AccueilBlogSalaires en M&A : Décryptage
Décryptage

Salaires en M&A : Décryptage

Par Guillaume Pommier

|

7 min de lecture

En Corporate Finance et particulièrement en M&A, les salaires jouent un rôle crucial. D’abord, les salaires permettent d’attirer les talents. En effet, de nombreux étudiants s’intéressent au M&A pour cette raison. Ensuite, les salaires permettent de retenir les talents. C’est important dans un métier où le turn-over est traditionnellement très élevé. Les salaires en M&A représentent l’un des mythes de ce métier. Ils sont réputés très élevés. Et ils suscitent beaucoup d’interrogations.

Dans cet article, nous décryptons d’abord les salaires en M&A selon le grade puis mentionnons quelques disparités en fonction du type de banque et de la géographie.

Les salaires en M&A en fonction du grade

D’abord, les salaires en M&A varient en fonction du grade des banquiers. Un grade est un niveau hiérarchique. Plus le banquier gagne en séniorité, plus sa rémunération augmente. Voici une ventilation des grades en M&A avec leurs salaires. 

Le stagiaire

Le stagiaire intervient en support de l’analyste dans la phase de production. C’est souvent lui qui gère la recherche des informations nécessaires pour produire les différents documents ou faire les modèles Excel. Exemples : la taille d’un marché, le chiffre d’affaires d’une entreprise, les informations sur une transaction précédente. De plus, le stagiaire peut s’occuper lui-même de la production de certaines parties du document. Dans ce cas, c’est surtout de la mise en forme de présentations sur PowerPoint.

Le salaire du stagiaire en M&A est généralement compris entre 1 500€ et 2 000€ par mois. Cependant, ce montant varie en fonction de la banque. Dans les petites boutiques Small et Mid Cap, le salaire peut descendre jusqu’à 800€ par mois mais rarement en-dessous. A l’inverse, dans les boutiques d’élite (Lazard, Rothschild & Co, Centerview, etc.) ou les grandes banques américaines (Goldman Sachs, BofA, J.P. Morgan, etc.), le salaire des stagiaires peut augmenter jusqu’à 3 000€ par mois, mais rarement au-delà. A la fin du stage, le stagiaire peut aussi recevoir un petit bonus en fonction de sa performance.

L’analyste

L’analyste est le grade d’entrée pour les jeunes diplômés. La période d’analyste dure entre 2 et 3 ans. L’analyste produit les différents matériels utilisés par l’équipe. Ces matériels sont divers. En phase d’origination, c’est le pitch. En phase d’exécution, ce sont le teaser, l’information memorandum ou la management presentation. Dans les mandats sell-side, l’analyste doit aussi assurer les bonnes interactions entre les différentes parties prenantes (vendeur, acheteurs potentiels, conseils). Exemples : l’organisation des calls et réunions, l’animation de la data room, etc.

Le salaire de l’analyste en M&A se situe autour de 80 000€ par an pour la première année. Ensuite, la rémunération augmente chaque année, à la fois la partie fixe et le bonus. Cependant, ce montant masque des disparités selon les banques. Dans une boutique d’élite ou une banque américaine, le package annuel des analystes (fixe et bonus) dépasse régulièrement 100 000€ dès la première année. Et il augmente rapidement avec le temps ! A l’inverse, dans des boutiques Small et Mid Cap, le salaire d’entrée se rapproche davantage de 60 000€ par an.

L’associate

L’associate possède déjà deux à trois ans d’ancienneté dans le métier. Cette expérience lui permet d’assumer la charge de la partie production. En effet, l’associate est responsable de la production des documents mentionnés ci-dessus (pitch, teaser, IM, etc.). En plus, il est souvent chargé de la construction des modèles financiers sur Excel. Exemples : valorisation, LBO Model, Merger Model, etc.

Le salaire d’un associate en M&A est compris entre 80 000€ et 200 000€ par an selon les banques. A ce grade, la fourchette devient plus large. En effet, elle reflète les variations dans les bonus servis par les grandes banques par rapport à ceux attribués par les plus petites banques.

Le Vice-Président ou VP

Le Vice-Président a déjà entre 5 et 6 ans d’expérience dans la banque. Le grade de VP représente un pivot dans une carrière en M&A. En effet, le VP a un double rôle. D’une part, il organise la production des juniors. D’autre part, il est l’interlocuteur quotidien privilégié du client sur les sujets liés à l’évolution du process.

A partir de ce grade, les salaires sont très corrélés à la banque. En bas de fourchette, le VP reçoit un salaire d’environ 150 000€ par an. En haut de fourchette, son salaire peut approcher les 400 000€ par an. Comme à chaque grade, ces montants comprennent une part fixe et un bonus, dont le niveau dépend de la performance de la banque et du banquier.

Le Director

Le Director a deux fonctions principales. Premièrement, il est l’interlocuteur privilégié du client (avec le VP) pendant le process. Deuxièmement, il commence à jouer un rôle commercial, en démarchant ses propres clients pour ramener des mandats à la banque. C’est le sourcing des deals. En général, on atteint le grade de Director après une dizaine d’années d’expérience en banque.

Comme pour le VP, la rémunération du Director dépend beaucoup de sa banque. Dans les petites structures, il reçoit généralement entre 150 000€ et 200 000€ par an. Dans les plus grosses banques, sa rémunération se situe davantage entre 300 000€ et 500 000€ par an.

Le Managing Director ou MD

Le Managing Director est le grade le plus senior en M&A. Le travail du MD comporte à la fois une dimension commerciale et stratégique. Au niveau commercial, c’est lui qui assume la responsabilité de ramener les mandats à la banque. Il assure donc la partie origination des deals. Au niveau stratégique, c’est lui qui interagit avec le client sur les enjeux importants autour de la transaction. Exemples : prix de la transaction, choix des acquéreurs retenus à chaque étape du process, négociation du contrat à la fin du process, etc.

Le salaire du Managing Director s’élève au minimum à 300 000€ par an dans les petites structures. Cependant, il peut atteindre plusieurs millions d’euros chaque année dans les plus grandes banques ! Et cela dépend principalement de sa capacité à originer puis exécuter des deals.

L’importance d’autres facteurs dans les salaires en M&A

Ensuite, les salaires en M&A varient en fonction d’autres facteurs. Prenons les deux principaux : la banque et la géographie.

Les salaires en M&A selon la banque

En M&A, les salaires dépendent du type de banque. On distingue quatre grandes catégories :

Les Bulge Brackets

Les Bulge Brackets regroupent les grandes banques internationales, principalement américaines, telles que Goldman Sachs, Citi ou Morgan Stanley. A Paris, ces grandes banques interviennent uniquement sur des opérations Large Cap. Pour chaque grade, ce sont dans ces grandes banques que les salaires en M&A sont les plus élevés. Par exemple, le salaire d’un stagiaire chez Bank of America s’élève à Paris à 2 500€ par mois. Et le salaire annuel à l’entrée d’un analyste de Goldman Sachs est de 85 000€, hors variable.

Les boutiques d’élite

Les boutiques d’élite sont des banques d’affaires indépendantes (boutiques) qui peuvent intervenir sur tous les segments, y compris le Large Cap (élite). Exemples : Lazard, Rothschild & Co, Centerview Partners, Perella Weinberg Partners, Messier & Associés. Ces boutiques offrent généralement des salaires aussi élevés que les Bulge Brackets. Par exemple, Lazard offre un salaire de 3 000€ par mois pour un stagiaire. Pour un analyste, le salaire annuel à l’entrée dans la banque est de 75 000€, hors variable.

Les banques françaises

Les grandes banques françaises universelles sont BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et BPCE. Les salaires y sont élevés, mais généralement un peu moins que dans les Bulge Brackets et les boutiques d’élite. Par exemple Crédit Agricole CIB et BNP Paribas offrent un salaire fixe moyen de 60 000€ par an pour un analyste junior. Et le salaire des stagiaires se situe entre 1 800€ à 2 200€ par mois.

Les autres boutiques

Les autres boutiques sont des banques d’affaires indépendantes qui interviennent généralement sur les segments Small et Mid Cap. Elles sont plus petites et versent des salaires moins élevés que les grandes banques ou boutique d’élite, sauf exception. Cependant, le niveau des salaires varie de manière significative selon les boutiques. Par exemple, Alantra offre 2 200€ par mois à ses stagiaires. Clearwater propose à ses analystes un salaire fixe moyen de 55 000€ par an.

Les salaires en M&A selon la géographie

Pour finir, les salaires en M&A dépendent de la géographie. Dans l’article, nous avons axé nos informations sur la place parisienne. Cependant, d’autres villes offrent des rémunérations plus ou moins attractives, à grade et structure équivalents. Prenons trois exemples.

Une ville française en dehors de Paris

Presque toutes les banques d’affaires sont situées à Paris. Cependant, quelques boutiques sont implantées en régions ou ont ouvert des bureaux dans certaines villes en dehors de Paris. On peut par exemple citer Edmond de Rothschild ou UBS à Lyon, Clearwater à Marseille ou Clairfield à Nantes. Par exemple, chez UBS, un stagiaire reçoit un salaire de 1 800€ par mois à Lyon contre 2 700€ pour le bureau parisien.

Londres, la ville des Summer Internships

A Londres, le recrutement des stagiaires se fait via ce qu’on appelle des Summer Internships. Pour ces stages, les process de recrutement et les modalités sont très différents. En effet, ils sont plus courts comparés à Paris (10 semaines pendant l’été). De plus, les salaires sont encore plus élevés. Lors d’un Summer Internship, le stagiaire peut recevoir entre 3 000£ et 4 000£ par mois. Ces niveaux de rémunération sont similaires dans les autres géographies anglophones qui recrutent principalement par le biais de Summer Internships. Exemples : Hong Kong, Singapour.

New York, des salaires en M&A encore plus élevés

A l’échelle internationale, les grands centres financiers mondiaux comme New York se distinguent par des salaires en M&A en moyenne encore plus élevés par rapport à Paris. Cette différence s’explique principalement par les valorisations plus élevées des sociétés aux Etats-Unis. Or, comme le niveau des fees touchés est un pourcentage du prix de la transaction, les revenus des banques sont plus élevés. Par conséquent, elles peuvent verser des salaires encore plus élevés à chaque grade. Par exemple, un jeune analyste de Goldman Sachs à New York reçoit un salaire fixe annuel de 100 000€, hors variable.

Ces salaires en M&A vous attirent ?

Les process de recrutement sont difficiles. Pour vous aider, Training You est la 1ère plateforme de préparation en ligne aux entretiens en Corporate Finance. Fondée par deux anciens banquiers de Lazard, elle regroupe tout ce que vous devez connaitre pour réussir les process de recrutement en M&A, Private Equity et autres métiers en Corporate Finance : questions de fit, questions techniques, exercices et cas pratiques, tests d’entraînement, fiches sur les banques et les fonds d’investissement, podcasts avec des professionnels du secteur.

Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage / CDI de vos rêves !

Découvrir les cours de la plateforme

Pack premium Populaire

Découvrez la plateforme de formation la plus complète en Corporate Finance

  1. 25 cours
  2. 50h de formation
  3. +300 exercices et questions d’entretien corrigées
  4. +10 tests techniques et psychométriques
  5. 40 fiches banques et 30 fiches fonds de PE
  6. Webinaires / Podcasts exclusifs
M&A, Private Equity, Corporate Finance (hors M&A et Private Equity), Fiches sur les banques et fonds, Summer Internships, Outils pratiques , Tests d'entraînement, Webinaires
Je démarre
Suivez-nous :

D'autres contenus à découvrir

Décryptage
Définition M&A

Le M&A est l’un des métiers les plus prestigieux en Corporate Finance. Et de nombreux étudiants souhaitent débuter leur carrière en tant que banquier d'affaires. Dans cet article, nous allons définir ce qu’est le M&A, décrire le rôle et les missions du banquier d’affaires, expliquer l’attractivité actuelle du M&A chez les jeunes et enfin donner des conseils sur comment candidater en M&A. Le M&A est un métier de conseil sur des transactions financières  Les M&A ou « Mergers and Acquisitions » (en français les Fusions et Acquisitions) désignent l’ensemble des transactions qui modifient le capital d’une entreprise. On parle généralement d’opérations de « haut de bilan » pour les qualifier. Les motivations pour réaliser ces opérations M&A sont diverses : accéder à de nouveaux marchés, diversifier ses activités, acquérir des compétences, réaliser des économies d'échelle, renforcer sa position concurrentielle, etc. On distingue généralement 3 types d’opérations : Les fusions (deux sociétés fusionnent pour donner naissance à une nouvelle entité). Dans ce cas, les actionnaires des deux sociétés reçoivent chacun des actions de la nouvelle entité. Et les actifs et passifs des sociétés fusionnées sont combinées pour créer une seule entité Les acquisitions et cessions (un acquéreur rachète une partie ou l’intégralité du capital d’une société auprès d’un vendeur). Si l’acquéreur est un fonds d’investissement, l’opération est souvent qualifiée de « LBO » ou « Leveraged Buy-Out) Les levée de fonds ou augmentations de capital (des nouveaux investisseurs entrent au capital de la société) Le M&A est un métier réalisé par une banque d’affaires  Pour ces opérations, les différentes parties prenantes (acquéreurs, vendeurs, investisseurs, etc.) mandatent souvent une société pour les conseiller. Ce conseil est réalisé par des banques d’affaires (ex : BNP Paribas, Lazard, Rothschild & Co, etc.). Leur travail consiste à accompagner le client à chaque étape de l’opération. Si la banque d’affaires conseille l’acquéreur ou des investisseurs qui souhaitent prendre une participation au capital de l’entreprise, on dit qu’elle exerce un mandat « buy-side » Si la banque d’affaires conseille le vendeur, on dit qu’elle exerce un mandat « sell-side » Ces deux rôles sont évidemment très différents. Mais l’objectif reste le même : conseiller le client de manière à ce que l’opération réponde à ses besoins et maximise sa valeur. Si vous souhaitez travailler en M&A, vous devez rejoindre l’une de ces banques d’affaires. Il existe deux grands types de banques d’affaires. Les banques d’affaires au sein des banques universelles C'est la partie « Banque de Financement et d’Investissement » des grandes banques, présentes sur toute la chaîne de valeur de la banque. C’est le cas par exemple au sein des « bulge brackets » à Paris (ex : Goldman Sachs, J.P. Morgan, Morgan Stanley, etc.) et des grandes banques françaises (ex : BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE). Ces banques ont des équipes dédiées au conseil sur les opérations M&A. Les boutiques M&A Les boutiques sont des spécialistes (ou « pure players ») du conseil financier. Ces acteurs ne font que du conseil financier. Elles ne proposent pas d’autres prestations (financement, ouverture d’un compte, couvertures contre les risques). Les boutiques d’élite conseillent des clients sur des opérations de toute taille (ex : Lazard, Rothschild & Co, Messier & Associés, etc.) tandis que les boutiques Small/Mid Cap interviennent davantage auprès des petites et moyennes entreprises (ex : Financière de Courcelles, Oddo BHF, Natixis Partners, DC Advisory, etc.). Ces dernières ont parfois développé une forte expertise sur un secteur particulier (ex : la tech pour Cambon Partners, Clipperton ou encore GP Bullhound, l’éducation pour Eurvad ou le luxe pour Michel Dyens) ou un type d’opérations (ex : les opérations cross-border pour Pramex International).  Le M&A est un métier avec des missions diverses Les missions d’une banque d’affaires dans le cadre d’une opération M&A sont diverses. Exemples de missions d’un conseil « sell-side » (conseil du vendeur) : Valorisation de la société cible Recherche des acquéreurs potentiels (le plus souvent des entreprises qui évoluent dans le même secteur ou des fonds de Private Equity qui investissent dans le secteur) Réalisation de la documentation marketing pour présenter la société cible aux acquéreurs potentiels (ex : teaser, information memorandum, management presentations) Organisation des interactions entre la cible et les différents acquéreurs potentiels Exemples de missions d’un conseil « buy-side » (conseil de l’acheteur) : Analyse de la documentation marketing reçue de la part du vendeur Valorisation de la cible Conduite de la due diligence sur la société cible (opérationnelle, financière, juridique, etc.) Recherche du financement pour réaliser l’acquisition de la société cible Organisation des interactions entre l’acheteur potentiel (qui est ici le client) et la cible Pourquoi travailler en tant que banquier d'affaires ? Les raisons de débuter sa carrière en M&A sont multiples. Un métier formateur D’abord, le M&A est un métier très formateur, avec une exposition rapide dès la prise de poste et une courbe d’apprentissage raide, que ce soit sur le développement des soft skills (telles que la rigueur ou la résistance à la pression) et les hard skills (telles que la capacité de synthèse d’informations ou la modélisation financière sur Excel, etc.). Un métier qui offre de la diversité Ensuite, le M&A est un métier qui offre de la diversité à tous les niveaux. Le banquier d’affaires travaille en « mode projet » pendant quelques mois sur une ou plusieurs opérations. Puis il sera confronté à d’autres dossiers. Ainsi, le M&A expose le banquier à une diversité de clients (taille de l’entreprise, secteur dans lequel elle évolue, cotée ou non cotée), de problématiques (vente d’une filiale à l’étranger, acquisition d’un petit acteur pour consolider un marché, levée de fonds pour accélérer la croissance, etc.) et de contreparties (fonds d’investissement, entreprises, etc.). Un métier dynamique qui permet une évolution rapide Enfin, le M&A est un métier dynamique qui permet une évolution rapide. Premièrement, cette évolution rapide concerne le rôle du banquier d'affaires au sein de la banque et les missions qui lui sont attribuées. En effet, au fur et à mesure de l’avancée de sa carrière, le métier de banquier M&A évolue. Et le périmètre des responsabilités s’élargit. Au départ, il est surtout axé sur l’exécution des transactions, avec par exemple la production de la documentation marketing ou le suivi des interactions entre chaque partie prenante sur le deal. Mais après quelques années, le banquier M&A devra davantage gérer la relation avec les clients et originer des deals pour la banque Deuxièmement, cette évolution rapide concerne le niveau de rémunération. Si la rémunération du banquier d’affaires junior ou « analyste M&A » oscille généralement entre 60k€ et 120k€, elle augmente considérablement après chaque année passée au sein de la banque. Surtout avec la hausse du bonus qui représente régulièrement une large part de la rémunération globale du banquier plus senior Troisièmement, cette évolution rapide concerne les transitions professionnelles. Une expérience de quelques années réussie en M&A ouvre de nombreuses portes : fonds de Private Equity, cabinets de Conseil en stratégie, postes à responsabilités au sein de startups, etc. Le M&A est un métier sélectif avec un process de recrutement concurrentiel Cela vous attire d'être un analyste en M&A ? Attention, le process de recrutement est aussi très sélectif. Vous devrez franchir trois grandes étapes : Etape 1 : Les screenings des banques Moins de 5% des candidatures reçues par une banque d’affaires sont retenues pour débuter le process de recrutement. Pour maximiser vos chances, vous devez soigner rigoureusement votre CV, rédiger une lettre de motivation percutante et personnalisée à chaque banque et ne pas hésiter à utiliser le networking ! Etape 2 : Les tests De plus en plus de banques d’affaires proposent des tests en ligne ou sur place pour écrémer les candidats. Certains tests en ligne évaluent la capacité de raisonnement du candidat dans différents domaines (analyse de chiffres, interprétation d’informations écrites, etc.). D’autres tests mettent le candidat en situation réelle : rechercher des informations sur une société, synthétiser ces informations de manière claire, structurée et jolie sur PowerPoint (l’outil utilisé en poste en M&A) ou encore construire un petit modèle financier sur Excel (ex : un DCF pour valoriser une entreprise). Etape 3 : Les entretiens Si le candidat réussit les tests, il passera un ou plusieurs tours d’entretiens. A chaque tour, il rencontrera un ou plusieurs banquiers qui évalueront à la fois son fit (motivation pour le M&A et la banque en question, personnalité, cohérence du parcours avec son projet, adéquation entre le candidat et la banque, etc.) et sa technique (compréhension des concepts financiers de base en Corporate Finance, sur des thématiques telles que la comptabilité, les méthodes de valorisation ou les LBO) Vous voulez travailler en M&A ? Training You est la 1ère plateforme de préparation aux entretiens en M&A avec des +60 heures de formation : cours en ligne sur le fit et toutes les thématiques en technique (comptabilité, Bridge EqV-EV, Valorisation, Merger, LBO, Process M&A), questions d’entretiens corrigées, tests en ligne sur la technique, fiches sur les entreprises du secteur (dont les principales banques d’affaires de la place parisienne), podcasts avec des professionnels du secteur. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Ziad Sebti

6 min de lecture

Décryptage
5 raisons de travailler en M&A

Le M&A attire chaque année de nombreux étudiants et jeunes diplômés. Concrètement, le banquier M&A (« Mergers & Acquisitions ») conseille une entreprise dans le cadre d'une acquisition, fusion ou cession. Pour en savoir plus sur ce métier, n'hésitez pas à lire notre article Définition M&A qui lui est consacré. Mais pourquoi travailler en M&A ? Comment expliquer l’attractivité des grandes banques d'affaires comme Lazard, Goldman Sachs ou JP Morgan chez les étudiants et jeunes diplômés ? Dans cet article, on vous donne 5 raisons de débuter votre carrière en M&A. Raison 1 : Le M&A a une forte dimension stratégique En M&A, on intervient sur des sujets à forte valeur ajoutée. D'abord, le banquier M&A est au cœur des décisions stratégiques des entreprises. Il peut influencer sa direction future, en identifiant des opportunités de croissance, évaluant des acquisitions potentielles et recommandant des stratégies de création de valeur. Ensuite, le banquier M&A travaille à des moments clés de la vie de l'entreprise. Son quotidien est d'accompagner des dirigeants d'entreprise sur des sujets qui sont par nature en dehors de leur quotidien. En effet, ce sont des moments exceptionnels dans la vie de l'entreprise et du dirigeant. Réaliser une acquisition reste peu fréquent pour la majorité des entreprises. Céder son entreprise est presque unique. On le fait une fois (peut-être deux fois) dans sa vie. Et c'est parfois le fruit d'une vie de travail pour un entrepreneur ! Par conséquent, on saisit bien l'importance et le poids des conseils apportés par le banquier M&A dans ces moments précis. Cette capacité à façonner l'avenir des entreprises est très gratifiante sur le plan professionnel et personnel. David Salabi (fondateur de Cambon Partners) le précise bien dans le podcast Career Insights que nous avons réalisé avec lui, quand il compare ses débuts en audit et le M&A : « En terme de valeur ajoutée apportée, on est loin du conseil. Je me sentais trop loin de construire quelque chose, d'apporter quelques chose au client. On est dans le contrôle. On n'est pas dans l'apport de conseil ». Raison 2 : Le M&A expose sur des transactions complexes et variées En M&A, on a de la diversité dans son quotidien. Et la journée type n'existe pas ! D'abord, le banquier M&A intervient sur des transactions de nature très différente. Cela peut être des : Acquisitions. Il conseille un acquéreur qui veut acheter une entreprise (buy-side) Cessions. Il conseille le vendeur qui souhaite céder son entreprise (sell-side) Levées de fonds. Il conseille une entreprise qui cherche des financements Restructurations. Il conseille une entreprise qui souhaite assainir son bilan (ex : refinancement de la dette) Ensuite, le banquier M&A travaille sur des secteurs variés. En M&A, on conseille des entreprises qui évoluent dans des secteurs très différents (santé, éducation, biens de consommation, luxe, etc.). Même dans des équipes sectorisées comme TMT, cette diversité est possible : télécoms, médias, infrastructures, etc. Enfin, le banquier M&A se confronte à des problématiques diverses. Chaque client vient avec son histoire, ses objectifs et ses problèmes. En M&A, on peut travailler simultanément (car on a souvent plusieurs projets en même temps) pour un grand groupe de l'agroalimentaire qui veut acquérir l'un de ses concurrents dans un autre pays européens et la transmission capitalistique d'une PME industrielle dont le dirigeant fondateur souhaite prendre sa retraire. Ces deux projets sont très différents. Pourtant, le banquier d'affaires jonglera entre les deux pendant plusieurs semaines, peut-être plusieurs mois ! Raison 3 : Le M&A est très formateur à la sortie de l'école En M&A, on apprend beaucoup ! Dans peu d'autres métiers, la courbe d'apprentissage sera aussi forte et rapide. Pourquoi ? D'abord, le banquier M&A travaille beaucoup. Les journées sont longues et intenses. Par conséquent, la progression est plus rapide. Ensuite, le banquier M&A développe des connaissances et compétences riches. Premièrement, il développe de solides connaissances financières (ex : comptabilité, analyse financière, valorisation) et non financières (stratégie d'entreprise, droit, fiscalité, économie). Deuxièmement, il acquiert une forte maîtrise de certains outils (hard skills) couramment utilisés en poste. Les deux principaux sont PowerPoint et Excel. Quelques autres sont par exemple Factset, Bloomberg ou encore Eikon Refinitiv. Troisièmement, il développe des compétences comportementales (soft skills). Quelques exemples : La rigueur dans le travail. Il faut sans cesse rechercher l'excellence La résilience. C'est utile face aux longues journées de travail ou la pression des clients La communication (en français et anglais d'ailleurs). Par exemple, sur un sell-side, le banquier d'affaires est au centre d'un écosystème. Il parle à la fois à son client, aux acquéreurs potentiels et aux autres conseils (avocats, consultants, auditeurs, etc.). Raison 4 : Le M&A offre de nombreuses perspectives d'évolution Le M&A est une excellente porte d’entrée vers d’autres secteurs. La majorité des banquiers M&A exercent le métier sur une période relativement courte. Certains resteront et graviront les différents grades : Analyste, Associate, VP, Director et Managing Director. Beaucoup partiront après quelques années. Et parmi les évolutions classiques après une première expérience dans une banque d'affaires, on recense : Les fonds de Private Equity. C'est un exit très répandu du banquier M&A. On passe en buy-side, en rejoignant un fonds d'investissement Les Corporates. C'est un exit assez courant aussi. Le banquier M&A va travailler dans une entreprise après avoir acquis une expertise sectorielle pendant ses années en banques d'affaires ou travaillé avec cette entreprise sur un mandat Les start-ups. C'est de plus en plus fréquent. Les banquiers peuvent fonder leur propre entreprise (c'est d'ailleurs l'histoire de Training You) ou rejoindre une start-up (sur des postes de Chief of Staff ou CFO) Les banques d'affaires. Le banquier peut travailler dans d'autres métiers que le M&A De manière générale, la banque d’affaires reste un excellent moyen d’augmenter rapidement son réseau professionnel. Le carnet d’adresses constitué est utile. Et puis, le M&A peut ouvrir toutes les portes ! Le président Macron n'est-il pas un ancien banquier de Rothschild & Co ? Raison 5 : Le M&A garantit un bon salaire En M&A, on est bien payé ! Attention, cet argument n'est pas celui à mettre en avant pendant l'entretien. Le banquier M&A travaille beaucoup, mais il est bien payé. D'ailleurs, depuis quelques années, les banques d'affaires ont même augmenté les salaires d'entrée de leurs juniors. Cette tendance inflationniste a pour objectifs de continuer à attirer les meilleurs talents et fidéliser les juniors. Concrètement, combien gagne un banquier M&A ? La rémunération dépend évidemment de la banque. En moyenne : Grandes banques internationales et boutiques d'élite : Entre 70k€ et 100k€ pour le fixe (environ 50% de plus en bonus) Grandes banques françaises : Entre 70k€ et 90k€ pour le fixe (environ 30% de plus en bonus) Boutiques Small et Mid Cap :  Entre 50k€ et 70k€ pour le fixe (environ 20% de plus en bonus) Les primes de performance (bonus) sont évidemment basées sur la performance globale de la banque et parfois le succès des transactions sur lesquelles les juniors ont travaillé. Vous voulez travailler en M&A ? Le M&A vous attire ? Les banques d'affaires recrutent chaque année de nombreux stagiaires et CDI. Mais attention, les process de recrutement sont très sélectifs. Ils exigent à la fois une vraie compréhension du métier et de solides connaissances financières. Pour vous aider, Training You est la 1ère plateforme de préparation aux entretiens en M&A. Fondée par deux anciens banquiers de Lazard, elle contient tout ce qu'il faut savoir pour décrocher une offre ! Avec +60 heures de formation : cours sur le fit et la technique (comptabilité, Bridge EqV-EV, Valorisation, Merger, LBO, Process M&A), questions d’entretiens corrigées, exercices et cas pratiques, fiches sur les entreprises du secteur (banques d’affaires et fonds d'investissement), podcasts avec des professionnels du secteur. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Guillaume Pommier

5 min de lecture

Préparation
5 thématiques pour réviser les questions techniques en entretien M&A

Les questions techniques sont essentielles dans un entretien M&A. Vous venez de recevoir une notification. Oui, c’est un mail qui provient d’une banque d'affaires à laquelle vous aviez soumis votre candidature. Petit moment de stress. Est-ce encore un refus ? Comme ceux reçus ces derniers jours. S'agit-il d'un autre « non » à ajouter dans votre fichier de suivi ? Vraiment décourageant. Mais cette fois, c’est différent. La banque vous invite à un entretien. Votre profil lui semble intéressant. Vous ressentez un sentiment de soulagement. Presque de contentement. Enfin une nouvelle positive ! Mais une inquiétude émerge. Elle est petite, mais elle grandit. Suis-je vraiment prêt pour cet entretien ? Comment répondre aux questions techniques dans un entretien M&A ? Devrais-je repousser la date de l’entretien pour gagner un peu de temps de préparation ? Notre conseil, c'est d’éviter cela. En effet, les banques recrutent souvent en « rolling basis ». Cela signifie qu’elles arrêtent le process de recrutement dès qu’elles ont trouvé les bons candidats. En faisant cela, vous risquez donc de passer à côté du process. Tout simplement. De plus, nous ajoutons un élément clé. Aujourd'hui, c'est possible de se préparer rapidement et efficacement aux entretiens M&A en suivant la formation Training You sur la plateforme. Par conséquent, aucune excuse ! On en reparle à la fin de l'article. Alors, comment aborder les questions techniques pendant l'entretien en M&A ? Dans cet article, nous parlons du rôle des questions techniques dans le process de recrutement en M&A ou Corporate finance. Ensuite, nous évoquons la méthodologie pour bien répondre aux questions techniques pendant l’entretien en M&A. Enfin, nous listons les thématiques qu’il faut absolument maîtriser pour réussir l'entretien en M&A. Les questions techniques en entretien M&A : qu'est-ce que c'est ? Les questions techniques testent votre maîtrise des concepts clés en finance d’entreprise. D'abord, les questions techniques sont présentes dans chaque entretien lors des premiers tours (avec les banquiers juniors). En moyenne, la partie technique représente deux tiers du temps pendant l'entretien. En général, l'entretien débute avec quelques questions de fit (pendant 5 à 10 minutes). Puis, l'intervieweur passe aux questions techniques. A la fin du process, quand vous rencontrez des banquiers plus seniors, le poids du fit augmente. Et celui de la technique diminue. Ensuite, les questions techniques sont plus importantes en France (et en Europe continentale) par rapport aux géographies anglophones. Pour les Summer Internships à Londres ou dans d'autres géographies anglophones, les questions techniques sont la plupart du temps plus basiques. Mais en France, la technique est beaucoup plus poussée. Et les attentes des recruteurs sont bien pus élevés. Enfin, une bonne préparation est primordiale. Contrairement à d'autres domaines, c'est impossible de réussir un entretien en M&A ou plus largement en Corporate Finance sans maîtriser les questions techniques. Par conséquent, la meilleure chose à faire, c'est se préparer efficacement ! Comment répondre aux questions techniques pendant un entretien M&A ? Avant d'aborder les questions techniques auxquelles vous devez vous préparer, examinons quelques conseils sur la manière d'y répondre pendant un entretien de M&A. Règle 1 : Être structuré Premièrement, le candidat doit répondre de manière structurée. En effet, des réponses imprécises sont presque toujours un facteur de veto lors d'un entretien. N'oubliez pas que l'entretien est une courte fenêtre pendant laquelle les recruteurs évaluent si vous êtes prêt à répondre à un client et évoluer de manière efficace en tant que membre de l'équipe. Ainsi, nous suggérons de répondre aux questions techniques en commençant par une phrase de synthèse : « Il existe 3 méthodes comptables de consolidation ». Ensuite, vous pouvez poursuivre votre réponse en passant en revue les éléments mentionnés dans la synthèse : « D'abord, la première est… . Ensuite, la deuxième est … . Enfin, la troisième est … .». La structure permet à l'intervieweur de suivre plus facilement la réponse. Et elle donne une excellente image de vous. Règle 2 : Répondre uniquement à la question posée Deuxièmement, le candidat doit répondre à la question posée. Pas moins, pas plus. Une erreur que font les candidats pendant les entretiens, c'est de mentionner plus que ce qui est demandé. Quel est le danger ? Vous vous exposez à des questions de relance sur le nouveau point abordé. Pourquoi pas ? Mais il faut alors être à l'aise ! Par exemple, la question posée est : « Quelles sont les étapes d'un DCF ? ». Et votre réponse commence par : « La première étape consiste à calculer le Free Cash Flow sur une période de prévision, qui est généralement de 5 ans. ». Une question sur la durée de l'horizon explicite risque de venir ! N'oubliez pas : L'entretien évalue l'étendue de vos connaissances techniques et test comment vous pourriez réagir en situation de stress. La réponse est légitime, mais le dernier morceau de la phrase (sur la durée générale de la période de prévision) n'était pas strictement nécessaire pour répondre à la question. Et donc l'intervieweur (en particulier s'il joue le « bad cop ») pourrait relancer. Une question de relance serait : « Dans quels cas la période de prévision DCF est-elle plus longue que 5 ans ? ». L'entretien se dirige alors vers un point plus spécifique, qui n'était pas  et compliqué que la question initiale. L'entretien est un jeu qui permet au recruteur de sonder les faiblesses du candidat. Cependant, en tant que personne interrogée, vous pouvez aussi façonner le déroulement de l'entretien en fonction de ce que vous dites Par conséquent, notre conseil pour traiter les questions techniques lors des entretiens en M&A, c'est de jouer en toute sécurité. Règle 3 : Ne pas donner une réponse dont vous n'êtes pas certain à 100% Troisièmement, le candidat doit inspirer confiance. Il faut non seulement connaître les notions, mais les comprendre. Cela fait suite à ce que nous avons dit à propos de la sécurité. Tout ce que vous dites lors d'un entretien peut être contesté. La tentation d'afficher l'étendue de vos connaissances peut se retourner contre vous si vous n'êtes pas en mesure de répondre aux questions de relance du recruteur. Par conséquent, ne donnez pas de munitions additionnelles à l'intervieweur en mentionnant quelque chose que vous ne seriez pas capable d'expliquer. Par exemple, on vous demande : « Comment calculer le coût du capital ? ». Vous commencez votre réponse en disant : « Il existe différentes façons d'estimer le coût du capital, mais la formule généralement utilisée est celle du WACC. ». Ici, l'intervieweur peut vous mettre au défi en demandant quelles autres méthodes vous connaissez. Pas facile ! C'est très bien si vous pouvez répondre à la question. Mais si ce n’est pas le cas, une question initialement simple devient difficile et joue en votre désavantage. Règle 4 : Ne pas avoir peur de dire que vous ne savez pas Quatrièmement, les intervieweurs préfèrent de loin les candidats qui ont l'humilité de reconnaître leurs limites dans leurs connaissances. De toute évidence, dire « Je ne sais pas, mais je vais proposer une réflexion » peut s'avérer efficace. Evidemment, face à une question basique comme « Quels sont les différents éléments du Bridge ? », cette réponse est mal venue et risque d'être éliminatoire. Cependant, pour des questions plus complexes, reconnaitre de ne pas savoir tout en proposant une ébauche de réflexion (c'est important de montrer qu'on peut réfléchir sur la base de ses connaissances), cela sera plutôt bien considéré. Quels sujets faut-il réviser pour les questions techniques en entretien M&A ? Les questions techniques en entretien M&A portent sur 5 thématiques Comptabilité, Bridge, Valorisation, Merger et LBO. Prenons quelques exemples. 1) Questions techniques en entretien M&A : Comptabilité Connaitre et comprendre les 3 états financiers (compte de résultat, bilan et tableau des flux de trésorerie) Liens entre les 3 états financiers Méthodes de consolidation comptable > Découvrir notre cours en ligne Comptabilité   2) Questions techniques en entretien M&A : Bridge Valeur des capitaux propres (Equity Value) vs Valeur d’entreprise (Enterprise Value) Différents éléments du « Bridge » > Découvrir notre cours en ligne Bridge   3) Questions techniques en entretien M&A : Valorisation Méthodes analogiques : comparables boursiers et transactions précédentes Méthode intrinsèque : DCF Autres méthodes : Share Price, Target Price, LBO, méthodes patrimoniales > Découvrir notre cours en ligne Valorisation   4) Questions techniques en entretien M&A : Merger Principes des fusions et acquisitions : motivation de l'acquéreur, méthodes de financement, synergies Analyse de relution / dilution Impact d’une acquisition sur la valeur d’entreprise Découvrir notre cours en ligne Merger      5) Questions techniques en entretien M&A : LBO Principes sur les LBO : définition, structure, leviers de création de valeurs Etapes d’un LBO Financement du LBO (avec les différents types de dette) LBO Paper > Découvrir notre cours en ligne LBO   Comment s'entraîner aux questions techniques pour un entretien M&A ? Nous espérons que le sujet des questions techniques dans un entretien en M&A est moins opaque maintenant. Pour avoir une préparation exhaustive à toutes les questions et concepts techniques testés lors des entretiens, vous pouvez retrouver notre formation complète. Elle regroupe tout ce que vous devez connaître pour réussir un process de recrutement : questions de fit, questions techniques, exercices et cas pratiques, tests d’entraînement, fiches sur les banques et les fonds d’investissement, podcasts avec des professionnels du secteur. Une plateforme de cours pour un seul et même objectif : décrocher le stage de vos rêves ! Découvrir les cours de la plateforme


Par Guillaume Pommier

6 min de lecture