact sur la société. C’était très important pour moi. J’ai vraiment hésité à travailler dans une ONG. Et finalement, j'ai débuté comme chef de projet pour une entreprise de réinsertion sociale dans le domaine de la restauration. Elle s’appelle La Table de Cana Paris-Antony. Dans cette entreprise, l'essentiel des collaborateurs était en contrat d'insertion. Le but était de les aider à obtenir un emploi permanent dans le secteur traditionnel de la restauration. Ils avaient des contrats de 6 à 18 mois en tant que commis de pâtisserie, commis de cuisine, serveur, livreur, etc. C’était super intéressant parce que c'était un business de traiteur avec 40 personnes en insertion ! Ensuite, je me suis dit que si je voulais continuer dans la voie de l’Impact, il fallait quand même que j'apprenne à faire du business. Donc j'ai passé 5 ans dans un cabinet de Conseil en stratégie qui s'appelle A.T. Kearney. J'ai travaillé essentiellement sur des missions dans le secteur des services financiers. Mes clients étaient des fonds de LBO, des banques d'investissement, des banques de détail et des compagnies d'assurance. Puis, après 5 ans, j'ai eu deux réflexions. La première, c’est que j'avais une vie de famille qui commençait. Donc j'avais envie d'avoir un peu plus de prise sur mon agenda et mon temps de travail. La seconde, c’est que j'avais envie d'arrêter de conseiller. Je voulais avoir des idées et les implémenter dans la durée. Ainsi, j'ai rejoint Natixis à la stratégie. Parce que c’est difficile de changer à la fois d’entreprise et de métier ! Assez vite, après deux ans et demi, j’ai été recrutée par Natixis Asset Management pour m'occuper de leur stratégie. C'était juste au moment de la crise des « subprimes ». Donc sympa comme timing d'arrivée ! J’ai beaucoup travaillé sur le repositionnement stratégique de Natixis Asset Management, qui est devenu Ostrum. Des pistes importantes ont émergé à cette époque. Il y avait 3 milliards d’euros sous gestion en investissements responsables. Mon boss était déjà Philippe Zaouati, l’actuel DG de Mirova. On s’est dit que cela serait très intéressant de créer un business d'investissement responsable à beaucoup plus grande échelle. En effet, la crise des « subprimes » venait de la finance. Donc la finance pouvait aussi être source de solutions. Au début, on a implanté dans le plan stratégique de Natixis une Business Unit dédiée à l'investissement responsable. Cela a plutôt bien fonctionné. Et notre boss nous a dit : « Faites-en une société de gestion de plein exercice ». C'est comme ça que Mirova est née en 2012. Vous connaissez donc bien l’histoire de Mirova. Vous avez réalisé une double transition de l’Asset Management vers le Private Equity et la finance durable. Pourquoi ce choix ? C'est sûr que je connais bien l'histoire de Mirova ! On a lancé Mirova en 2012. A cette époque, l'investissement responsable n’était pas « le truc super à la mode ». C'était sympa. C'était frais. Mais c’était pas très sérieux. On nous regardait de manière légèrement condescendante. Et puis le temps est passé. Cela nous a permis de confirmer que ce positionnement était le bon. Avec la volonté croissante des investisseurs de prendre en compte les critères ESG dans leurs investissements, on est passé de 3 à 30 milliards d’euros sous gestion. A la création de Mirova, je me suis occupée de tout ce qui n'était pas lié à l'investissement. C’est-à-dire le développement organique avec l’ouverture des bureaux aux Etats-Unis et à Singapour, les acquisitions et les fonctions support. Par conséquent, j'ai couvert plusieurs activités chez Mirova. Ensuite, quand on ambitionnait d’accélérer sur les Private Assets, j’ai supervisé ces activités. En effet, j'avais travaillé sur des acquisitions dans le Capital Naturel, notamment le rachat de Althelia en 2017. A cette époque, nous avions comme objectif plus d’un milliard d’euros pour l’investissement dans le Capital Naturel d’ici à 2022. Pouvez-vous nous présenter Mirova aujourd’hui ? Premièrement, la mission. Mirova est une société de gestion dédiée à l'investissement responsable et l'impact. Notre mission est de combiner un retour sur investissement élevé et un impact environnemental et social robuste. C’est donc une finance respectueuse de la planète ! D’ailleurs, on essaie d’y associer d’autres parties pour favoriser une transition large du monde de la finance vers le financement d'un monde plus durable. Deuxièmement, la déclinaison des objectifs. Mirova est aujourd’hui une entreprise de presque 250 personnes et implantée dans le monde entier. Elle a des racines fortes en France évidemment. Mais elle peut aussi compter sur des équipes assez larges à Boston, Londres, Nairobi et Singapour. Par conséquent, on grandit petit à petit. Et Mirova gère aujourd’hui 30 milliards d’euros d'actifs. Nos classes d’actifs sont diversifiées : actions cotées sur les marchés financiers, obligations vertes et durables, infrastructures liées à la transition énergétique, Capital Naturel et Private Equity. Troisièmement, la croissance. Mirova est encore un petit acteur. Mais on commence à avoir une taille certaine malgré tout ! Et je suis fière du chemin parcouru. Maintenant, il faut continuer le développement. Quelles sont les particularités de Mirova par rapport aux autres acteurs du Private Equity ou fonds de LBO ? Mirova est loin des gros fonds de LBO conventionnels. On investit plutôt en Série B ou C. L’objectif ? C’est de permettre à l’entreprise de développer une technologie qui a un impact environnemental ou sociétal fort. De plus, on choisit des classes d'actifs qui ont beaucoup de potentiel de croissance. Et il y a encore beaucoup à faire ! On veut avoir un positionnement assez authentique, en cherchant à la fois un bon TRI et un impact environnemental et sociétal fort. C'est vraiment ça qui m'intéresse. D’ailleurs, c’est ce que l’on retrouve dans le positionnement de chacun de nos fonds. Quelle est la stratégie de Mirova en Private Equity pour ses prochaines années ? D’abord, c’est être fidèle à ce qu'on est ! Ensuite, c’est exploiter un potentiel de croissance qui reste encore très élevé. Nous voulons quasiment doubler de taille à horizon 2030-2035. Cet objectif est ambitieux mais réalisable. Je pense qu’on peut se renforcer significativement sur les Private Assets. Mais nous voulons aussi développer nos autres classes d’actifs. Combien de stagiaires prenez-vous chaque année en Private Equity chez Mirova ? A Paris, nous recrutons 4 stagiaires pour une période de 6 mois. Donc cela fait 8 stagiaires au total par an. Ils sont répartis à l’échelle de la Business Unit Private Equity & Capital Naturel. Nous avons aussi 3 alternants dans les équipes. Cela fait un peu de monde. Alors à l’échelle de Mirova, encore plus ! Certains alternants ou stagiaires partent ensuite faire un VIE sur nos bureaux à l’étranger. Pour réviser vos entretiens : Vous pouvez retrouvez notre cours dédié à la préparation des entretiens en Private Equity sur la plateforme Training You. Quels conseils pourriez-vous donner aux étudiants souhaitant faire carrière en Private Equity chez Mirova ? D’abord, nous avons besoin d'avoir des jeunes qui sont « plug and play » autant que possible. Même si c'est une logique d'apprentissage, nous avons besoin d’étudiants qui comprennent où ils mettent les pieds. Cela signifie avoir déjà fait des stages en analyse financière, investissement ou Transaction Services dans un « Big Four ». C’est le premier volet. Cela sous-entend qu’il faut être capable d’écrire une note d'investissement. Et que cela n’est pas complètement nouveau. Ensuite, nous voulons des jeunes motivés. Par exemple, il faut démontrer un vrai intérêt pour l'investissement responsable, l'investissement à impact, la transition environnementale ou les grands enjeux sociétaux. Enfin, nous évaluons le fit avec l'ADN de Mirova. Cela comporte aussi une dimension de savoir-être. Comme on aimerait que chacun se comporte avec soi. * Le Capital Naturel chez Mirova regroupe les investissements dans des projets contribuant à la préservation, la restauration et la régénération des écosystèmes naturels. Vous voulez travailler en Private Equity ? Les process de recrutement sont compétitifs pour les fonds d’investissement. Training You est la 1ère plateforme de préparation en ligne aux entretiens en Corporate Finance. Avec nos Packs, vous aurez accès aux vidéos sur les concepts techniques à maîtriser, des exercices et cas pratiques d’entraînement, des fiches sur les entreprises (dont 30 fonds de Private Equity), des podcasts exclusifs avec des professionnels. 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Par Quentin Demaret

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